• LÉGENDES INDIENNES

    De tous les peuples de notre planète, les Indiens d'Amérique du Nord furent sans aucun doute ceux qui accordèrent au loup le plus d'honneurs. Dans ces sociétés de chasseurs, il devint parfois une divinité alliée, dont les fétiches conciliaient les faveurs, comme Iunawiko le loup de l'Est, l'un des six dieux de la chasse (Indiens des Pueblos du Nouveau-Mexique). Pour les Abenakis du Canada, il était Malssum (animal considéré comme l'ancêtre du clan et son emblème), un animal totem traditionnel qui s'est d'ailleurs retrouvé dans les coutumes de beaucoup d'autres nations indiennes. Chez les Iroquois de la région des grands lacs, existaient des «tribus de loups». Ces populations vivant de la chasse et de la cueillette considéraient que le loup était un être supérieur ; elles lui demandaient protection, santé et fécondité.


    Les Indiens du fleuve Columbia vénéraient le loup comme sauveur : jadis, lorsque l'homme avait encore une figure animale, comme l'homme-castor, l'homme-cerf..., ils furent pourchassés et tourmentés par les monstres. Alors le loup apparut sur terre, tua les monstres, combattit le mal sous toutes ses formes et appris à l'homme-animal un nombre de choses importantes. À partir des restes des cadavres des monstres, le loup créa l'indien. Depuis, ce mythe se transmet et à chaque rituel du loup, les Indiens masqués dansent pour raconter les légendes.


    À la suite du loup, apparaissent tous les autres animaux: le corbeau, messager du loup, l'aigle, le cerf,... À chaque danseur son masque, en vertu de la filiation spirituelle que les Anciens décèlent. Celui du loup est porté par ceux dont le courage et l'endurance sont supérieures.


    Toute initiation est une reproduction de la mort et de la renaissance. On rejoue au présent les épreuves de l'être qui apporta l'enseignement rituel. À l'origine de ce rituel du loup, la quête d'Ha-Sass voulant rendre aux siens la puissance perdue. Pour obtenir du Loup ce secret, il se vida de son sang, signe de sa nature humaine, se revêtit d' une peau de phoque puis mourut pour renaître dépouillé de son ancienne nature.


    Cette initiation est la route qu'empruntent les enfants pour devenir des hommes.


    Les populations indiennes de la Colombie britannique, Nootka, Kwakiut, Makak, célébraient un rituel (quatre à onze jours) appelé "Klukwana", la danse du loup. Avant la pleine lune du solstice, il ouvrait la saison sacrée de l'hiver où les initiés entrent en communication avec les esprits. Durant le rituel du loup, pour la souffrance qu'ils endurent en silence dans leur chair, les hommes déjà accomplis leur enseigneront le mystère des rites dont ils sont les dépositaires.


    Au jour nommé "le jour où ils te taillent eux- mêmes" (troisième jour du rituel), les futurs initiés pratiquaient un quadrillage de scarification sur leurs avant-bras et leurs cuisses (faites au moyen de coquilles de moules), afin de prouver leur bravoure et de rappeler la quête d'Ha-Sass.




    Les Amérindiens ont toujours respecté le loup comme un animal sacré. Dans beaucoup de tribus comme chez les Iroquois, Sioux qu'ils soient Lakota, Nakota ou Dakota, le loup était vénéré comme un Dieu. Le Dieu-Loup comme ils le nommaient étaient censé emmener l'âme des guerriers morts au combat, dans les plaines du Grand-Esprit. On retrouvait souvent le loup gravé sur des Totems, et lorsque l'homme blanc voulu exterminait les indiens, ils tuèrent beaucoup d'animaux, que les Amérindiens vénérés comme les bisons, pygargues à tête blanche et bien évidement les loups. Sachant que les côlons craignaient le loup et le maudissait pire que la peste.

     

     

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  • LOUP ET INDIEN :  FRÈRES DE DOULEUR

    A l'image de l'homme occidental, du temps où il vivait de la chasse, l'Indien a toujours pris le loup en exemple. L'un et l'autre se ressemblent. Tous deux jouent humblement leur rôle de prédateur avec un profond respect pour la nature. Ils subiront les mêmes cruautés.


     
    L'Indien et "frère loup": destins liés
     
    Plus longtemps que nous, les Indiens ont gardé un mode de vie semblable à celui du loup, c’est-à-dire en clans nomades vivant de chasse, de pêche et de cueillette. A vrai dire, c'est pour l'éternité que les Indiens ont juré fidélité à un système proche de la nature. En plus d'être durable pour eux-mêmes, celui-ci respecte aussi bien la Terre et ses ressources que chacun des êtres vivants et assure à la nature toute entière une survie saine et complète. L'Indien remplit humblement le rôle qui est le sien, celui de grand prédateur, au même titre que le loup, son frère. C'est pourquoi le loup est toujours resté un ami et un « maître des chasses » aussi respecté que la nature qu’il chérit. Mais cette belle complicité et son équilibre de vie ont été brisés ensemble au cours de la colonisation. Aujourd'hui encore, c'est dans cette douleur que le loup et l'Indien sont le plus souvent réunis.


     
    Le loup, père du savoir indien


    Chez de nombreux Indiens, notamment parmi les populations de la côte pacifique nord-ouest du Canada, le rituel du loup est l’initiation qu’empruntent les enfants pour devenir hommes. Le « klukwana », la danse du loup, est un rituel qui ouvre la saison sacrée de l’hiver où les hommes entrent en communication avec les esprits. C’est durant cette période que les enfants et les novices recevaient le savoir des ancêtres sous forme d’'histoires sacrées - le mot « mythe » a une connotation péjorative dans nos cultures de la rationalité. Ils apprendront tout ce que le loup a transmis aux fondateurs de leur tribu à travers la force et le courage, ou les pas et les chants que les danseurs, masqués à l’image de l’animal, exécutent en son honneur.


    Mais, plus généralement, toutes les tribus indiennes ont un grand respect du loup avec qui elles partagent un mode de vie respectueux des équilibres naturels et un rôle primordial dans cet équilibre. Le loup inspire l'homme par son mode de vie et ses techniques de chasse. La solidarité d'un clan n'est pas différente de la fraternité d'une tribu. Le rôle de grand prédateur nécessite un grand savoir. Les Indiens ont su écouter, observer et prendre exemple.
     
    L'Indien, c'est l'homme : l'égal du loup


    Chez les Indiens Pawnee, l’identification est particulièrement forte. Dans leur langage, les mots « loup » et « homme », sont identiques, c’est-à-dire « pawnee ». Mais partout, l’Indien se lie à l’animal qu’il respecte et prend en exemple. Il est le modèle du chasseur dont ils revêtaient la peau pour réussir l’approche du gibier, le modèle du guerrier, dont la force et l’ardeur au combat sont sans égales. Mais le loup est aussi une référence d’un point de vue social, dans les rapports au sein du clan ou vis-à-vis de l’éducation des petits. De ces rapports transparaît humanité que seules les représentations idéalisées de l’homme sont en mesure de nous faire entrevoir.


    Bien plus qu'une "vénération", c'est un profond respect qui habite l'Indien à l'égard du loup. L'inverse est probablement vrai également. Plusieurs tribus ont, en effet, uni "le loup et l'Indien", d'égal à égal. Mais toutes partagent cette vision car l'un et l'autre envisagent chaque créature de l'univers comme partie d'un tout.


    De même, l'homme occidental (son ancêtre) a, lui aussi, vénéré le loup en son temps, avant qu'il ne renonce à son mode de vie. Ses rapports avec le loup ont changé du tout au tout lorsqu'il cessa de chasser pour élever du bétail. Les liens qui l'unissaient auparavant au loup étaient très semblables à ceux qui ont toujours uni le loup et l'Indien. C'était bien avant que certains ne parlent d'une "priorité à l'Homme".


     
    Le loup et l'indien: frères de douleur


    Un élément majeur rapproche encore l’Indien et le loup : la colonisation. Leurs destinées ont forcément été liées par les colons dans leur conquête de territoire. Les Indiens doivent être expulsés car ils n’ont pas su exploiter la terre, comme la Bible le commande. Le loup, on le sait, a déjà été déclaré nuisible dans cette perspective. Ici, bien plus qu'une espèce, c'est un mode de vie commun au loup et à l'Indien que l'on entendait détruire. Au nom de quoi ? D'un dieu, dit-on, mais aussi d'une prétendue incompatibilité entre deux modes de vie.


    De plus, malheureusement pour lui, le loup est assimilé à l’ennemi, l'Indien, avec qui il entretient de bons rapports. En contrepartie, en tant que symbole du mal, il n’a pas joué, non plus, en faveur de l’Indien. C’est donc un double génocide qui peut commencer au nom de l’Eglise, par un peuple élu et, de surcroît, sur la Terre Promise. Dans le prolongement de cette mission divine, bientôt, il aura le Monde entre les mains

     

    Pris sur http-//www.reportage loup.org.

     

     




     

     
     

     


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  • TSOHANOAI & ESTSANATLEHI.

    TSOHANOAI & ESTSANATLEHI.

    Tsohanoai - "Porteur du Soleil ", est l'esprit-soleil des Navajos.

    
Dans certains mythes, il est dépeint comme un homme portant le soleil sur son dos.Dans d'autres, il est représenté comme un guerrier à cheval (le cheval bleu du ciel) portant le soleil comme son bouclier étincelant. A la nuit tombante, son voyage terminé, il rejoint sa femme, la déesse de saison Estsanatlehi, dans sa maison carrée à l'ouest. Il est considéré comme le créateur de tous les animaux et en particulier du gros gibier qui nourrissent les Navajos. Son père est le dieu de la lune Tklehonoai et ses fils sont le dieu guerrier Nayanazgeni et le dieu de la pêche Tobadzistsini.


    Tsohanoai n'est jamais représenté dans l'art ou dans les danses tribales comme le sont les autres esprits.

     


    Son épouse .
    Estsanatlehi «La femme qui change».

    
Parfois appelée une déesse de la Terre, mais c'est plutôt divinité des saisons des Navajos. Toute l'année son apparence change passant de la jeunesse à la maturité et de la maturité à la vieillesse comme les saisons changent du printemps à l'été à l'automne puis à l'hiver.


    Chaque hiver, elle devient vieille et faible, mais avec l'arrivée du printemps elle retrouve sa jeunesse et sa vigueur. C'est la divinité la plus respectée des Indiens Navajo.


    Finalement Estsanatlehi vit sur les grandes eaux à l'ouest de la maison carrée de son mari, le esprit-soleil Navajo, Tsohanoai, qui vient la rejoindre chaque nuit, quand son voyage quotidien à travers le ciel est terminé.

    TSOHANOAI & ESTSANATLEHI.

     

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  • LES MI'KMAQ QUI ONT ÉPOUSÉ DES ÉTOILES

    Les Mi'kmaq qui ont épousé des Étoiles
( Texte tiré de  MI’KMAQ QUI ONT &POUSÉ DES ÉTOILES  )



    E'e, au matin, lorsque les hommes sont sortis chasser, ces deux femmes s'enfoncent plus profondément dans la forêt et laissent le campement derrière elles.  Elles sont joyeuses, ces deux femmes.

    Ce sont des Skusi'skwaq, des Femmes Belettes, et elles ont la peau très blanche, comme la fourrure de toute Personne Belette l'hiver. Et ces deux Skusi'skwaq sont sœurs. Sœur aînée a du Pouvoir. Elle s'enfonce avec l'autre loin dans la forêt, et elle y construit un abri.

    Sœur cadette fait un petit feu.

Il fait maintenant nuit. Le soleil est parti sous la terre, et ces deux sœurs, ces deux Belettes, sont couchées et regardent les étoiles.

    Sœur aînée dit à Sœur cadette : «Ce sont des Personnes dans le Monde céleste. Regarde leurs yeux, qui luisent là-haut.» 

    Sœur cadette demande :«Quelle Étoile voudrais-tu comme mari, étendue à ton côté au matin? Une aux grands yeux, ou une aux petits yeux?»

    Sœur aînée répond : «Je choisis celle-là, là-bas, la plus brillante, la plus radieuse.»

    Sœur cadette rétorque : «Oh, celle-là. Celle-là est laide. 

    Bon, fait Sœur aînée. Laquelle choisirais-tu, toi?

    
Cette petite étoile, là, la petite rouge.»

      Et ces deux Femmes Belettes s'endorment alors, tournées vers l'est, où leurs deux étoiles chassent dans la nuit. 

     

C'est maintenant le matin. Sœur cadette s'étire sous ses fourrures; elle se réveille. Son pied heurte quelque chose

    .
«Fais attention, s'écrie une petite voix glapissante. Tu as renversé le plat d'écorce de nepi'jekwati, le remède pour mes yeux.»

    Sœur cadette se redresse.

    Qui a parlé?

    À son côté se trouve un petit vieillard au visage ridé et aux yeux rougis.

    C'est la petite Personne Étoile rouge. Elle l'a fait venir pour être son mari en parlant dans la nuit. Elle a fait venir l'Étoile aux Yeux rougis.

     

Maintenant Sœur aînée commence à s'éveiller. Elle bouge un peu sous ses couvertures.

    «Attention, femme!» fait une voix d'homme.  C'est une voix forte et profonde.

    «Tu as renversé le plat d'écorce contenant mon sikwan, mon ocre rouge.»

    Sœur aînée se retourne et se redresse.

    À son côté, un homme est couché, un homme grand, un homme fort. Il a le visage peint à l'ocre rouge. C'est son Mari Étoile, qu'elle a fait venir en parlant dans la nuit. Elle a fait venir l'Étoile aux Yeux brillants.

    Ces deux Femmes Belettes se sont donc à nouveau fait attraper, et elles doivent être les épouses d'Étoiles. 

    «Je n'ai rien à te donner à manger, dit Sœur aînée. 

     

    LES MI'KMAQ QUI ONT ÉPOUSÉ DES ÉTOILES

    Nous ne mangerons pas tant que nous ne serons pas rentrés de la chasse, réplique son mari.

    Vous pouvez ramasser du bois et entretenir le feu, et vous préparer à notre retour.

    Mais il y a une chose que vous ne devez pas faire. 

    E'e, fait le mari de Sœur cadette, l'Étoile aux Yeux rougis. Il y a une chose que vous ne devez pas faire. Vous ne devez pas déplacer cette pierre plate qui se trouve devant le wigwam.

    Vous ne devez pas la déplacer, vous ne devez pas la soulever. 

    Très bien, dit Sœur aînée. Nous vous préparerons un repas à votre retour.»

    

Plusieurs jours passent. Les Femmes Belettes sortent à la recherche des sipeknk, les pénacs, les pommes de terre sauvages. Elles les déterrent, elles vont les cuire.

    Et Sœur cadette parle à nouveau.  «Je me demande ce qu'il y a sous cette pierre plate? 

    Ne touche pas à cette pierre plate», dit Sœur aînée. 

    Mais Sœur cadette ne cesse d'en parler, et bientôt, jacassant jacassant, elle s'en approche, et bientôt, jacassant jacassant, elle y met les mains, et puis elle la soulève. 

    Elle soulève la pierre et regarde dessous.  «

    Qu'est-ce qu'il y a?» demande Sœur aînée.

      Sœur cadette pousse un cri.  «Où sommes-nous? hurle Sœur cadette.

    Où sommes-nous, ma Sœur aînée?» 

    Sœur aînée l'écarte et regarde sous la pierre, elle regarde pour voir ce qui fait crier de la sorte sa petite Sœur Belette.

    Et elle voit : elles sont dans le Monde-au-dessus-du-ciel.

    Elles se tiennent sur le ciel.

    La pierre bouche un trou dans le ciel, et par ce trou on peut voir, loin, loin, loin en bas, la terre, la forêt, le petit abri qu'elle a construit la nuit où, toutes deux étendues, elles parlaient ensemble des yeux des étoiles. 

    Sœur aînée fond en larmes. Sœur cadette fond en larmes.

    Ces deux Femmes Belettes pleurent jusqu'à ce que leurs yeux en rougissent.

     

    LES MI'KMAQ QUI ONT ÉPOUSÉ DES ÉTOILES

    Loin dans la forêt du Monde-au-dessus-du-ciel, les Maris Étoiles sont en train de chasser.

    Et ils commencent à se douter de quelque chose, à trouver que quelque chose ne tourne pas rond.

    Ils commencent à sentir que leurs femmes pleurent.

    «Il vaudrait mieux que nous rentrions», dit le Mari Étoile aux Yeux brillants.

    «Elles doivent avoir soulevé la pierre, dit l'Étoile aux Yeux rougis. Écoute-les pleurer.»
   

               
Il fait presque nuit lorsque ces Personnes Étoiles sortent de la forêt.

    Leurs Épouses Belettes essaient de faire la cuisine, essaient de prétendre qu'il ne s'est rien passé. 

    Mais les Personnes Étoiles ont du Pouvoir, et elles savent.

      «Qu'est-ce qui vous a inquiétées aujourd'hui? demandent-ils à leurs femmes.

    Pourquoi avez-vous pleuré?  Tout va bien, répond Sœur cadette.

    Nous n'avons pas pleuré. 

    Ah, fait le mari de Sœur aînée.

    Je pense que vous avez regardé par le trou dans le ciel.

    Je pense que vous avez soulevé la pierre et regardé d'en haut votre monde.

    Et je pense que vous vous sentez seules et voulez y retourner.»

      Sœur aînée lève le regard vers son Mari Étoile.

    Elle n'arrive pas à parler.

    Elle le regarde et des larmes se mettent à couler de ses yeux. 

    «Très bien, lui dit-il. Vous pouvez retourner dans le monde terrestre.» 

    La vieille Étoile aux Yeux rougis leur dit :

    «Ce soir, Femmes Belettes, vous devez dormir l'une à côté de l'autre.

    Vous devez garder vos couvertures de fourrure par-dessus vos têtes.

    Et au matin, quand le soleil sortira de dessous la terre, vous devez rester tout à fait immobiles. N'enlevez pas les couvertures sur vos têtes, n'ouvrez pas les yeux.

    D'abord, vous entendrez la mésange crier. Gardez les yeux fermés. Ensuite vous entendrez Apalpaqmej, Écureuil roux, vous l'entendrez chanter.

    N'ouvrez pas les yeux. Longtemps après, vous entendrez Atu'tuej, Suisse. Il chantera, et ensuite vous pourrez ouvrir les yeux. 

    Si vous faites ainsi, dit le grand Mari Étoile, vous vous retrouverez dans votre abri, l'endroit où vous étiez couchées la nuit où vous nous avez invités à venir pour être vos maris.»

    .

Alors ces deux Femmes Belettes se couchent côte à côte et se couvrent la tête de couvertures. La nuit passe, et au matin elles entendent la mésange.

    Sœur cadette, toujours impatiente, veut se lever d'un bond, mais Sœur aînée la force à rester immobile. «Attends! Attends que nous ayons entendu Atu'tuej», dit-elle. 

    Au bout d'un long moment, elles entendent chanter.

    Qu'est-ce que c'est?

    C'est Apalpaqmej, Écureuil roux.

    Et cette Sœur cadette, l'imprudente, cette Femme Belette idiote, saute sur ses pieds en entendant le bruit et rejette les couvertures. Et puis elle commence à pousser un cri perçant. 

    «Où sommes-nous, ma Sœur aînée?»

      Sœur aînée soupire et ouvre les yeux. Le soleil est apparu de dessous la terre, et ces Femmes Belettes sont de retour dans leur monde, mais elles ont ouvert les yeux trop tôt en descendant, et elles se trouvent maintenant coincées au sommet d'un grand, grand pin, un kuow.

    Cet arbre n'a pas de branches, sauf quelques-unes tout en haut, et les deux femmes ne peuvent descendre.



     

     

     

    ORIGINE DE LA  LÉGENDE- PRIS SUR LE NET -

     


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  • LES CARIBOUS ET LES LOUPS

    Au commencement, il n'y avait rien de vivant, pas d'animal, juste le premier homme et la première
    femme.

     Cette dernière demanda à Kaïla, le dieu du ciel, de peupler la terre.

     Il l'envoya creuser un trou dans la banquise pour y pêcher et la femme sortit un à un du trou tous les animaux qui peuplent le monde, le caribou en dernier. 


    Kaïla lui dit que le caribou était le plus beau cadeau qu'il puisse leur faire car il nourrira son peuple.
    La Femme relâcha le caribou et lui dit de se répandre sur la Terre et de se multiplier. Rapidement, les caribous devinrent nombreux et les fils de la femme purent le chasser pour manger sa chair et
    confectionner tentes et vêtements avec sa peau.
     Cependant, les descendants de la première femme choisissaient toujours les plus beaux animaux, si bien qu'un jour, il ne resta plus que les plus faibles et les malades, dont les inuits ne voulaient pas de peur, en les mangeant, de devenir faibles et malades comme eux

     

     

    LES CARIBOUS ET LES LOUPS




    La femme demanda une solution à Kaïla et ce dernier alla rendre visite à Amarok, l'esprit du Loup. Il lui demanda que ses enfants, les loups, mangent les caribous maigres, malades et petits pour que les troupeaux redeviennent nombreux avec des animaux gros et gras, et que les Fils de la Femme puissent de nouveau les chasser.

     

    LES CARIBOUS ET LES LOUPS


    C'est depuis cela que, selon la mythologie Inuit, "les Fils, le loup et le caribou ne sont devenus plus qu'un.

     Le caribou nourrit le loup, mais c’est le loup qui maintient le caribou en bonne santé".

    Le loup est considéré comme un animal indispensable à l'entretien des populations de gros gibier
    grâce au type de chasse qu'il pratique. Il est ainsi complémentaire de la chasse pratiquée par les
    hommes.

     

    LES CARIBOUS ET LES LOUPS

     

     

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  •  

    POÈME AMÉRINDIEN D'ETINCELLE DE VIE

     

    LE SOLEIL, LA LUNE ET LES ÉTOILES, TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE
    CAR ILS CONTIENNENT LA PLEINE MESURE DE TOUT ÊTRE HUMAIN
    HAUTEUR, LARGEUR ET PROFONDEUR
    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    REGARDE-LES SE TOURNER COMME LES PAGES D’UN LIVRE SAINT
    QUE NULLE MAIN HUMAINE, CEPENDANT, N’A EFFLEURÉ
    TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE
     
    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    CAR DANS CE QUI EST VISIBLE A L’EXTÉRIEUR
    LA VÉRITABLE CONNAISSANCE DES MYSTÈRES INTÉRIEURS
    PEUT SE RÉVÉLER, À TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE
     
    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    AU PRINTEMPS, EN ÉTÉ, EN AUTOMNE ET EN HIVER 
    OBSERVE LA VIE QUI ÉCLÔT, SE DÉPLOIE, PUIS SE FANE ET SE MEURT
    EN UN CYCLE SANS CESSE RECOMMENCÉ
    TOI QUI VEUX ÊTRE SAGE

    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX
    ET TANDIS QUE TU REGARDES, COMPREND DONC CE MYSTÈRE:
    TOI QUI CONTEMPLE LE TERRE ET LES CIEUX
    RECEVRAS DES YEUX POUR VOIR
    RECEVRAS DES YEUX POUR DEVENIR SAGE
    DE TOUT ÉTERNITÉ

     

    TOURNE TON REGARD VERS LA TERRE ET VERS LES CIEUX


     

     

     


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  •  

     

    RÊVE DE LOUP

     

    RÊVE DE LOUP

    Lorsque mère nature ferme ses paupières à la nuit tombée,

    
Que les étoiles l'enveloppent le soir aux creux de leurs bras,

    
De sa blancheur Sirius étoile du chien de la voûte céleste

    
Accueille Dame lune soufflant le voile au vent des ombres,

    
Une brise légère aux effluves d'ambre, de vanille, de rosée

    
Caresse la forêt pour que s'éveillent les sapins assoupis,

    
Fredonne douce mélodie aux animaux baignés de songes,


    Blottis dans leur sommeil émergeant de lueurs spectrales,

    
Pas un soupir ne brise le silence fondu dans les sous-bois,


    Seul le firmament couronne de ses bijoux l'azur du repos,


    Sous les vieux pins bleus bercés par la plainte endormie,


    Tapis sur le lit de fleurs blanches que les pétales ont formé,

    
Le Loup allongé de sa grâce dans son épais manteau gris,


    Veille de ses yeux demi-clos aux rayons d'or de l'horizon,

    
En ses lieux, solitaire dans son âme, solitaire dans sa paix,


    Et dans ce calme de l'éternel, ses pensées s'évanouissent,


    Aux ondes des murmures, à l'ouverture des portes du rêve,

     


    Telle une prière à tous ces hommes dont le regard du mal,


    Provoque, haine, ignorance, souffrance aux gestes impurs,


    Vos dieux m'ont louangé de terreur et de mauvais présages,


    Tel un démon de cruauté, une incarnation du diable,


    Moi, qui ne suit que noblesse, qui ne suit que pureté !

    
Pourquoi me traquez-vous avec autant d'acharnement ?

    
Apprenez à connaître ce qui m'anime dans mon instinct,

    
Écoutez mon chant du soir lorsque ma voie se fait entendre,


    Ce n'est pas la peur ni la mort que mon message évoque,

    
C'est un hommage à la vie, de l'éveil à la conscience,


    Je suis le guide de vos sentiers de la terre et de l'au-delà,


    Je suis fidèle, père de famille et ne tue pas par plaisir,

    
Tout comme vous, j'ai une Âme, un Cœur, une Essence,

    
Ainsi, je ne suis pas la réalité que forment vos esprits...

     


    De son œil amande une goutte de nuit perle d'espérance,

    
Elle s'élève au ciel, brillante, parmi le champs d'étoiles,

    
Une larme luit à jamais pour le cœur des hommes...

     

    RÊVE DE LOUP

     

    Rachel Louve

     


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  • SUPER JOURNÉE  DES PETIT LOUPS

    Aujourd’hui super journée

    
Avec mes frères nous nous sommes bien amusés


    Nous avons visité une partie de notre territoire

    
Nous avons taquiné de petites bêtes , nous leur avons fait une peur noire

    
Courir, jouer, nager,explorer, notre mère imiter ….


     

    Quelle super journée .
    Là, nous nous reposons, nous nous léchons

    
On se fait des câlins, comme vous les humains


    L’un contre l’autre serré, comme pour nous rassurer

    
Notre mère jamais bien loin, pour nous veiller et nous protéger

    
Nos petits yeux, nous allons les fermer

    
Et si vous entendez de petits gémissements


    Vous comprendrez que tous ces bons moments

    
Dans notre sommeil, dans un rêve nous les revivons…….

     

    SUPER JOURNÉE  DES PETIT LOUPS

     


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  • LA LÉGENDE DE LA ROSE DU LOUP

     

    LA LÉGENDE DE LA ROSE DU LOUP
     
    Majestueuse créature, il se tenait droit
    En bordure d'un dense et mystérieux bois
    Ce loup qui avait capté son parfum
    Et l'avait cherchée toute la nuit, en vain
     
    Son ombre, évanescente sous le ciel étoilé
    L'avait conduit par instinct dans l'immensité
    Et alors qu'il la cherchait dans la noirceur
    L'amour et l'attachement avaient rempli son cœur
     
    En pensant au moment où il la rencontrerait
    Quelle preuve d'amour pouvait-il lui donner?
    Alors, tout à coup, face à lui, dans une lueur
    Il distingua un endroit couvert de jolies fleurs
     
    De telles beautés, poussant au milieu des champs
    C'est sûr, elles seraient le plus beau des présents
    Il les cueillit soigneusement avec ses dents
    En se disant qu'il pourrait la conquérir, sûrement
     
    Les Esprits du Ciel observaient attentivement ce loup
    Dont le cœur était rempli d'un amour fou
    lls rassemblèrent tous leurs pouvoirs mystiques
    Et lui offrirent une bénédiction magique
     
    Alors le loup eut des visions de son aimée
    Les fleurs sauvages prirent des couleurs nacrées
    Et selon la légende, il y eut une métamorphose
    Chacune des fleurs sauvages devint une rose
     
    Le cœur empli d'excitation, le loup était plein d'ardeur
    Lorsque enfin il vit sa louve, son âme sœur
    Il déposa devant elle les roses avec amour
    Alors qu'elle se blottissait  autour
     
    Enfin réunis, ils chantèrent leur joie en hurlant
    Leur amour durerait tout le temps
    Et ils courraient maintenant ensemble dans la prairie
    Un amour pur et vrai peut façonner toute vie
     

    Traduction de l'oeuvre de Barbara Labarbera....
     
    texte:    monazimba

     

    LA LÉGENDE DE LA ROSE DU LOUP

     

     


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