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    LÉGENDE INDIENNE DES SEPT FRÈRES

    la légende indienne des Sept frères

    Dans la grande plaine
    au bord d’une rivière se trouvait un tepee solitaire

    LA LÉGENDE INDIENNE DES SEPT FRÈRES


     
    
sept jeunes indiens y vivaient
    pauvres comme une souris des champs.
    Bien souvent , ils devaient se contenter de danser et chanter
    en guise de nourriture.
     
    Ils n’avaient pas non plus de quoi se vêtir,
    aussi les sept frères allaient nus,
    essayant d’échapper à la vue des indiens,
    du village d’a coté.
     
    La nuit seulement, en silence
    ils rampaient hors de leurs tepee
    et allumaient un grand feu, pour chasser le froid.
     
    Tout en contemplant les flammes,
    ils imaginaient faire un grand festin
    et dansaient ensuite, dans la nuit jusqu’a l’aube.
    un soir, l’aîné dit a ses frères
    nous sommes devenus très faibles et affamés,
    allumons un feu de conseil!
     
    Très longtemps ils sont restés là ;
    sans un mouvement , sans un mot ,
    autour du feu.

    LA LÉGENDE INDIENNE DES SEPT FRÈRES


     
    puis le plus jeune rompit le silence .
    “Ce monde est un mauvais endroit ,
    nous pourrions nous changer en rocher,
    ainsi nous aurions la paix.”
     
    “Le rocher c’est la mort ,
    devenons des grands arbres
    dit un autre frère.
     
    “L’orage pourra nous abattre ,
    devenons de l’eau, ainsi personne
    ne pourra nous faire du mal”
     
    “et le soleil, qu’est ce que tu en fais ?”
    “Devenons plutôt la nuit,
    elle, elle nous a toujours protégés.”
    répond le cinquième frère.
     
    l’aîné prit la parole,
    “tout passe inlassablement”
    et levant la tête, il reprit;
    “Si nous nous changions en étoiles,
    pour briller éternellement dans cette immensité.”
     
    Les garçons se réjouirent .
    Oui , ils allaient devenir des étoiles.
                          
    Ils jetèrent tout le bois dans le feu,
    qui devint immense et illuminait toute la prairie
     
    les sept frères se prirent par la main,
    et se mirent lentement à danser une ronde.
     
    À chaque pas , leurs fatigue semblait s’évanouir.
    Leurs talons frappaient le sol de plus en plus vite.
    Déjà c’est à peine s’il touchaient terre .

    LA LÉGENDE INDIENNE DES SEPT FRÈRES


    Puis se tenant toujours par la main, tournoyant,
    ils s’élèvent dans les airs, toujours plus haut.
     
    Les sept frères s’arrêtent enfin de danser,
    et contemplent le ciel nocturne, les enveloppant.
     
     
    ils voient sept wigwams féeriques,
    ils y courent , chacun vers le sien
     
    à l’intérieur de superbes vêtements d’or
    et de multiples merveilles les attendent.
     
    Chacun des jeunes indiens se vêtit
    et sortit devant le tepee.
     
    Leurs vêtements étaient pareils, ruisselant d’or.
     
    L’aîné prit la parole;
    “le grand esprit a accompli notre vœu,
    nous sommes devenus des étoiles”
    depuis lors , les jeunes indiens ,lèvent les yeux vers le ciel
    et contemplent une nouvelle constellation :
    les Pléiades.
     

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  • LA LÉGENDE DES BISONSLégende des LA LÉGENDE DES BISONS


    Auparavant, les bisons mangeaient les hommes. Il y eut alors un conseil organisé par la pie et le faucon, amis de l’homme, qui décida qu’une course serait organisée parmi les animaux et que les vainqueurs mangeraient les battus.

    La pie et le faucon représenteraient les hommes.


    Le circuit prévu était long, il faisait le tour de la montagne. Le bison le plus agile s’appelait Neika (tête agile) et il était sûr de gagner la course. Tous les animaux et tous les oiseaux se couvrirent de peinture pour la course et c’est pour cela que depuis ce temps ils portent de jolies couleurs.
    
Ils s’élancèrent et coururent le plus vite possible. Tous les petits oiseaux, tortues, lapins, coyotes, loups, mouches, fourmis, insectes et serpents furent vite distancés…
    
A l’approche de la montagne, le bison était en tête ensuite venaient la pie et le faucon, et le reste des animaux s’étirait le long du chemin dans un nuage de poussière.
    
Autour de la montagne le bison mena la course, mais près de l’arrivée les deux oiseaux foncèrent  et gagnèrent la course pour les hommes.
    
Le bison dit alors à ses petits de se cacher des hommes, car ils allaient sans doute les chasser, et ils mangèrent de la chair humaine pour la dernière fois. Les jeunes bisons firent cela en plaçant la viande devant leur poitrine en dessous de leur gorge.
    
C’est pourquoi nous ne mangeons pas cette partie du bison.

    Depuis ce jour, les Cheyennes chasse le bison.
Comme les oiseaux, amis des hommes les avaient aidés, ils ne les mangent pas mais ils portent leurs jolies plumes comme parure.

    Légende Cheyenne

     

     

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  • LÉGENDE OKWAHO

     

    Si je me souviens bien, cela arriva il y a très, très longtemps, dans la période du premier Conseil des Sages de la longue maison. Cette longue maison servait aussi aux cérémonies importantes de la Nation. Ces cérémonies étaient gardées secrètes et hors d'atteinte des enfants qu'on jugeait pas assez matures. Evidemment, les enfants,( incluant le fils du chef,) n'étaient pas tellement contents d'être mis à part de ces cérémonies.
     

    Donc un jour, le fils du chef eût une idée... Il rassembla tous les autres enfants et expliqua alors son plan: "Comme il ne nous est pas permis de participer avec les adultes aux cérémonies sacrées, nous en auront une qui sera nôtre. Nous irons à un endroit donné à la plage et nous emmèneront de la viande, du maïs et autres bonnes choses pour les offrandes et le repas sacré. L'un d'entre nous battra le tambour pour nos danses et de cette manière, nous rendrons honneur et grâce à nos ancêtres".

     
    À ce discours, tous les enfants applaudirent à cette brillante idée et se préparèrent pour ce jour spécial. Les filles ramassaient des citrouilles, des fèves et du maïs pendant que les garçons trouvaient un moyen de chaparder un peu de viande de chasse prise par leurs parents ou allaient à la rivière pêcher.

     
    Quand tout fut prêt, ils se donnèrent rendez-vous pour la prochaine Lune pleine, se promettant de faire de cette fête la plus belle que les ancêtres n'auraient jamais vue. Cependant, ils ignoraient les côtés spirituels des préparatifs comme, les rites de purification et la sudation afin de purifier le corps avant de marcher sur un sol sacré.

     
    La Lune pleine ne tarda pas à se montrer et, cette même nuit, le fils du chef alla quérir tous les autres enfants, se donnant rendez-vous à la sortie du village. Une heure après, une file d'enfants dévalait la colline vers la plage, tous étant revêtus de leurs plus beaux atours et transportant chacun les aliments et instruments de la cérémonie.

     
    Ils marchèrent un certain temps le long de la rive et, le fils du chef alors décida de s'arrêter à un endroit herbeux entouré de belles pierres, comme si elles étaient là pour la fête.

     
    Les filles allumèrent donc le feu et commencèrent à cuisiner les repas... Après avoir mangé, oubliant les offrandes, les tambours commencèrent à battre et ils entamèrent une danse désordonnée parce qu'ils n'en avaient apprise aucune. Pour eux, tout se déroulait comme un jeu comme tout enfant pouvait imaginer.

     
    Ce qu'ils ignoraient, c'est que le sol qu'ils avaient choisi pour la cérémonie se trouvait être la tombe d'un Chaman puissant, longtemps oublié mais, qui fut un grand héros durant sa vie. Son esprit s'éveilla en entendant les sons un tant soi peu discordants qui émanaient des tambours et des gosiers des jeunes chanteurs.

     
    Son esprit fit donc surface, curieux de savoir d'où venait ce tintamarre et vit ce que faisaient les enfants. Amusé d'abord par la scène mais aussi très concerné de voir les cérémonies prendre une tournure clownesque, il apparut soudainement aux enfants qui, effrayés, lâchèrent tous leurs gréements...

     
    Le Chaman dit avec un ton sérieux: "Arrêtez ce que vous faites de suite mes enfants, ce n'est pas bien et vous ne vous êtes pas préparés pour cette tâche! Prouvez votre valeur en étant avec vos parents, aidez-les dans leurs tâches pour alléger leurs journées et apprenez d'eux les vrais gestes à poser pour une telle cérémonie et, surtout comment vous purifier avant l'événement."

     
    Le chaman disparut comme une fumée qui se disperse... Les enfants acceptèrent les paroles de ce sage esprit et retournèrent vers leurs parents et devinrent studieux et dociles en toutes choses. Deux années passèrent et les enfants étaient tous presque à l'adolescence et avaient bien appris de leurs parents et grand parents. Malgré tout ça, on leur refusait l'accès aux cérémonies secrètes...

     
    Un beau matin, à l'aube, le fils du chef s'éveilla et s'en alla éveiller tous les autres, leur disant qu'ils étaient fin prêts pour les cérémonies. Avec vêtements, provisions et instruments en main, ils retournèrent au site où ils avaient vu le puissant esprit du chaman.

     
    Ils se préparèrent bien, les garçons pratiquèrent le rite de purification puis, préparèrent la tente de sudation afin de terminer leurs préparatifs, ils offrirent alors de magnifiques sacrifices... Les filles, de leur côté, parfumèrent leurs cheveux d'abord brossés au foin d'odeur avec des herbes essentielles et ornèrent leurs cheveux de belles plumes placées en " queue de lapin ". Alors un des garçons, qui avait appris comment chanter les chants et battre la mesure, entonna le premier chant d'honneur, démarrant ainsi la danse sacrée...

     
    Ils dansèrent longtemps, animés par un cœur pur et un esprit clair et illuminés par la pureté de chacun de leurs pas. L'esprit du chaman apparut d'abord, avec un sourire de pleine satisfaction tout vêtu de beaux atours ainsi que, un à un, d'autres esprits des environs.

     
    Beaucoup étaient de grands héros, même Hiawa-Tha, le plus grand de tous, y était. Ils s'assirent donc tous autour des enfants et se mirent à briller d'une intense et étrange lumière bleutée. Les enfants étaient en transe parfaite, leurs esprits étaient parfaitement élevés vers les cieux et, miraculeusement, tout en dansant, ils s'élevaient tout doucement !

     
    Une vieille femme passant par là vit cette belle vision où les enfants dansaient dans le ciel, continuant toujours de monter. Ils montèrent, montèrent toujours plus haut jusqu'à devenir de brillants petits points dansant dans les cieux: les Pléïades étaient nées, les fameuses étoiles dansantes de la Constellation d'Orion.

     
    Ayant aperçu la vieille femme, le chaman vint vers elle en souriant et lui dit: " Ne crains ni ne pleure pour ces enfants, vieille femme, ils ont achevée leur mission d'apprentissage et d'obéissance; ils ont été attentifs envers leurs parents lorsque leur fut expliquées les façons de faire les cérémonies. Ils furent de parfaits enfants! Ne les pleurez pas parce que le Grand Esprit leur a accordé de cette façon l'immortalité. Ils seront désormais un exemple pour tous les autres enfants. "

     
    Depuis ce temps-là, tous font partie des grandes festivités et des cérémonies, plusieurs furent aussi créées pour les jeunes et moins jeunes. Même le plus petit bébé fait partie du tout, chacun se remémorant ce chant de la pureté de ces enfants des Pléïades chanté par tant de mères iroquoises parce qu'elles se rappellent de l'importance d'être tous une seule entité lors des danses spirituelles et traditionnelles.


     
    On peut voir, encore aujourd'hui, ces magnifiques étoiles qui continuent à danser sans arrêt. Quelquefois, une nouvelle étoile y brille, sans doute un autre enfant qui a atteint cet état de grâce unique... Qui sait?

     

     

     

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  • LARMES  D'APACHES

    Larmes d’Apache


    Les Apaches regardaient la plaine, dans le lointain

    
Leurs corps fatigués, affamés, leurs cœurs brisés


    Ils ne voyaient aucun bison pour assouvir leur faim

    
Comment pourraient ils nourrir leurs familles décimées


    Les bisons avaient été exterminés par les hommes blancs

    
Et leur terre était devenue un désert sans vie

    
Les Apaches commencèrent alors à chasser le bétail des migrants

    
Et furent vite accusés de très graves délits
    Les soldats suivirent la trace des troupeaux

    
Et décidèrent d’attaquer les Indiens sournoisement
Ils lancèrent leurs fusils un matin, très tôt

    
Et tuèrent cinquante Apaches en peu de temps


    Les Indiens furent surpassés par cette force sauvage


    Sans armes, ils ne pouvaient résister

    
Beaucoup furent gravement blessés au cours du carnage

    
Ils courraient, alors que leurs cœurs saignaient
    Ne sachant où s’enfuir, ils gravirent une falaise escarpée


    Mais ils se retrouvèrent prisonniers de leur abri improvisé

    
Et plutôt que de subir une défaite sûre, sans dignité


    Ils préférèrent se jeter dans le vide, devant leurs femmes terrifiées


    Une voix descendit alors des cieux


    Je n’aurais pas du faire ses montagnes si hautes

    
Dit le Grand Esprit en regardant les malheureux

    
Que puis-je faire pour réparer ma faute


    Il fut si ému face aux pleurs et au chagrin des femmes


    Qu’il transforma leurs larmes en pierres précieuses


    Et le sable, rougi de sang, devint sanctuaire des âmes

    
Et se couvrit de milliers de pierres Obsidienne merveilleuses


    Ainsi naquit la vieille légende qui dit la chose suivante


    Si vous tenez une pierre « larme d’Apache » dans vos mains

    
Votre cœur ne souffrira plus, vos larmes seront absentes

    
Car les femmes Apaches auront pris tous vos chagrins

     

     

     

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  • Légende du Maïs

    Il était une fois une femme Sioux qui cueillait du mais dans un champ afin de le stocker pour l’hiver.

     Elle passait de tige en tige en arrachant les épis soigneusement puis en les mettant dans sa robe repliée.

     Quand elle eut terminé et quelle s’apprêtait à partir, elle entendit une petite voix fragile, comme celle d’une enfant, qui pleurait et disait

     « ne me laisses pas, ne t’en vas pas sans moi »

    La  femme fut très étonnée, et se demanda de quel enfant il pouvait bien s’agir et qui avait bien pu perdre son bébé dans le champ de mais.

    Elle défit le pli de sa robe dans laquelle elle avait inséré le mais et retourna dans le champ mais ne trouva rien.

    Alors qu’elle s’en allait à nouveau, elle entendit la petite voix

    « ne me laisses pas, ne t’en vas pas sans moi »

    Elle chercha alors pendant longtemps et tout à coup dans un coin éloigné du champ de mais, caché sous une feuille, elle découvrit un petit épi de mais.

     C’était lui qui avait gémi.

    C’est pourquoi depuis lors, toutes les femmes indiennes ont récolté très soigneusement le maïs, afin que même le plus petit morceau de cette nourriture succulente ne soit négligé ou gaspillé, ce qui déplairait au Grand Esprit.

     



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  • L' ARC EN CIEL

    L'Arc-en-Ciel !

    Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer.
     
    Chacune prétendait qu’elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée !

    Elles se vantaient, à haute-voix, chacune étant bien convaincue d’être la meilleure. Le bruit de leur querelle s’enfla de plus en plus.

    Soudain, un éclair d’une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné de roulements de tonnerre.

    La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer.

    Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes près des autres.

    La pluie prit la parole :

    "Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l’autre, ne savez-vous pas que c’est le grand esprit qui vous a faites toutes, chacune dans un but particulier, uniques et différentes ?

    Il aime chacune d’entre vous, il a besoin de vous toutes.

    Joignez vos mains et venez à moi.
     
    Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel, pour vous montrer qu’il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu’il est avec vous, et comme un signe d’espérance pour demain…".

    Ainsi, chaque fois que le grand esprit envoie une pluie pour laver le monde, il place l’arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l’apercevons nous devrions nous rappeler qu’il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns les autres et le louer de notre merveilleuse complémentarité.

    Légende amérindienne

    L' ARC EN CIEL

     

     

     

     

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  • LE PETIT OISEAU

    LE PETIT OISEAU

     


    Cela se passe au Canada, au Québec, il y a très très longtemps.


    L'automne était déjà bien avancé... Il commençait à faire froid... très froid...


    Un petit oiseau qui devait retourner dans des contrées plus chaudes se retrouva les ailes cassées...


    Il ne pouvait plus voler... Alors, en sautillant il se retrouva dans une grande forêt... La neige commençait à tomber drue... Il voulait demander un refuge aux arbres pour passer l'hiver se réchauffer et se soigner.


    Chemin faisant, il rencontra un tremble. Il lui dit : « Kwei kwei, je voudrais trouver refuge dans tes branches afin de passer l'hiver, car vois-tu, j'ai les ailes cassées et je ne peux pas retourner chez moi et j'ai besoin de me soigner ».


    Le tremble lui répondit : « Je ne peux pas, tu vas salir mes branches et mes feuilles alors vas-t-en, je n'ai pas besoin de toi. Vas-t'en ».


    Alors, le petit oiseau s'en alla sautillant, il y avait de plus en plus de neige et il avait froid... de plus en plus froid.
    Il rencontra un bouleau et lui dit : « Kwei kwei, je voudrais trouver refuge dans tes branches afin de passer l'hiver, car vois-tu, j'ai les ailes cassées et je ne peux pas retourner chez moi et j'ai besoin de me soigner ».


    Le bouleau lui répondit : « Je ne peux pas, tu vas salir mes branches et mes feuilles alors vas-t-en, je n'ai pas besoin de toi. Vas-t'en ».


    Le petit oiseau avait de plus en plus froid et de plus en plus de mal à sautiller dans la neige épaisse mais il continua son chemin.


    Il rencontra alors un érable qui à cette époque de l'année avait de belles feuilles rouges et il lui dit : « Kwei kwei, je voudrais trouver refuge dans tes branches afin de passer l'hiver, car vois-tu, j'ai les ailes cassées et je ne peux pas retourner chez moi et j'ai besoin de me soigner ».


    L'érable lui répondit : « Je ne peux pas, tu vas salir mes branches et mes belles feuilles alors vas-t-en, je n'ai pas besoin de toi. Vas-t'en ». Le petit oiseau continua, de plus en plus épuisé. La neige, le froid, le vent du nord...


    Alors, il rencontra un mélèze, il avait de belles épines bien chaudes et il lui dit : «Kwei kwei, je voudrais trouver refuge dans tes branches afin de passer l'hiver, car vois-tu, j'ai les ailes cassées et je ne peux pas retourner chez moi et j'ai besoin de me soigner ».


    Le mélèze lui répondit : « Je ne peux pas, tu vas salir mes branches et mes belles épines alors vas-t-en, je n'ai pas besoin de toi. Vas-t'en ».


    Le petit oiseau était désespéré... S'il ne pouvait s'abriter et se réchauffer, il allait mourir de froid et de faim, il avança encore un peu et se reposa au pied d'un grand arbre, c'était un sapin. Mais il ne demandait rien car les réponses des autres arbres de la forêt l'avaient découragé.


    A un moment donné, il commençait à s'endormir en pensant qu'il n'allait pas se réveiller et qu'il allait rejoindre le Créateur, il entendit une voix qui lui disait : " Que fais-tu là, petit oiseau, tu m'as l'air bien mal en point ? " C'était le sapin qui lui parlait.


    «Kwei kwei Sapin, je voulais trouver refuge dans les branches d'un arbre de la forêt afin de passer l'hiver, car vois-tu, j'ai les ailes cassée et je ne peux pas retourner chez moi et j'ai besoin de me soigner mais, pas un arbre n'a voulu de moi. Je crois que je vais mourir ici ».


    Le sapin lui répondit : « Montes vite dans mes branches épaisses, abrites toi et réchauffes toi. Je vais soigner tes ailes avec ma sève et tu pourras attendre le printemps. ».


    Alors le petit oiseau grimpa du mieux qu'il put et se blottit au cœur du sapin. Le sapin soigna ses ailes et l'hiver passa.


    Le printemps arriva et le petit oiseau se sentait bien, il avait repris des forces grâce au sapin. Mais il était temps pour lui de retourner vers le sud.


    Alors il dit au sapin : « Sapin, je te remercie de m'avoir abrité et soigné mais l'heure est venue pour moi de partir vers le sud pour retrouver ma famille. Avant de te quitter, je t'ai fait en cadeau que tu découvriras au prochain automne ». Et il s'envola vers le sud...


    L'automne arriva et il se passa une chose étrange dans la forêt qui n'était jamais arrivé : · Le tremble fut le premier à perdre ses feuilles · Ensuite vint le tour du bouleau · Puis celui de l'érable qui perdit ses belles feuilles rouges · Et enfin du mélèze qui pourtant lui aussi avait de belles épines rouges · Quant au sapin, il fut le seul à garder des belles et chaudes épines vertes


    Et depuis ce temps là, tous les arbres de la forêt perdent leurs feuilles en automne sauf le sapin.


     

     

    LE PETIT OISEAU

     

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  • SUNKE  WAKAN

    Il fut un temps où les sioux n’avaient pas de chevaux. Leurs travois étaient tirés par de gros chiens, forts et intelligents.

    Notre peuple vivait alors en paix avec les animaux et des bisons venaient parfois brouter l’herbe autour des tipis. Ils arrivaient de nuit et repartaient quand la fumée s’élevait au petit matin.

    C’était un signe du Grand Mystère pour nous montrer qu’il pourvoyait à nos besoins et parfois un bison composait notre repas du jour.

    Un matin, les sioux sortirent de leurs tipis et, tandis que les bisons qui broutaient s’éloignaient rapidement, un étrange animal resta sur place, continuant à se nourrir de l’herbe regorgeant de rosée

    Il avait l’air trés doux et ne prêtait pas attention aux guerriers qui le regardaient, stupéfaits. Personne n’osait s’approcher, ignorant s’il mordrait, ruerait ou pire, s’enfuirait. Tout le monde restait pétrifié mais cela ne le troublait pas .

    La tête de cet étrange animal n’était pas hirsute comme celle des bisons . Ses yeux étaient grands et brillants comme ceux des biches, et ses longues pattes se balançaient gracieusement.

    Alors des chasseurs s’approchèrent avec une corde qu’ils lancèrent en direction de l’animal mais celui-ci s’esquiva. Relevant la tête, il s’éloigna de quelques pas, sans paraître effrayé, mais plutôt agacé d’avoir été dérangé.

    L’élégance qui se dégageait de lui lorsqu’il s’enfuyait était surprenante. Il ne ressemblait ni au bison, ni au daim, ni au loup, mais était plus éclatant que tous.

    La corde s’enroula enfin autour du cou de l’animal. Il sembla n’en être que plus paisible et se tint immobile tandis qu’un homme se hasardait à le caresser doucement.

    Aussitôt, il replongea la tête dans l’herbe. L’admiration pour cette créature merveilleuse ne fit que croître. Chacun voulait maintenant la toucher. Finalement, un guerrier eu le courage de monter sur son dos.

    Tout le monde se mis à pousser des cris de joie. Cet animal prodigieux ne pouvait être qu’un don du Grand Mystère !

    Et quand fut venu le moment de lui donner un nom, les sioux qui aimaient et respectaient leurs chiens lui donnèrent celui de Sunke Wakan.

    Depuis ce jour, le cheval est « Chien Sacré » ou « Chien Mystère » pour les sioux.



    Luther Standing Bear (Stories of the Sioux)


     

     

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  • SOMBRE DRAME DANS LE FIRMAMENT !!!! .....

    Les Anciens savaient fort bien que les changements dans le ciel étaient l'œuvre des dieux, des démons, et des êtres surnaturels.

     "Regardez en l'air", disaient-ils, "et vous verrez s'y dérouler des drames, des jeux, et des cérémonies rituelles..."

    Ainsi faisaient les Indiens d'Amérique, quand ils se reposaient des fatigues de la chasse autour des feux de camps, ils suivaient des yeux la course de la Grande Ourse dans les cieux Nordiques.

     Tout au long du printemps, 3 chasseurs déguisés en étoiles ordinaires suivaient la piste du gibier céleste qui vagabondait sans méfiance.

     A l'été, la grande constellation commençait à s'affoler, car elle avait senti ses poursuivants, la chasse commençait pour de bon.

     A l'automne, les flèches atteignaient leur cible; le sang de la Grande Ourse colorait les arbres de reflets rouges. Les feuilles cramoisies tombaient et l'année s'éteignait en même temps que la bête.

     Pendant tout l'hiver, l'Ourse dormait d'un sommeil de mort pour mieux ressusciter au printemps suivant.

     

     

     

     

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