• TSOHANOAI & ESTSANATLEHI.

    TSOHANOAI & ESTSANATLEHI.

    Tsohanoai - "Porteur du Soleil ", est l'esprit-soleil des Navajos.

    
Dans certains mythes, il est dépeint comme un homme portant le soleil sur son dos.Dans d'autres, il est représenté comme un guerrier à cheval (le cheval bleu du ciel) portant le soleil comme son bouclier étincelant. A la nuit tombante, son voyage terminé, il rejoint sa femme, la déesse de saison Estsanatlehi, dans sa maison carrée à l'ouest. Il est considéré comme le créateur de tous les animaux et en particulier du gros gibier qui nourrissent les Navajos. Son père est le dieu de la lune Tklehonoai et ses fils sont le dieu guerrier Nayanazgeni et le dieu de la pêche Tobadzistsini.


    Tsohanoai n'est jamais représenté dans l'art ou dans les danses tribales comme le sont les autres esprits.

     


    Son épouse .
    Estsanatlehi «La femme qui change».

    
Parfois appelée une déesse de la Terre, mais c'est plutôt divinité des saisons des Navajos. Toute l'année son apparence change passant de la jeunesse à la maturité et de la maturité à la vieillesse comme les saisons changent du printemps à l'été à l'automne puis à l'hiver.


    Chaque hiver, elle devient vieille et faible, mais avec l'arrivée du printemps elle retrouve sa jeunesse et sa vigueur. C'est la divinité la plus respectée des Indiens Navajo.


    Finalement Estsanatlehi vit sur les grandes eaux à l'ouest de la maison carrée de son mari, le esprit-soleil Navajo, Tsohanoai, qui vient la rejoindre chaque nuit, quand son voyage quotidien à travers le ciel est terminé.

    TSOHANOAI & ESTSANATLEHI.

     

    TEXTE ET IMAGES PRIS SUR LE NET

     


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  • LES MI'KMAQ QUI ONT ÉPOUSÉ DES ÉTOILES

    Les Mi'kmaq qui ont épousé des Étoiles
( Texte tiré de  MI’KMAQ QUI ONT &POUSÉ DES ÉTOILES  )



    E'e, au matin, lorsque les hommes sont sortis chasser, ces deux femmes s'enfoncent plus profondément dans la forêt et laissent le campement derrière elles.  Elles sont joyeuses, ces deux femmes.

    Ce sont des Skusi'skwaq, des Femmes Belettes, et elles ont la peau très blanche, comme la fourrure de toute Personne Belette l'hiver. Et ces deux Skusi'skwaq sont sœurs. Sœur aînée a du Pouvoir. Elle s'enfonce avec l'autre loin dans la forêt, et elle y construit un abri.

    Sœur cadette fait un petit feu.

Il fait maintenant nuit. Le soleil est parti sous la terre, et ces deux sœurs, ces deux Belettes, sont couchées et regardent les étoiles.

    Sœur aînée dit à Sœur cadette : «Ce sont des Personnes dans le Monde céleste. Regarde leurs yeux, qui luisent là-haut.» 

    Sœur cadette demande :«Quelle Étoile voudrais-tu comme mari, étendue à ton côté au matin? Une aux grands yeux, ou une aux petits yeux?»

    Sœur aînée répond : «Je choisis celle-là, là-bas, la plus brillante, la plus radieuse.»

    Sœur cadette rétorque : «Oh, celle-là. Celle-là est laide. 

    Bon, fait Sœur aînée. Laquelle choisirais-tu, toi?

    
Cette petite étoile, là, la petite rouge.»

      Et ces deux Femmes Belettes s'endorment alors, tournées vers l'est, où leurs deux étoiles chassent dans la nuit. 

     

C'est maintenant le matin. Sœur cadette s'étire sous ses fourrures; elle se réveille. Son pied heurte quelque chose

    .
«Fais attention, s'écrie une petite voix glapissante. Tu as renversé le plat d'écorce de nepi'jekwati, le remède pour mes yeux.»

    Sœur cadette se redresse.

    Qui a parlé?

    À son côté se trouve un petit vieillard au visage ridé et aux yeux rougis.

    C'est la petite Personne Étoile rouge. Elle l'a fait venir pour être son mari en parlant dans la nuit. Elle a fait venir l'Étoile aux Yeux rougis.

     

Maintenant Sœur aînée commence à s'éveiller. Elle bouge un peu sous ses couvertures.

    «Attention, femme!» fait une voix d'homme.  C'est une voix forte et profonde.

    «Tu as renversé le plat d'écorce contenant mon sikwan, mon ocre rouge.»

    Sœur aînée se retourne et se redresse.

    À son côté, un homme est couché, un homme grand, un homme fort. Il a le visage peint à l'ocre rouge. C'est son Mari Étoile, qu'elle a fait venir en parlant dans la nuit. Elle a fait venir l'Étoile aux Yeux brillants.

    Ces deux Femmes Belettes se sont donc à nouveau fait attraper, et elles doivent être les épouses d'Étoiles. 

    «Je n'ai rien à te donner à manger, dit Sœur aînée. 

     

    LES MI'KMAQ QUI ONT ÉPOUSÉ DES ÉTOILES

    Nous ne mangerons pas tant que nous ne serons pas rentrés de la chasse, réplique son mari.

    Vous pouvez ramasser du bois et entretenir le feu, et vous préparer à notre retour.

    Mais il y a une chose que vous ne devez pas faire. 

    E'e, fait le mari de Sœur cadette, l'Étoile aux Yeux rougis. Il y a une chose que vous ne devez pas faire. Vous ne devez pas déplacer cette pierre plate qui se trouve devant le wigwam.

    Vous ne devez pas la déplacer, vous ne devez pas la soulever. 

    Très bien, dit Sœur aînée. Nous vous préparerons un repas à votre retour.»

    

Plusieurs jours passent. Les Femmes Belettes sortent à la recherche des sipeknk, les pénacs, les pommes de terre sauvages. Elles les déterrent, elles vont les cuire.

    Et Sœur cadette parle à nouveau.  «Je me demande ce qu'il y a sous cette pierre plate? 

    Ne touche pas à cette pierre plate», dit Sœur aînée. 

    Mais Sœur cadette ne cesse d'en parler, et bientôt, jacassant jacassant, elle s'en approche, et bientôt, jacassant jacassant, elle y met les mains, et puis elle la soulève. 

    Elle soulève la pierre et regarde dessous.  «

    Qu'est-ce qu'il y a?» demande Sœur aînée.

      Sœur cadette pousse un cri.  «Où sommes-nous? hurle Sœur cadette.

    Où sommes-nous, ma Sœur aînée?» 

    Sœur aînée l'écarte et regarde sous la pierre, elle regarde pour voir ce qui fait crier de la sorte sa petite Sœur Belette.

    Et elle voit : elles sont dans le Monde-au-dessus-du-ciel.

    Elles se tiennent sur le ciel.

    La pierre bouche un trou dans le ciel, et par ce trou on peut voir, loin, loin, loin en bas, la terre, la forêt, le petit abri qu'elle a construit la nuit où, toutes deux étendues, elles parlaient ensemble des yeux des étoiles. 

    Sœur aînée fond en larmes. Sœur cadette fond en larmes.

    Ces deux Femmes Belettes pleurent jusqu'à ce que leurs yeux en rougissent.

     

    LES MI'KMAQ QUI ONT ÉPOUSÉ DES ÉTOILES

    Loin dans la forêt du Monde-au-dessus-du-ciel, les Maris Étoiles sont en train de chasser.

    Et ils commencent à se douter de quelque chose, à trouver que quelque chose ne tourne pas rond.

    Ils commencent à sentir que leurs femmes pleurent.

    «Il vaudrait mieux que nous rentrions», dit le Mari Étoile aux Yeux brillants.

    «Elles doivent avoir soulevé la pierre, dit l'Étoile aux Yeux rougis. Écoute-les pleurer.»
   

               
Il fait presque nuit lorsque ces Personnes Étoiles sortent de la forêt.

    Leurs Épouses Belettes essaient de faire la cuisine, essaient de prétendre qu'il ne s'est rien passé. 

    Mais les Personnes Étoiles ont du Pouvoir, et elles savent.

      «Qu'est-ce qui vous a inquiétées aujourd'hui? demandent-ils à leurs femmes.

    Pourquoi avez-vous pleuré?  Tout va bien, répond Sœur cadette.

    Nous n'avons pas pleuré. 

    Ah, fait le mari de Sœur aînée.

    Je pense que vous avez regardé par le trou dans le ciel.

    Je pense que vous avez soulevé la pierre et regardé d'en haut votre monde.

    Et je pense que vous vous sentez seules et voulez y retourner.»

      Sœur aînée lève le regard vers son Mari Étoile.

    Elle n'arrive pas à parler.

    Elle le regarde et des larmes se mettent à couler de ses yeux. 

    «Très bien, lui dit-il. Vous pouvez retourner dans le monde terrestre.» 

    La vieille Étoile aux Yeux rougis leur dit :

    «Ce soir, Femmes Belettes, vous devez dormir l'une à côté de l'autre.

    Vous devez garder vos couvertures de fourrure par-dessus vos têtes.

    Et au matin, quand le soleil sortira de dessous la terre, vous devez rester tout à fait immobiles. N'enlevez pas les couvertures sur vos têtes, n'ouvrez pas les yeux.

    D'abord, vous entendrez la mésange crier. Gardez les yeux fermés. Ensuite vous entendrez Apalpaqmej, Écureuil roux, vous l'entendrez chanter.

    N'ouvrez pas les yeux. Longtemps après, vous entendrez Atu'tuej, Suisse. Il chantera, et ensuite vous pourrez ouvrir les yeux. 

    Si vous faites ainsi, dit le grand Mari Étoile, vous vous retrouverez dans votre abri, l'endroit où vous étiez couchées la nuit où vous nous avez invités à venir pour être vos maris.»

    .

Alors ces deux Femmes Belettes se couchent côte à côte et se couvrent la tête de couvertures. La nuit passe, et au matin elles entendent la mésange.

    Sœur cadette, toujours impatiente, veut se lever d'un bond, mais Sœur aînée la force à rester immobile. «Attends! Attends que nous ayons entendu Atu'tuej», dit-elle. 

    Au bout d'un long moment, elles entendent chanter.

    Qu'est-ce que c'est?

    C'est Apalpaqmej, Écureuil roux.

    Et cette Sœur cadette, l'imprudente, cette Femme Belette idiote, saute sur ses pieds en entendant le bruit et rejette les couvertures. Et puis elle commence à pousser un cri perçant. 

    «Où sommes-nous, ma Sœur aînée?»

      Sœur aînée soupire et ouvre les yeux. Le soleil est apparu de dessous la terre, et ces Femmes Belettes sont de retour dans leur monde, mais elles ont ouvert les yeux trop tôt en descendant, et elles se trouvent maintenant coincées au sommet d'un grand, grand pin, un kuow.

    Cet arbre n'a pas de branches, sauf quelques-unes tout en haut, et les deux femmes ne peuvent descendre.



     

     

     

    ORIGINE DE LA  LÉGENDE- PRIS SUR LE NET -

     


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  • LES CARIBOUS ET LES LOUPS

    Au commencement, il n'y avait rien de vivant, pas d'animal, juste le premier homme et la première
    femme.

     Cette dernière demanda à Kaïla, le dieu du ciel, de peupler la terre.

     Il l'envoya creuser un trou dans la banquise pour y pêcher et la femme sortit un à un du trou tous les animaux qui peuplent le monde, le caribou en dernier. 


    Kaïla lui dit que le caribou était le plus beau cadeau qu'il puisse leur faire car il nourrira son peuple.
    La Femme relâcha le caribou et lui dit de se répandre sur la Terre et de se multiplier. Rapidement, les caribous devinrent nombreux et les fils de la femme purent le chasser pour manger sa chair et
    confectionner tentes et vêtements avec sa peau.
     Cependant, les descendants de la première femme choisissaient toujours les plus beaux animaux, si bien qu'un jour, il ne resta plus que les plus faibles et les malades, dont les inuits ne voulaient pas de peur, en les mangeant, de devenir faibles et malades comme eux

     

     

    LES CARIBOUS ET LES LOUPS




    La femme demanda une solution à Kaïla et ce dernier alla rendre visite à Amarok, l'esprit du Loup. Il lui demanda que ses enfants, les loups, mangent les caribous maigres, malades et petits pour que les troupeaux redeviennent nombreux avec des animaux gros et gras, et que les Fils de la Femme puissent de nouveau les chasser.

     

    LES CARIBOUS ET LES LOUPS


    C'est depuis cela que, selon la mythologie Inuit, "les Fils, le loup et le caribou ne sont devenus plus qu'un.

     Le caribou nourrit le loup, mais c’est le loup qui maintient le caribou en bonne santé".

    Le loup est considéré comme un animal indispensable à l'entretien des populations de gros gibier
    grâce au type de chasse qu'il pratique. Il est ainsi complémentaire de la chasse pratiquée par les
    hommes.

     

    LES CARIBOUS ET LES LOUPS

     

     

    IMAGES ET TEXTES PRIS SUR LE NET

     

     


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    POÈME AMÉRINDIEN D'ETINCELLE DE VIE

     

    LE SOLEIL, LA LUNE ET LES ÉTOILES, TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE
    CAR ILS CONTIENNENT LA PLEINE MESURE DE TOUT ÊTRE HUMAIN
    HAUTEUR, LARGEUR ET PROFONDEUR
    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    REGARDE-LES SE TOURNER COMME LES PAGES D’UN LIVRE SAINT
    QUE NULLE MAIN HUMAINE, CEPENDANT, N’A EFFLEURÉ
    TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE
     
    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    CAR DANS CE QUI EST VISIBLE A L’EXTÉRIEUR
    LA VÉRITABLE CONNAISSANCE DES MYSTÈRES INTÉRIEURS
    PEUT SE RÉVÉLER, À TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE
     
    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    AU PRINTEMPS, EN ÉTÉ, EN AUTOMNE ET EN HIVER 
    OBSERVE LA VIE QUI ÉCLÔT, SE DÉPLOIE, PUIS SE FANE ET SE MEURT
    EN UN CYCLE SANS CESSE RECOMMENCÉ
    TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE

    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    ET TANDIS QUE TU REGARDES, COMPREND DONC CE MYSTÈRE:
    TOI QUI CONTEMPLE LE TERRE ET LES CIEUX
    RECEVRAS DES YEUX POUR VOIR
    RECEVRAS DES YEUX POUR DEVENIR SAGE
    DE TOUT ÉTERNITÉ

     

    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX


     

     

     


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  •  

     

    RÊVE DE LOUP

     

    RÊVE DE LOUP

    Lorsque mère nature ferme ses paupières à la nuit tombée,

    
Que les étoiles l'enveloppent le soir aux creux de leurs bras,

    
De sa blancheur Sirius étoile du chien de la voûte céleste

    
Accueille Dame lune soufflant le voile au vent des ombres,

    
Une brise légère aux effluves d'ambre, de vanille, de rosée

    
Caresse la forêt pour que s'éveillent les sapins assoupis,

    
Fredonne douce mélodie aux animaux baignés de songes,


    Blottis dans leur sommeil émergeant de lueurs spectrales,

    
Pas un soupir ne brise le silence fondu dans les sous-bois,


    Seul le firmament couronne de ses bijoux l'azur du repos,


    Sous les vieux pins bleus bercés par la plainte endormie,


    Tapis sur le lit de fleurs blanches que les pétales ont formé,

    
Le Loup allongé de sa grâce dans son épais manteau gris,


    Veille de ses yeux demi-clos aux rayons d'or de l'horizon,

    
En ses lieux, solitaire dans son âme, solitaire dans sa paix,


    Et dans ce calme de l'éternel, ses pensées s'évanouissent,


    Aux ondes des murmures, à l'ouverture des portes du rêve,

     


    Telle une prière à tous ces hommes dont le regard du mal,


    Provoque, haine, ignorance, souffrance aux gestes impurs,


    Vos dieux m'ont louangé de terreur et de mauvais présages,


    Tel un démon de cruauté, une incarnation du diable,


    Moi, qui ne suit que noblesse, qui ne suit que pureté !

    
Pourquoi me traquez-vous avec autant d'acharnement ?

    
Apprenez à connaître ce qui m'anime dans mon instinct,

    
Écoutez mon chant du soir lorsque ma voie se fait entendre,


    Ce n'est pas la peur ni la mort que mon message évoque,

    
C'est un hommage à la vie, de l'éveil à la conscience,


    Je suis le guide de vos sentiers de la terre et de l'au-delà,


    Je suis fidèle, père de famille et ne tue pas par plaisir,

    
Tout comme vous, j'ai une Âme, un Cœur, une Essence,

    
Ainsi, je ne suis pas la réalité que forment vos esprits...

     


    De son œil amande une goutte de nuit perle d'espérance,

    
Elle s'élève au ciel, brillante, parmi le champs d'étoiles,

    
Une larme luit à jamais pour le cœur des hommes...

     

    RÊVE DE LOUP

     

    Rachel Louve

     


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  • SUPER JOURNÉE  DES PETIT LOUPS

    Aujourd’hui super journée

    
Avec mes frères nous nous sommes bien amusés


    Nous avons visité une partie de notre territoire

    
Nous avons taquiné de petites bêtes , nous leur avons fait une peur noire

    
Courir, jouer, nager,explorer, notre mère imiter ….


     

    Quelle super journée .
    Là, nous nous reposons, nous nous léchons

    
On se fait des câlins, comme vous les humains


    L’un contre l’autre serré, comme pour nous rassurer

    
Notre mère jamais bien loin, pour nous veiller et nous protéger

    
Nos petits yeux, nous allons les fermer

    
Et si vous entendez de petits gémissements


    Vous comprendrez que tous ces bons moments

    
Dans notre sommeil, dans un rêve nous les revivons…….

     

    SUPER JOURNÉE  DES PETIT LOUPS

     


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  • LA LÉGENDE DE LA ROSE DU LOUP

     

    LA LÉGENDE DE LA ROSE DU LOUP
     
    Majestueuse créature, il se tenait droit
    En bordure d'un dense et mystérieux bois
    Ce loup qui avait capté son parfum
    Et l'avait cherchée toute la nuit, en vain
     
    Son ombre, évanescente sous le ciel étoilé
    L'avait conduit par instinct dans l'immensité
    Et alors qu'il la cherchait dans la noirceur
    L'amour et l'attachement avaient rempli son cœur
     
    En pensant au moment où il la rencontrerait
    Quelle preuve d'amour pouvait-il lui donner?
    Alors, tout à coup, face à lui, dans une lueur
    Il distingua un endroit couvert de jolies fleurs
     
    De telles beautés, poussant au milieu des champs
    C'est sûr, elles seraient le plus beau des présents
    Il les cueillit soigneusement avec ses dents
    En se disant qu'il pourrait la conquérir, sûrement
     
    Les Esprits du Ciel observaient attentivement ce loup
    Dont le cœur était rempli d'un amour fou
    lls rassemblèrent tous leurs pouvoirs mystiques
    Et lui offrirent une bénédiction magique
     
    Alors le loup eut des visions de son aimée
    Les fleurs sauvages prirent des couleurs nacrées
    Et selon la légende, il y eut une métamorphose
    Chacune des fleurs sauvages devint une rose
     
    Le cœur empli d'excitation, le loup était plein d'ardeur
    Lorsque enfin il vit sa louve, son âme sœur
    Il déposa devant elle les roses avec amour
    Alors qu'elle se blottissait  autour
     
    Enfin réunis, ils chantèrent leur joie en hurlant
    Leur amour durerait tout le temps
    Et ils courraient maintenant ensemble dans la prairie
    Un amour pur et vrai peut façonner toute vie
     

    Traduction de l'oeuvre de Barbara Labarbera....
     
    texte:    monazimba

     

    LA LÉGENDE DE LA ROSE DU LOUP

     

     


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  • LA LEGENDE DU LOUP DE LA FORESTRIE

     

    Il était une fois, il y a très longtemps lorsque Chauvé s’appelait alors Chauvay et que l’étendue du marais de Haute-Perche au Clion était recouverte d’une vaste forêt.
        A l’orée de cette forêt à quelques kilomètres de Chauvay il y avait un hameau portant le nom prédestiné de Forestrie. Là vivait un couple de jeunes paysans qui avait une petite fille prénommée Nanon.
        Un soir de Noël, les parents de Nanon décidèrent d’aller à la messe de minuit. A cette époque toute la population du Pays de Retz était très catholique et allait à la messe de minuit. C’était une tradition à laquelle l’on avait particulièrement à coeur d’assister.
        Une chose cependant embêtait les parents, laisser seule leur petite Nanon. Mais malgré tout son père lui dit «Papa et maman vont aller à la messe de minuit, toi tu es trop petite pour faire la route. Tu vas rester à faire un gros dodo, pense au petit Jésus qui va venir et mets tes petits sabots au pied de la cheminée». Nanon s’exécuta, plaça ses sabots, se coucha et s’endormit.
        Les parents se mirent alors en route pour se rendre à Chauvay.
        Il était un peu plus d’une heure lorsque Nanon se réveilla et réalisa que ses parents n’étaient pas encore rentrés. La peur d’être seule commença à la tourmenter et elle décida d’aller au devant d’eux. Elle se leva, enfila quelques vêtements, tira le verrou de la porte du jardin et s’engagea sur le chemin longeant la forêt.
        Il y avait un beau clair de lune ce qui atténuait sa peur. Au bout d’un moment, elle perçut des plaintes venant de la forêt, elle y pénétra, fit quelques mètres et aperçut, alors, deux yeux qui brillaient dans le fourré. Elle entendit une voix qui lui disait «Viens me délivrer petite fille», elle avança encore un peu et vit qu’il y avait un loup, une de ses pattes prise dans un piège que des gens avaient tendu craignant sans doute des dégâts dans leurs troupeaux.
        Elle recula en disant «Ah non, tu es un loup et mes parents m’ont toujours dit de me méfier de toi, que tu mangeais les enfants», «Non petite fille, je ne te mangerai pas, je souffre terriblement et je t’assure que si tu me délivres je ne te ferai aucun mal». Alors, prise de pitié, la petite Nanon s’approcha et fit de gros efforts avec ses toutes petites mains pour ouvrir le piège.
        Le loup, heureux d’être libéré, lui lécha le front en guise de remerciement et s’enfonça en clopinant sur trois pattes au coeur de la forêt.
        Nanon sentant le froid l’envahir s’en retourna à la maison, se recoucha dans son petit lit encore tiède et resta les yeux ouverts en attendant le retour de ses parents.
        Lorsque ceux-ci arrivèrent, enfin, la petite fille leur raconta son aventure avec le loup. Bien sûr, ils n’en crurent pas un mot et son papa lui dit     «Ma pauvre petite c’est parce que tu te savais seule que tu as fait un cauchemar, mais maintenant que nous sommes là, tu vas dormir tranquillement le petit Jésus n’est pas encore passé mais il ne devrait pas tarder».
        Au matin, Nanon se leva, prit le sucre d’orge et le morceau de fouace qui étaient dans ses sabots puis reparla du loup à ses parents à qui cette histoire si fortement ancrée dans la tête de leur petite fille semblait bizarre et commençait à les inquiéter.
        Ils lui redirent qu’elle avait fait un cauchemar parce qu’elle était restée seule, qu’il ne fallait plus penser à cela, que l’année prochaine elle serait plus grande, qu’ils l’emmèneraient à la messe de minuit et que le problème serait résolu. La petite Nanon comprit que l’on ne la croirait jamais et n’en reparla plus.
        Comme toujours, les jours, les semaines et les mois passèrent et l’on arriva au Noël suivant.
        L’année passée, la nuit de Noël s’était déroulée sous un beau clair de lune, mais cette fois ci, il pleuvait. Ce temps pluvieux durait depuis plusieurs jours déjà. Les terrains regorgeaient d’eau et la pluie tombait toujours. Malgré cela les jeunes paysans décidèrent encore une fois d’aller à la messe de minuit en emmenant leur petite Nanon, comme ils l’avaient promis.
        Ils l’encapuchonnèrent de leur mieux, se mirent des sacs de jute en forme de capuchons pour se protéger la tête et le dos et se mirent en route pour Chauvay.
        La foi et la tradition étaient si fortes qu’il en fallait plus pour arrêter des chrétiens d’aller fêter Noël dans leur église.
        Le trajet de l’aller se fit sous une pluie intermittente, mais pendant la cérémonie se sont des trombes d’eau que l’on entendait tomber au dehors. Le bruit de ce déluge faisait trembler toute l’assistance.
        Sur le chemin du retour l’eau des fossés, tout pleins, dévalait en bouillonnant vers les points les plus bas.
        Nos jeunes campagnards marchaient dans la nuit noire portant parfois à tour de rôle leur petite Nanon. Peu à peu, ils approchaient de leur hameau

    De la Tyffonnière situé à trois cent mètres du leur.
        Entre ces deux hameaux, deux pentes se joignaient formant un ruisseau recueillant l’eau de toutes parts.
        Il y avait en ce temps là du côté des champs de gros cailloux placés à quelque distance les uns des autres pour servir de gué à la saison des pluies.
        Cette nuit là, il avait tant plu que l’eau arrivait au niveau des cailloux. La mère passa la première, le père suivit portant Nanon sur ses épaules, mais un de ses sabots glissa sur la pierre mouillée. Déséquilibré, il tomba dans le courant qui  emmena Nanon dans le lit du cours d’eau traversant la forêt.
        N’y voyant rien, impuissants devant les évènements, les parents rentrèrent au logis. Eux, si chrétiens, en étaient presque arrivés à injurier le ciel, en raison du malheur qui venait de leur arriver.
        Ils avaient allumé le feu et étaient là pleurant et pestant lorsque, soudain, l’on frappa à la porte.
        Le père se demandant bien qui pouvait être là, alla ouvrir. Quelle ne faut pas sa surprise de se trouver face à un loup qui tenait dans sa gueule la petite Nanon par ses vêtements. Il la déposa par terre et dit aux parents «Je ramène votre petite fille, je l’ai sauvée de la noyade car l’an passé elle aussi m’a épargné une mort certaine dans d’affreuses souffrances, maintenant nous sommes quittes».
        Les parents de Nanon comprirent alors qu’il fallait parfois mieux écouter les enfants.
        Suite à ce coup du sort périlleux, la petite Nanon fut très gravement malade mais finit par s’en sortir.
        Ses parents racontèrent l’histoire qui se répandit dans tout le pays et personne n’osa plus tendre de piège dans la forêt.

     

     

     

     

    LA LEGENDE DU LOUP DE LA FORESTRIE

    Conte de Noël
    écrit par
    Marie Thérèse Leduc

     

     


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  • AJALKUJK  ATUKWOKUN - LA LÉGENDE DES SEPT SŒURS

     

    Ajàlkujk atukwokun  /  La légende des Sept Soeurs

    
(«Les Sept Soeurs» est l'amas d'étoiles que les scientifiques nomment «Les Pléiades»)

    Il y a des lunes un jeune Mi'mak s'adonnait au jeûne, à l'écart près d'un lac dans une loge où personne ne se serait aventuré.  Un certain soir alors que son jeûne était presque terminé, il était assis à l'entrée de sa loge.  À sa grande surprise il entendit un son mélodieux au loin.  Regardant autour de lui il ne voyait rien qui pouvait produire un son musical.  Petit à petit le son s'amplifia.  Il lui semblait alors que le son venait du ciel obscur de la nuit de l'autre côté du lac.


    Le jeune Mi'kmaq continua d'être attentif.  Il lui sembla un moment que les voix venaient d'une plage toute proche.  Silencieusement il nagea à travers les roseaux qui poussaient entre sa loge et la plage toute près.  Alors qu'il nageait, il s'aperçut que la musique était plus claire, plus précise, qu'elle semblait de plus en plus proche.  Arrivé à la plage il se faufila entre les roseaux et regarda autour de lui.  Sur la plage, Sept Soeurs (Ajàlkujk) chantaient et dansaient main dans la main.  Elles étaient toutes belles et étaient entourées d'un céleste halo lumineux.  L'une d'elles était même plus jolie que les autres.  Il tomba immédiatement amoureux d'elle.  Alors qu'il tentait de se rapprocher, un cailloux glissa sous sa main et fit un bruit.  Les Sept Soeurs (Ajàlkujk) partir tout à coup et montèrent sur un grand panier d'osier, et disparurent dans le ciel obscur de la nuit.



    Dans sa loge de jeûne il se demanda ce soir là et  tout au long de la journée qui suivit si ces jolies soeurs allaient revenir un jour.  Le soir suivant il regarda et tendit l'oreille attentivement.  Après un moment il entendit une chanson au loin.  Heureux que les Sept Soeurs (Ajàlkujk) étaient de retour il rampa jusqu'à la limite des roseaux.  Il était presque rendu à la plage.

    Lorsque les Sept Soeurs (Ajàlkujk) revinrent du ciel, il était là à les regarder.  Il vit leur grand panier d'osier atterrir sur la plage.  Il les vit descendre et se mettre à chanter et danser.  Émerveillé, il resta où il était, ne bronchant pas et évitant de faire du bruit.

    Après avoir dansé en groupe pour un long moment, elle se mirent à danser une à une.  La plus belle d'entre elles dansa à son tour.  Jamais il n'avait vu une femme aussi belle et une femme danser aussi gracieusement.  Sans réaliser qu'il le faisait, il émit un son qui exprimait son émerveillement.
    Instantanément les Sept Soeurs (Ajàlkujk) montèrent dans leur panier et disparurent dans le ciel comme elles l'avaient fait la première fois.

    Pendant plusieurs autres soirées il les entendit chanter et les vit danser sur la plage.  Petit à petit s'installa dans son coeur le désire de s'emparer de la femme de qui il était devenu amoureux  Un soir alors qu'elles dansaient, il se précipita au milieu d'elles.  Tout comme les autres fois elles montèrent dans leur panier qui se trouvait près d'elles et pendait du ciel.

    La dernière à monter dans le panier fût celle de qui il était devenu amoureux.  Il la saisit au moment où elle mettait sa main sur le rebord du panier.  Se cramponnant, il monta aussi avec elle.  À un certain moment la belle Soeur lâcha le panier et ils tombèrent tous deux sur le sol.
    Le jeune homme avoua son amour pour elle.  La jeune fille était peinée mais n'éprouvait aucune colère contre lui.

    Nous sommes Sept Soeurs (Ajàlkujksieg) lui dit-elle.  Nous avons toujours vécu ensemble.  Nous somme un groupe d'étoiles que tu as souvent vu dans le firmament.  C'est depuis longtemps une habitude que nous avons pris de venir danser et nous amuser sur la terre à ce temps de l'année.  Je ne peux devenir ta femme à moins que tu viennes avec nous dans le ciel.

    Le jeune homme monta dans le ciel avec cette belle femme qu'il aimait.  Dans le territoire du ciel il trouva que tout était parfait.  Les souhaits que chacun formulait se réalisaient instantanément, sans effort.  Dans le territoire du ciel le jeune homme et la jeune femme vécurent comme mari et femme.
    C'est pourquoi depuis ce jour, lors de soirée étoilée, on ne peut voir que six des sept étoiles qui vivaient auparavant dans cette constellation.  Il arrive qu'on puisse voir l'ombre d'une septième étoile, à peine visible, faiblement lumineuse.

     

    AJALKUJK  ATUKWOKUN - LA LÉGENDE DES SEPT SŒURS

     

    TEXTE ET IMAGES VENANT DU NET

     



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