• LA COMPLAINTE DU COEUR

     

    LA COMPLAINTE DU COEUR

    La complainte du Cœur

    Elle a tellement d'histoires à raconter,
    Tant de blessures ouvertes à cicatriser,
    Son chant n'est que goût amer de passés,
    Telle une mélodie de larmes trop salées,

    Cette complainte n'est qu'un cri du cœur,
    De ce mal cruel rongeant de l'intérieur,
    Donnant espoir de ressentir le printemps,
    Que brûle les flammes des feux de Satan,

    Sa peine pour le fardeau des humains,
    Qu'elle transporte aux creux de sa main,
    Tel un ange lyrique descendu des cieux,
    Aux paroles d'Amour soufflées des dieux,

    Sa chanson n'est que message de beauté,
    Pour qui veux enfin vivre dans la vérité,
    Que les sentiments naissants de la noirceur,
    Mourront au contact de la pureté du cœur,

    Qu'il suffise de croire de l'âme au tréfonds,
    Que la mémoire traverse de ce pas le grand pont...

     

    LA COMPLAINTE DU COEUR


     

     

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    je serait  absente  pour   plusieurs  jours

      je  vous retrouve  des mon retour  

     


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  • ARRÊTE !!!!!   TU ME FAIS MAL

     

    Les Blancs se moquent de la terre, du daim
    ou de l'ours.


    Lorsque nous Indiens, cherchons les racines,
    nous faisons de petits trous.
    Lorsque nous édifions nos tipis,
    nous faisons de petits trous.
     
     
    Nous n'utilisons que le bois mort.


    L'homme blanc, lui, retourne le sol,
    abat les arbres, détruit tout.
    L'arbre dit
    « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ».
     Mais il l'abat et le débite.
     
     
    L'esprit de la terre le hait.
    Il arrache les arbres et les ébranle
    jusqu'à leurs racines.
    Il scie les arbres. Cela leur fait mal.
     
     
    Les Indiens ne font jamais de mal,
    alors que l'homme blanc démolit tout.
    Il fait exploser les rochers et les laisse
    épars sur le sol. La roche dit: «
    Arrête, tu me fais mal ».
     
     
    Mais l'homme blanc n'y fait pas attention.
    Quand les Indiens utilisent les pierres,
    ils les prennent petites et rondes
    pour y faire leur feu...


    Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer
    l'homme blanc ?
    Partout où il la touche, il y laisse une plaie.
     


    Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)
     

     

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  •  

    SITTING BULL

    SITTING  BULL




        «Voyez Mes frères, le printemps est venu .

         La terre a reçu l'étreinte du soleil,

    Et nous verrons bientôt les fruits de cet amour!

    Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend Vie

    C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence .

    C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux,

    Le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
    
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante.

    Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.
    Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent.

     
    Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur
    propres usages et se barricadent contre leurs voisins ;
    ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures.

       Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sortde son lit et détruit tout sur son passage.
    Nous ne pouvons vivre côte à côte.» 

       Discours prononcé en 1875
     

    SITTING  BULL


     
     

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  • L'INDIEN ET LE LOUP

    L'INDIEN ET LE LOUP

    Kwesalis était un Indien de l'extrême nord canadien. Selon les gens de son village, c'était un chasseur avisé.


     Un jour, comme il longeait la côte, il aperçut un loup couché contre un rocher. Il geignait, sa gueule saignait.
    
Kwesalis se pencha sur lui et vit qu'un éclat d'os de daim était planté dans sa mâchoire.


     Il lui parla à mots tranquilles, il caressa son front, son échine mouillée, puis risqua prudemment sa main entre ses crocs. Il ôta l'os, il murmura :

    - Grand frère, ton mal est parti.


    Le loup d'un bond se redressa et s'éloigna en trottinant.


    
A quelques saisons de ce jour, au village la variole tua des dizaines de gens.


    Kwesalis se trouva malade, couché parmi les moribonds au corps couvert de plaies purulentes, puantes. Il pensa qu'il allait mourir.

    C'était un soir, au crépuscule. Il somnolait et gémissait. Il entendit soudain des hurlements de loups qui se rapprochaient des cabanes.

    Il en vit deux franchir le seuil, haletants, la gueule fumante. Ils se mirent à baver sur lui, à lécher ses bras, sa poitrine, ses jambes, son visage aussi.

    L'INDIEN ET LE LOUP



    Combien de temps ? Il ne put dire. Le fait est que le lendemain il put se lever et sortir. En quelques jours, il fut guéri. Alors, une nuit, il rêva.

    Un chasseur inconnu lui apparut en songe, et cet homme lui dit :

    « Le faiseur de chamane est entré dans ton corps. Désormais tu pourras soigner. Tu sauras rattraper les âmes ».
    « A mon réveil, dit Kwesalis, je n'avais plus le même esprit. J'étais devenu un chamane. Je n'ai jamais voulu cela, mais c'est ainsi, je n'y peux rien ».

     

    L'INDIEN ET LE LOUP



    Quand l'ethnologue américain Franz Boas recueilli son témoignage, Kwesalis était encore le plus fameux guérisseur de la côte nord-ouest du Pacifique.

     

     

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  • LA SQUAW AU CŒUR DE PIERRE

     

    La Squaw au coeur de pierre


    L’heure est venue, dit le bel Indien, je pars...

    

Un instant encore…fit la brune Indienne, sa jeune femme, en finissant de tresser la longue natte de ses cheveux sombres. Elle donnait l’air de se presser, mais en réalité, elle y mettait tout son temps. Ses doigts bronzés luisaient dans le matin qui tâchait de se dépêtrer de ses haillons de brumes.

-

     

    Je ne peux plus attendre ! répéta l’Indien, le soleil monte, la brume se dissipe…



     

    - Je viens ! Je viens ! reprit l’Indienne de sa voix flûtée, en feignant de chercher à travers ses colliers de wampuns un objet qu’elle ne trouvait pas.

-

    Je pars seul alors ! fit l’Indien


        •    –
Non ! …je t’accompagne jusqu’à la rivière…

    

Elle inspecta une dernière fois la tente.

    L’Indien, irrité, lui tira vivement le bras :

    

- Allons ! Tu sais bien que je dois partir ! Il avait élevé la voix. 



        •    L’Indienne le suivit, légère et Comme il devait être beau ! l’Indien, bientôt son mari, ramant impétueusement vers elle, les muscles tendus et les bras durcis. Ses cheveux d’aigle, ses yeux luisants, son corps hâlé. Et avec sur sa tête, les deux plumes dont les barbes se défaisaient dans le vent.

    LA SQUAW AU CŒUR DE PIERRE


      
        •    
Un oiseau parfois tentait de le lui dire…le plus tendrement qu’il put. En modulant un peu pour que ce soit presque un chant. Mais l’Indienne, sourde, demeurait là, immobile, sans regarder l’oiseau. Le vent essaya lui aussi … avec des airs de violons, des bruissements dans les feuilles, des sifflements tordus. Mais l’Indienne, sans broncher, continuait de regarder au loin...


      
        •    

Son corps, avec le temps, durcissait. Elle ne sentait plus sur sa peau les becs durs des aigles, ni dans son être la morsure de la faim. Elle devenait rigide. Ses yeux, fixes comme la pierre, continuaient de scruter la rivière.

    

La rivière, à ses pieds, commença à ressentir une gêne. Elle roulait gauchement ses eaux ou bien refaisait, sans raison, la même vague. Elle n’osait plus demeurer calme, de crainte de refléter, avec le paysage des alentours, le corps statufié de cette femme qui obstinément fixait l’horizon.

    

Le vent en était troublé lui aussi. La présence de cette Indienne, plus têtue qu’un bouleau, l’intimidait, lui le vent des orages, le faiseur de tempêtes. Par conséquent, l’inventeur des naufrages ! Avec un air de rien, il soulevait de son haleine marine les sables et les poussières de la rive, les accumulant aux pieds de la femme calcifiée. Pendant que la rivière, confuse, furtivement reculait, le vent, avec patience, s’affairait discrètement autour de l’Indienne pour l’enterrer.

     

    

Il en fallut des jours et des nuits, des ans et des siècles, au vent pour accumuler assez d’humus et de calcaire pour enchâsser jusqu’à la nuque le corps de pierre de l’Indienne obstinée. La rivière s’en inventa des subtilités, s’en forgea des raisons, pour reculer. Histoire de ne pas être témoin des rides, des entailles profondes, que sculptait cruellement sur le visage de roc de l’Indienne fidèle le passage des ans.


        •   
        •    

C’est pourquoi la rivière Saint-Maurice coule aujourd'hui - honteuse et les eaux basses - en retrait de la ville. Elle fait semblant d’ignorer que là-haut sur la colline, une grand-mère de pierre, au visage ravagé, continue de fixer de son œil de calcaire un point invisible,-et comme éternel sur l'eau... 

        •        •   
        •   

    LA SQUAW AU CŒUR DE PIERRE



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  •  

     

    Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien.

    
Son sommeil durait depuis l'Éternité.

    
Et puis soudain, nul ne sait pourquoi, dans la nuit, il fit un rêve.

    
En lui, gonfla un immense désir...

    
Ce fut le tout premier rêve, la toute première route.

    
Longtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase.

    
Quand finalement elle trouva, elle vit que c'était la transparence.

    
Et la transparence régna.

    
Mais voilà qu'à son tour, ayant exploré tous les jeux de couleurs qu'elle pouvait imaginer, la transparence s'emplit du désir d'autre chose.

    
À son tour elle fit un rêve. Elle qui était si légère, elle rêva d'être lourde.

    
Alors apparut le caillou.

    
Et ce fut le deuxième rêve… La deuxième route.

    
Longtemps, le caillou chercha son extase, son accomplissement.

    
Quand finalement il trouva, il vit que c'était le cristal.

    
Et le cristal régna.

    
Mais à son tour ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verres, le cristal s'emplit du désir d'autre chose, qui le dépasserait.

    
A son tour il se mit à rêver.

    
Lui qui était si solennel, si droit, si dur, il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité. Alors apparut la fleur, et ce fut le troisième rêve, la troisième route...

    
Longtemps la fleur, ce sexe de parfum chercha son accomplissement, son extase. Quand enfin elle trouva, elle vit que c'était l'arbre.

    
Et l'arbre régna sur le monde.

    Mais tu connais les arbres, il n'y a pas plus rêveurs qu'eux. L'arbre, à son tour fit un rêve.

    
Lui qui était si ancré à la terre, il rêva de la parcourir librement, follement, de vagabonder au travers d'elle. Alors apparut le ver de terre.

    
Et ce fut le quatrième rêve. La quatrième route…

    
Longtemps le ver de terre chercha son accomplissement, son extase. Dans sa quête, il prit tour à tour la forme du porc-épic, du puma, de l’aigle, du serpent à sonnette.

    Longtemps, il tâtonna et puis un beau jour, dans une immense éclaboussure... au beau milieu de l'océan... un être très étrange surgit, en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement, et ils virent que c'était la baleine !

    
Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde et tout aurait pu peut-être en rester là, car c'était très beau.

    
Seulement voilà... Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes, la baleine à son tour ne pu s'empêcher de s'emplir d'un désir fou.

    
Elle qui vivait fondue dans le monde, rêva de s'en détacher.

    
Alors brusquement, nous sommes apparus, nous les hommes !

    
Car nous sommes le cinquième rêve, la cinquième route, en marche vers le cinquième accomplissement, la cinquième extase...

    
Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie. Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort. Dans le plus petit brin d’herbe, sommeille un baobab. Et dans tout ver de terre, se cache une baleine.

    
Quant à nous, nous ne sommes pas « le plus bel animal », nous sommes le rêve de l’animal !

    Et ce rêve est encore inaccompli. »

     

     

    

Source: Ce texte aurait été prononcé par Swift Deer, Shaman Navajo...

     

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  • ANNIGAN OU LE VIOL DU DIEU SOLEIL

     

    ANNIGAN OU LE VIOL DU DIEU SOLEIL

     Les Inuits ont une légende qui met en scène un dieu lunaire et une déesse solaire.

     Ils sont frère et sœur, et vivent ensemble depuis l’origine du monde, dans une entente qui, à défaut d’être parfaite, est bonne.

     Ils se partagent le ciel, et il fut un temps où les heures des nuits et des jours étaient à nombre égal.

     C’était avant le vent de folie qui souffla sur Anningan, qui perdit la raison et s’éprit violemment de sa sœur.

     Un jour, alors que la déesse solaire Malina s’y attendit le moins, son frère, le dieu lunaire Anningan la viola.

     Alors la déesse Malina s’enfuit, et commença une chasse et une course, qui n’en finissent plus depuis.

     Elle n’a de cesse de fuire son horrible frère, qui la poursuit de ses incestueuses assiduités.


    La nuit de l’attaque d’Anningan contre sa sœur Malina eut des répercussions importantes.
    Ils ne vécurent plus jamais en harmonie, et les jours et les nuits ensuite n’eurent plus le même nombre d’heures en tout temps, toute saison. Anningan avait brisé le cœur de sa sœur, rompu leur lien de confiance et rompu l’harmonie des jours et des nuits.

     Malina, cette nuit-là, n’avait pas subi les outrages de son frère sans se débattre farouchement, et d’ailleurs on raconte que durant le combat qu’elle mena pour sauvegarder sa vertu, une lampe pleine à ras bord d’huile de phoque se renversa et couvrit les mains de Malina de noir.
     De ses mains noircies, alors qu’il commettait son crime, la déesse du soleil parvint à repousser son frère échoué sur son corps et repu.
     Ce faisant, de ses mains sales, elle laissa sur son visage blanc des taches noires.
    Ensuite, elle prit la fuite et courut le plus loin possible pour ne plus jamais être rejointe et prise de force à nouveau par son odieux frère.
     Les Inuits racontent que les taches sur la Lune sont les traces noires laissées sur le visage d’Anningan par sa sœur Malina.

     

    ANNIGAN OU LE VIOL DU DIEU SOLEIL


    Anningan se lança à la poursuite de Malina, et n’a de cesse depuis de la poursuivre éternellement.
     Forcené, son éternelle poursuite fait de lui un être de plus en plus maigre et décharné, à chaque nuit qui passe.
     C’est ainsi que les Inuits explique que la Lune s’amincit de soir en soir chaque mois à partir de sa phase décroissante.
     À la fin du mois, quand Anningan disparaît soudain, réduit à une taille famélique indicible, les Inuits racontent qu’il quitte trois jours, chaque fois (chaque mois) pour aller se sustenter, manger et refaire ses forces, pour mieux revenir pourchasser sa sœur
    . Chaque nuit sans lune, il refait ses forces pour mieux reprendre sa terrible course.
    Depuis le viol du soleil, la déesse solaire Malina se tient le plus loin possible de son frère, et c’est ce qui explique qu’ils se lèvent à des moments différents, marquants les jours et les nuits.
     C’est depuis ce temps aussi, que les saisons sont si marquées par une grande noirceur qui perdure des mois, et un soleil haut qui perdure des mois, à son tour, l’autre portion de l’année.


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  •  

    DÉSOLÉE MES AMIS JE SUIS OBLIGÉE DE BOYCOTTER LE PC

    FATIGUÉE PAR LA GRIPPE, JE PENSE ÊTRE DE RETOUR LUNDI

    BISOUS A TOUS

    REBECCA


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  • VALENTINE’S DAY

     

    VALENTINE'S  DAY


    L'amour entre l'homme et la femme est une danse de joie,
    une haute célébration de vie
    L'homme et la femme font l'expérience de l'amour universel dans un même corps
     
    (Parole amérindienne)

     

    Comment dire « je t’aime »en dialecte Lakota
    « Cante washte yama kahi »
(tu remplis mon coeur de bonheur)
    Teshi’ila welo
(quand c’est un homme qui parle)
    Teshi’ila ksto
(lorsque c’est une femme qui parle)

     

    VALENTINE'S  DAY



    Ton amour est si rafraîchissant

    
Comme une douce pluie de printemps

    
Et quand je suis triste, seule dans la plaine


    Ta vision balaye ma peine


    Ton amour est si attentionné


    Dans tout ce que tu fais

    
Quelle que soit la dureté des temps


    Tu es toujours fort et prévenant


    Ton amour est si pur et si entier

    
Même quand nous sommes séparés


    Tu es blotti dans mon cœur

    
Ton esprit m’emplissant de bonheur


    Traduit du poème de Lu Dube

     

     

    VALENTINE'S  DAY

     

     

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