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Par REBECCADIX le 9 Juin 2014 à 15:39
L’homme croit quelquefois qu’il a été crée pour dominer, pour diriger.
Mais il se trompe, il fait partie seulement d’un tout.
Sa fonction ne consiste pas à exploiter, mais à surveiller, à être régisseur.
L’homme n’a ni pouvoir ni privilèges, seulement des responsabilités.
(Oren Lyons, Iroquois Onondaga)
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Par REBECCADIX le 4 Juin 2014 à 17:04
Il y a longtemps, bien longtemps - personne ne sait vraiment combien de temps - le Lapin était un guerrier courageux et sans peur. Il s'était lié d'amitié avec Oeil qui marche, la sorcière. La sorcière et le Lapin passaient beaucoup de temps ensemble à jaser et à partager leurs expériences. Ils étaient des amis très proches.
Un jour, alors qu'ils marchaient, ils s'arrêtèrent sur la piste pour se reposer. « J'ai soif », laissa échapper le Lapin. Oeil qui marche cueillit une feuille, souffla dessus et donna une gourde d'eau au Lapin. Le Lapin but avidement mais ne dit pas un seul mot. Puis, le Lapin dit: "J'ai faim". Oeil qui marche ramassa une pierre, souffla dessus et la changea en navet qu'elle donna à son ami. Le Lapin prit une bouchée, goûta, et mangea tout le navet avec appétit. Mais, une fois de plus, il ne dit pas un mot.
Les deux amis continuèrent leur petit bonhomme de chemin sur la piste qui menait à la montagne. Alors qu'ils étaient presque rendus au sommet, le Lapin trébucha, tomba et roula jusqu'en bas. Quand Oeil qui marche le rejoignit, le Lapin avait bien piètre mine. Elle utilisa un de ses baumes magiques pour le délivrer de ses douleurs et rebouter ses os brisés. Le Lapin ne dit pas un mot
Plusieurs jours passèrent et Oeil qui marche se mit à chercher son ami. Elle chercha partout, mais il restait introuvable.À bout d'idées, Oeil qui marche arrêta ses recherches. Puis, elle croisa le Lapin tout à fait par hasard.
"Lapin, pourquoi te caches-tu ? Pourquoi m'évites-tu ?" demanda la sorcière.
"Parce que j'ai peur de toi. J'ai peur de la magie", répondit le Lapin tout tremblant. "Laisse-moi tranquille!"
"Eh bien!, répliqua Oeil qui marche, j'ai utilisé mes pouvoirs magiques pour te soulager et voilà que tu me tournes le dos et refuses mon amitié."
"Je ne veux plus rien savoir de toi ni de tes pouvoirs", rétorqua le Lapin sans même porter attention aux larmes que ses propos suscitaient chez Oeil qui marche. "J'espère que je ne te retrouverai plus sur mon chemin et que je ne te reverrai jamais."
"Lapin, dit Oeil qui marche, nous étions jusqu'à maintenant de bons amis et de vrais camarades, mais c'est tout à fait fini. Je pourrais bien te détruire sur-le champ, mais en souvenir du passé et des bons moments que nous avons partagés, je n'en ferai rien. Pourtant, je te jetterai un sort, à toi et à ceux de ta race. Dorénavant, vous parlerez tant et si bien de vos peurs qu'elles se réaliseront toutes. Poursuis ton chemin car les douces médecines qui nous liaient d'amitié sont rompues."
Et depuis ce temps, le Lapin attire les objets de ses peurs. Il se promène en criant:
"Aigle, j'ai peur de toi." Si l'Aigle ne l'entend pas, il crie plus fort: "Aigle, laisse moi tranquille!"
L'Aigle, l'ayant enfin entendu, s'amène et n'en fait qu'une bouchée.
Le Lapin appelle ainsi les lynx, les loups, les coyotes et même les serpents jusqu'à ce qu'ils viennent
.Comme l'illustre cette histoire, les adeptes de la médecine du lapin ont si peur des maladies et des tragédies, qu'ils attirent ce qu'ils craignent afin d'en tirer des leçons. Le message est celui-ci : ce que vous craignez le plus, vous le vivrez.IMAGE ET TEXTE PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 4 Juin 2014 à 16:48
"Au commencement, la sagesse et la connaissance avaient été données
aux animaux, car le Grand Esprit ne parlait pas directement à l’homme.
Il envoya certains animaux pour dire aux hommes
que c’était à travers ces bêtes, les étoiles, le soleil et la lune
que les êtres humains devaient apprendre."
Il y a bien longtemps
Au pays du peuple appelé les Quileute
Une pluie battante, la grêle el la neige tombaient
Le vent féroce de l’arctique soufflait violemment
Les grêlons étaient si gros
Que beaucoup de Quileute furent tués
Les survivants mourraient de faim et étaient faibles
Ils avaient perdu la volonté de continuer à vivre
De violentes tempêtes avaient soufflé sur les côtes
Détruisant toutes les récoltes
Les hommes Quileute ne pouvaient plus pêcher
Car une glace épaisse avait recouvert les rivières
A la fin le Chef des Quileute hurla au Grand Esprit
Aide mon peuple à survivre, envoie nous un signe
Et si ce n’est pas le cas, notre peuple va périr
Notre destin est entre tes main Grans Esprit
Tout à coup survint un énorme bruit effrayant
Et des éclairs de lumière blanche déchirèrent la nuit
Les Quileute regardèrent apeurés les cieux
Et virent une gigantesque créature montant très haut
Cet oiseau était énorme avec des yeux rougeoyants
Ces ailes étaient comme des voiles de plumes
Et entre ces serres massives et acérées
Se trouvait une grosse baleine noire.
Soudainement cet oiseau tonnerre envoyé par le Grand Esprit
Déposa la baleine sur le sable près de la mer démontée
Ensuite il s’éleva et partit rapidement
La tribu avait été sauvée, les Indiens étaient remplis de joie
L’oiseau tonnerre et la baleine avaient sauvé les Quileute de la mort
Jamais ils n’oublieraient ce cadeau envoyé par le Créateur
Aujourd’hui encore ils construisent de grand totems
Représentant l’oiseau tonnerre
Pour que les futures générations puissent toujours se souvenir
By Mr Ed (Traduction)
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Par REBECCADIX le 29 Mai 2014 à 16:29
Chez le Peuple Algonquin "Anishnabe" comme dans la plupart des Nations Amérindiennes à Travers les Amériques: Les Femmes sont de Précieuses Porteuses d'Eau...
Toutes les Femmes sont les Filles de la Terre parce que la Terre donne naissance à tout ce qui vit, nous protège et nous nourrit. Par sa naissance la femme, chez les Amérindiens, est sacrée parce qu'elle continuera de donner la vie, protégera et nourrira tout comme sa mère la Terre. Dans la Tradition Amérindienne Toute les Femmes sont sacrées et respectées comme étant les Filles de la Terre car elles sont toutes, et ce dès leur naissance, des "Femme Médecine". Les Femmes Médecine ou Medecine Woman sont des guérisseuses d'Âmes et d'Esprits autant que des porteuses du remède essentielle à toutes maladies "L'Amour inconditionnel Maternelle".
Portant en elle l'eau sacré dans lequel tout être en devenir baigne pendant neuf mois avant de naître, elle est Porteuse de L'Eau sacré de la Terre. L'eau donne la Vie et nous permet de Survivre, la Femme est donc Une Porteuse d'Eau et c'est pour cette raison qu'elle à le don innée de purifier l'eau (de la bénir en fait). Lorsque la Femme va chercher de l'eau à la source pour abreuver les membres de la tribu, elle prend quelques secondes pour se ressourcer et entrer en prière, au moment ou elle "cueille" l'eau, la femme se remplie d'Amour ou fait une prière pour apporter Santé et/ou Paix afin que l'eau absorbe cette demande afin d'exaucer celui ou celle qui l'a boira... C'est la raison pour laquelle se sont les femmes qui vont chercher l'Eau et non les hommes. Chez les Amérindiens tout à sa raison d'être pour l'harmonie, l'équilibre et la survit de tous. Tous les Gestes qu'ils posent sont d'une grande valeur... et chaque petits gestes comptes. On en est très loin dans notre société "moderne"...
Ce rituel, très simple, peut être pratiqué tout les jours, même si l'eau qui coule est celui du robinet, on peut propager l'Amour, la Paix et la Santé à Grande Échelle par un simple verre d'Eau ou une bonne tasse de Café le Matin. A vos Robinets mes soeurs et tous en coeur on se concentre sur l'Amour, la Paix et l'Harmonie, l'Équilibre la Santé de nos Familles et tout autour de nous...TEXTES ET IMAGES PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 22 Mai 2014 à 09:42
Il était une fois un grand faucon, le plus grand des faucons qui aient jamais vécu sur Terre. Il était si grand que ses ailes faisaient de l'ombre à deux wigwams quand il volait au-dessus d'un village. Heureusement pour les hommes, il était bon et aimable envers ceux qui l'approchaient. Outre qu'il était gros, ce faucon était également très puissant. Il pouvait chanter un chant spécial et tous les faucons qui étaient sur le territoire venaient tenir conseil avec lui. Un autre attrapait tous les nuages de pluie qui se trouvaient dans le voisinage et les amenait jusqu'à lui. On disait même qu'il avait un chant qui faisait sauter les souris et les lapins dans ses serres quand il tournoyait près de la terre. C'était un faucon qui avait un grand pouvoir.
Ce faucon était si puissant que les Créatures du Tonnerre décidèrent un jour de lui donner un chant spécial qui, lorsqu'il le chanterait, lui permettrait de les amener jusqu'à lui. Elles lui dirent que pour chanter ce chant correctement, il devrait d'abord construire une hutte circulaire assez grande pour lui-même et tous les autres animaux qu'il voudrait inviter à l'écouter. Elles lui dirent qu'il devrait faire un autel circulaire d'une espèce particulière et y déposer des représentants des règnes minéral, végétal et animal. Elles lui dirent qu'il devrait remercier le Grand Esprit avant de chanter et se montrer reconnaissant envers les Créatures du Tonnerre qui partageaient leur pouvoir avec lui. Un été, il décida de chanter ce chant, aussi fit-il ce que lui avaient ordonné les Créatures du Tonnerre. Il invita quelques faucons, un aigle, deux corbeaux, un vautour, une orfraie à se joindre à lui dans le wigwam. Ils acceptèrent et quand le chant fut chanté et que les Créatures du Tonnerre furent venues, ils quittèrent tous le wigwam, sachant que le chant qu'ils avaient entendu leur avait conféré un pouvoir spécial.Le Grand Faucon avait accumulé des pouvoirs remarquables et un attouchement de ses ailes pouvait désormais guérir ses amis des plus graves blessures. Tout le pouvoir qu'il avait devint trop grand pour lui, si bien qu'au lieu de se souvenir de remercier chaque matin le Grand Esprit, il commença à s'enorgueillir et à chanter partout où il allait :"Je suis le plus puissant de tous les faucons. Je suis le grand Kaïk-Kaïk-Kaïk." Le Grand Esprit regardait le faucon et gardait patience, espérant qu'il se souviendrait. Mais il ne se souvint pas et devint de plus en plus orgueilleux. Un matin, il décida qu'il allait une fois encore chanter le chant des Créatures du Tonnerre de façon à obtenir encore plus de pouvoir. Il décida qu'il était si puissant qu'il n'avait pas besoin de prendre la peine de construire le wigwam et de faire les préparatifs qu'on lui avait recommandé de faire. Il ne se donna même pas la peine de remercier le Grand Esprit ou les Créatures du Tonnerre. Cette fois, il invita tous les oiseaux et tous les animaux afin qu'ils fussent les témoins de son pouvoir.
Dans son nid, au sommet du plus grand arbre des environs, il se mit à chanter son chant. Il prenait un air avantageux et se vantait tant et plus tandis qu'approchaient les Créatures du Tonnerre. Soudain un éclair jaillit de l'un des nuages et se transforma en une boule de feu au moment où il touchait le bout de l'aile du Grand Faucon. Tout aussi soudainement, la boule de feu et le faucon disparurent avant qu'aucun des autres animaux fût touché. Tous ceux qui étaient là regardaient autour d'eux, n'en croyant pas leurs yeux.
Le Grand Faucon se retrouva dans le ciel, devant le Grand Esprit. "Grand Faucon, dit le Grand Esprit, tu es devenu trop arrogant. Tu oublies de dire merci. Tu oublies les rituels que l'on t'a transmis. Puisque tu as offensé les Créatures du Tonnerre en abusant du présent qu'elles t'avaient fait, tu seras désormais leur serviteur. Tu resteras un grand et bel oiseau, mais tu ne pourras plus appeler le tonnerre. C'est lui qui t'appellera. Chaque fois que les Créatures du Tonnerre sortiront pour accomplir leur tâche, tu iras avec elles. Ainsi, ne tireras-tu pas vanité du regard des humains, tu seras toujours en partie caché derrière les nuages. Tu apparaîtras à certains comme une étrange formation nuageuse, et à d'autres comme une forme de flammes créée par l'éclair. Seuls ceux qui ont une très bonne vue te verront tel que tu es, l'oiseau de feu, l'Oiseau-Tonnerre. Va maintenant et sers ceux que tu as offensés jusqu'à ce que tu aies appris le plaisir qu'il y a à servir et à se souvenir de sa place dans l'univers.
" Et c'est ainsi que l'Oiseau-Tonnerre vient à exister.
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Par REBECCADIX le 14 Mai 2014 à 19:17
Le port des cheveux longs chez les Autochtones d'Amérique était sacré. Les cheveux longs, autant chez la femme que chez l'homme représentait le lien spirituel étroit qui existait avec Notre Mère la Terre, on peu ici voir une étroite similitue avec les "dreadlocks des Rastha" qui sont pour eu des antennes, les racines rejoignant la Mère notre Terre, autant que chez les amérindiens, le port des "dreadlocks Rasta" (tresses) revêt un importance spirituel et culturel beaucoup plus qu'une mode et est reconnu à travers les âges d'avant l'Égypte Ancienne. Les dreads (tresses) et cheveux longs traduisent ainsi un lien électif avec la création, Dieu ou le Grand Esprits (appelé-le comme vous voulez), ce recours référentiel aux traditions anciennes prend également un autre dimension avec le mythe de Samson, chez qui sa puissance et sa force réside dans la chevelure, lequel perd sa force herculéenne et tout contact avec Dieu, à la coupe de ses sept tresses par Dalila qui le trahit.
Chez la femme plus la chevelure étaient longues et abondantes plus étroit était son lien avec sa Terre-Mère en tant que fille de la Terre. Chez l'homme le port du cheveux longs était d'autant plus important car par le port du cheveux long, il faisait preuve de respect envers la Sagesse Spirituelle féminine innée chez toutes les femmes de sa tribu. En effet pour marquer l'importance qu'avait la femme à ces yeux il l'accompagnait spirituellement par le port des cheveux longs... entre autre ce que l'homme Autochtone apprenait dès son plus jeune âge était le respect de la Féminité dans toute sa Spiritualité et sa Grandeur, qui peut se résumé en cette phrase "Femme, tu es la fille de Notre Mère la Terre, et en tant que filles de la Terre tu en détient toute sa Sagesse et sa Spiritualité, par respect pour celle que tu représentes et afin de te suivre sur le chemin de la spiritualité je porterai, tout comme toi, mes cheveux longs." La femme pouvait attacher ces cheveux en tout temps sauf et celle-ci ne tressait ses cheveux que pour un port plus pratique, les laissant libre lors de cérémonies sacrées car pour les cérémonies sacrées elles devaient les porter pleine longueur afin de rejoindre, par la longueur de ces cheveux, la spiritualité de sa Mère la Terre. Dans certaines nations les cheveux sont comparés à des racines spirituelles de la Terre-Mère.
Il en va de même pour le port du bandeau autour de la tête, appelé communément "Bandanas"... dans la majorité des nations le port du bandeau autour de la tête est aussi un symbole sacré afin d'accompagner la femme. Toutes les traditions amérindiennes était construit sur "le cercle Sacré" : la Terre-Mère est ronde, toutes les planètes sont ronde et elles tournent en rond autour du soleil, la Grand-Mère Lune est ronde, le père soleil est rond, le soleil et la lune se remplace à tour de rôle, jour et nuit, en tournant en rond etc... La femme, par marque de respect envers sa Mère la Terre par le fait même envers "le cercle sacré" autant que pour indiqué sa compréhension profonde de sa propre spiritualité, portait autour de sa taille "le cercle de protection sacré" représenté par sa Jupe. La femme portait la Jupe ainsi l'homme par marque de respect envers la femme "Fille de la Mère-Terre" portait quant à lui le bandeau autour de la tête. Le port du bandeau n'était pas obligatoire en tout temps mais l'était dans toutes les cérémonies sacrées.
IMAGES ET TEXTE PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 7 Mai 2014 à 14:30
Légende de l'ancêtre du caribou[
C'est l'histoire d'un vieil homme qui sentait que sa fin approchait et qui en était très triste. Cet homme aimait tellement vivre. Il se rappelait le temps où il était jeune et fort et le plaisir qu'il ressentait à chasser le caribou. Il revivait en lui des moments de chasse incroyable. Il se disait qu'il lui fallait absolument voir un dernier caribou avant de mourir. Partir pour l'autre monde sans avoir vu un caribou serait manquer de respect envers le maître des espèces terrestres.
Il décida donc de quitter la demeure et d'aller loin de son village pour aller voir un caribou pour une dernière fois. Dehors, il commençait à faire vraiment très froid. Cela importait peu pour le vieil homme en comparaison à son rêve. Il n'avait pas encore vu l'animal qu'il désirait tant et commençait à se sentir faible. Il croyait que le caribou était caché, à l'abri du vent, à l'abri du froid. Le vieil homme sentait le froid s'introduire dans ses articulations. Il s'effondra alors au sol, face contre neige, la longue barbe déjà toute gelée.
Une peine l'envahit alors, sentant qu'il ne verrait jamais l'animal. Le maître créateur entendit les pleurs du vieil homme. Il comprit tout l'amour qu'il portait à la nature et particulièrement aux caribous.
Le maître créateur décida donc de nommer le vieil Innu « maître caribou ».
Le vieillard sentit toutes ses forces revenir et sa douleur disparut. Il devint alors le maître caribou. C'est pour cette raison que le caribou est blanc seulement sous la bouche. Il s'agit de la longue barbe du vieil Innu,.
Chaque chose et être est habité par des esprits. On peut également prendre comme preuve de ces légendes et mythes la grande présence des chamans à travers les différents peuples algonquiens. Ces chamans sont en fait ceux qui ont le pouvoir de communiquer avec les esprits ainsi que de les influencer pour qu'ils apportent la prospérité et la santé à leur village respectif. Pour communiquer avec les esprits, par exemple, les chamans effectuaient la tradition de la tente tremblante qui permet de communiquer avec les esprits des personnes décédéesTEXTE ET IMAGES PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 2 Mai 2014 à 13:55
LA LÉGENDE DU RATON LAVEUR OU POURQUOI COMPÈRE RATON HÉRITA UN JOUR D'UN COSTUME RAYÉ ET DE SOMBRES LUNETTES
Des nombreux légendes et mythes qui existent dans la culture algonquine, on peut nommer celle du raton laveur évoquant l'origine de ses taches noires ou brunes aux alentours des yeux ainsi que les rayures de sa queue.
Dans cette légende, il s'agit de deux vieillards qui habitent sur le bord d'un lac dans une petite cabane. Puisque les deux hommes sont pratiquement aveugles, ils se sont installés une corde qui relie la cabane au lac pour être capable d'aller chercher de l'eau. Le raton-laveur (animal considéré comme farceur), voyant l'occasion d'une bonne blague à faire, va enlever l'extrémité de la corde du lac et l'emmène ailleurs, là où il n'y a pas d'eau. Le matin donc, un vieillard se lève et tente d'aller chercher de l'eau. Évidemment, au bout il n'y trouve que de la poussière et des roches. Il retourne donc voir son comparse et lui explique la situation. Pendant ce temps, le raton-laveur reprend la corde et la remet dans le lac. Alors le deuxième vieillard, qui ne croyait nullement le premier, sort de sa cabane, suit la corde et arrive au lac. Les deux hommes entament une dispute tandis que le raton-laveur s'esclaffe. Nanabush, un esprit vénéré par les Algonquins, apparaît alors et explique aux deux hommes ce qui s'est passé avec le raton laveur dans les mains. Les deux hommes, pour se venger, décident donc de prendre de la suie du feu et de lui faire deux belles marques sous les yeux. Ils continuent ensuite en passant la queue du raton au-dessus du feu en le balançant, ce qui fit ses belles marques rayées.La morale de cette légende, telle qu'expliquée par le conférencier, est de toujours respecter ses aînés et de ne pas tenter de rire d'eux.
On peut remarquer plusieurs éléments habituels dans cette histoire qui refont surface dans la plupart des légendes algonquines. Tout d'abord, les vieillards reviennent souvent dans ces contes car il y a une grande notion de respect. Il y aussi l'insertion d'un élément naturel, plus fréquemment un animal ou encore un arbre/plante, car, comme expliquée ci-haut, ils font partie intégrante de la vie. On peut ensuite voir apparaître un esprit, dans ce cas-ci Nanabush, car les esprits inspirent la sagesse et viennent réparer la situation en tort. De plus, bien évidemment, toute légende se termine par une morale ou une leçon de vie, que ce soit dans la culture algonquine ou dans toute autre nation ou ethnie.TEXTE ET ILLUSTRATIONS PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 30 Avril 2014 à 17:08
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n'es pas fou ? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. » .
« Nous avons le sentiment que ce que nous faisons n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. Mais cet océan ne serait pas ce qu'il est sans cette goutte d'eau.» - Mère Theresa
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