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Par REBECCADIX le 13 Juillet 2014 à 17:50
Une nuit, des centaines de guerriers iroquois envahirent le territoire malécite. Ils brûlèrent toutes les maisons du village de Petit Sault et tuèrent à plusieurs hommes et femmes. Ils capturèrent d'autres pour en faire leurs esclaves.
Les Iroquois obligèrent une jeune prisonnière du nom de Malobiannah, à leur servir de guide en aval vers Médotec, oû vivaient d'autres Malécites. Ils sont arrivés vers le fleuve Woolastook et à la nuit tombée, une flottille de canots d'écorce de bouleau liés ensemble s'est laissée emporter par le courant du Woolastook ou Bonne Rivière.
Fatigués, les guerriers s'endorment, à une cinquantaine de kilomètre du Petit Sault. Un bruit sourd éveille les guerriers, mais la jeune fille Malobiannah leur fait accroire qu'il s'agit de l'Aroostook, un autre cours qui se jette dans le fleuve avec un grand bruit.
Les guerriers se calment, oh, malheureux! Le grondement s'approche et s'amplifie. Finalement, ils s'aperçoivent avec l'horreur indescriptible des chutes Chickuenicgapiok ou Géant destructeur (aujourd'hui connues comme le Grand Sault). Les guerriers pagayent pour s'éloigner des chutes, mais, hélas, c’est trop tard!
Un puissant courant entraîne tous les canots et tous les guerriers dans un gouffre insondable. Semblables à d'immenses plumes d'aigles, les eaux tumultueuses du Grand Sault se fracassent sur les macabres rochers de granite et dévorent l'armée ennemie.
Tous ont péri, mais Malobriannah s'est transformé en un oiseau qui s'envola. Aujourd'hui, le peuple malécite se souvent de l'héroïne qui a donné sa vie pour la liberté et la survie des siens.TEXTE ET IMAGES PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 8 Juillet 2014 à 20:15
LÉGENDE DE L’ÉTÉ INDIEN
Ouvrez grand vos yeux pour admirer encore un peu ses couleurs flamboyantes et dorées, ouvrez grand vos oreilles et peut être, vous percevrez encore les soupirs du Maître du Sud…
Mudjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l’ours géant. Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant. Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu’échut le pouvoir de gouverner les vents d’Ouest.
On l’appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils. A Wabun, il donna l’Est; à Shawondasee, le Sud, et à Kabiboonoka, le Nord. Seul Manabozho n’eut rien de cet héritage, car sa naissance avait été illégitime. C’est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu’à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souveraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de règner sur les vents du Nord-Ouest.
Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence. C’était, bien avant l’âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui. Souvent il soupirait lorsque venait l’automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays.
Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d’or. Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux. Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son coeur. Cependant sa paresse naturelle l’emporta sur sa passion et, à l’aube du matin, il la surprit enveloppée d’une nuée blanche comme neige. Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s’était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l’une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l’hiver.
Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut envahi de fils d’argent. Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie!
Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d’or. En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n’avait fait que précipiter sa fuite. Depuis, croyant chaque automne revoir l’objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d’un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l’hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l’été indien.TEXTE ET IMAGE PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 2 Juillet 2014 à 20:08
MANITOU CRÉE LE LAPIN ET LE HIBOU
Manitou, le Créateur, était en train de donner forme à tous les animaux, et comme il était de bonne humeur, il leur accordait l’apparence qu’ils demandaient.
- Moi, dit le lapin, je voudrais de longues pattes, de grandes oreilles comme celles du cerf et les griffes pointues de la panthère. Manitou se mit donc au travail. Il lui étira les pattes arrière comme le lapin le désirait. Mais alors qu’il fignolait avec application son travail,Hibou qui attendait son tour l’interpella.
- A moi, tu me feras un long cou gracieux comme celui du cygne et puis de belles plumes de couleurs, pareilles à celles du martin-pêcheur…
- Chut, cria Manitou. Je n’aime pas qu’on me dérange pendant que je travaille. D’ailleurs, tourne-toi, je ne veux pas, non plus, qu’on me regarde…
- Mais je n’ai pas terminé, répliqua le hibou. Je voudrais aussi un long bec pointu et une belle couronne de plumes comme celle du héron. Je veux être le plus beau des oiseaux.Manitou était en train de faire les oreilles, bien longues. Il était appliqué à sa tâche et l’impudence du hibou le mit très en colère.
- Tais-toi, je te dis, et tourne-toi de l’autre côté. Je t’interdis de me regarder travailler.
- Hé là, cria le hibou, j’ai tout de même le droit de regarder où bon me semble. Si ça me plait à moi de te regarder faire…
Alors Manitou devint fou de rage devant tant d’insolence. Il attrapa Hibou et lui tapa sur la tête jusqu’à la lui enfoncer dans le cou. Puis il le secoua très fort, si fort que les yeux du hibou sortirent de ses orbites, et pour finir, il lui pinça les oreilles et les tira jusqu’à ce qu’elles dépassent de son crâne.
- Voilà, dit Manitou, ça t’apprendra à me mettre en colère. Maintenant, avec tes nouvelles oreilles, j’espère que tu écouteras ce qu’on te dit. Mais tu ne pourras plus étirer ton cou pour regarder là où on t’a demandé de ne pas regarder. File d’ici, je ne veux plus te voir dans la journée. Tu ne sortiras que la nuit. Ce sera ta punition pour m’avoir désobéi.
Alors Hibou s’envola en faisant une drôle de moue…
- Hou hou hou
Afin de se calmer, Manitou prit une longue respiration et voulut retourner à son travail.Mais il ne trouva plus Monsieur Lapin. Celui-ci avait eu si peur en entendant crier Manitou qu’il s’était enfui avant même d’être terminé. C’est pour cela que ses pattes arrière sont deux fois plus longues que celles de devant, et qu’il est obligé de sauter afin de pouvoir avancer. Pour cela aussi qu’il n’a pas de griffes pour se défendre. Et il a eu si peur ce jour-là qu’il en est resté éternellement craintif. Une feuille qui tombe le fait détaler.
Quant à Hibou , il a gardé la drôle d’apparence que Manitou lui a donnée… une tête sans cou, de gros yeux hors des orbites et de petites oreilles pincées.
Et comme il a peur que Manitou le punisse encore, il ne sort plus désormais que la nuit.
- Hou hou hou
D’après un Conte IroquoisTEXTE ET IMAGES PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 28 Juin 2014 à 21:02
PRINCESS OBJIBWAY
Au cours de mes voyages dans les tribus du NordJ’ai rencontré une femme qui a bouleversé ma vie
Elle a une beauté sans pareille, au milieu de cette flore
Sauvage et hostile que pourtant elle a su rendre jolie
D’une de ces tribus lointaines, elle est la PrincesseDés que je l’ai vue, elle est devenue gardienne de mon coeur
De mon âme et de mes pensées elle est la Déesse
Qui m’ a fait aimer ces territoires sans chaleur
Je suis désormais en paix avec toutes les créatures de DieuQui survivent ici dans la foi et m’ont appris le sens de la destinée
Me faisant oublier la peur de la solitude, les regards ennuyeux
Car seul celui de ma Princesse est porteur de l’amour vrai
Ma Princesse Objibway m’a montré la véritéComment faire sortir l’amour qui est caché à l’intérieur
Elle a enfermé mon cœur pour le libérer
Et a fait de moi un homme nouveau et meilleur
Poème inspiré de l’oeuvre de Gary SalteTEXTE ET IMAGE PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 23 Juin 2014 à 16:26
SUNDANCER
"Artiste Note: Cette chanson rend hommage à la plus belle et sacrée cérémonie: La Danse du Soleil.
Cette cérémonie est l'expression spirituelle la plus élevée du peuple Lakota. Avec un grand respectSundancer, fixez votre esprit à la lumière
Danse pour les gens ... sundancer
Sundancer, comme un aigle vous prendre la fuite
Votre cœur est fort ... vous chantez votre chanson
Tambours comme Thunder
Comme vous danser dans le ciel
Nous sommes dans l'émerveillement
À ce cadeau que vous donnez
Sundancer, fixez votre esprit à cet arbre de vie
Prière pour la paix ... prier pour la paix
Sundancer, priez pour les petits que nous apportons dans ce
monde d'aujourd'hui
Puissent-ils trouver leur chemin
Tambours comme Thunder
Comme vous danser dans le ciel
Nous sommes dans l'émerveillement
À ce cadeau que vous donnez ... sundancer
Lakota:
Wankatakiya etunwan was'agya waciyo!
(Regardant vers le haut, danser avec force!)
Tunkasila cekiyayo iyuskinyan!
(Dans la joie, priez pour Tunkasila!)
Mitakuwe ob Yanin kte lo!
(Vous et mes relations vivrez!)
Sundancer, fixez votre esprit au soleil
Danse pour ton peuple maintenant
Danse pour notre peuple trop
Sundancer, peut tous les cœurs de devenir l'un que nous dansons
avec vous
Comme nous dansons avec vous
Puissions-nous danser avec vous
Danser avec vous
Sundancer ... Sundancer ... Sundancer Sundancer ...
Musique / Paroles écrites par Denean
Verset mélodie: adaptation de "Rio Grande"METTRE LA MUSIQUE DE MON BLOG SUR PAUSE POUR ECOUTER CETTE BELLE VIDÉO
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Par REBECCADIX le 21 Juin 2014 à 08:35
Les cérémonies basées sur le cycle lunaire sont célébrées par tous les autochtones de la Terre... L'église catholique a instauré les grandes fêtes chrétiennes pour détruire ces coutumes :
Noêl : Au solstice d'hiverPâques : À l'équinoxe du printemps
Saint Jean-Baptiste : Au solstice d'été
L'Action de Grâce : À l'équinoxe d'automne
Ces cérémonies sont un Équilibre lorsqu'elles soulignent le changement des saisons.Il y a une histoire à ce sujet concernant la force des célébrations aux saisons : Les Hopis (qui sont des descendants aztéques que l'on retrouve au Mexique et en Arizona), célèbrent la majeure partie de l'année, ils ont des rituels destinés à faire pleuvoir et ont plusieurs sociétés sécrètes spirituelles...
Hopi veut dire : Peuple pacifique, lorsque les conquistadors se sont imposés lors de la conquète espagnole, ils les ont menacés de leur armes pour les convertir au catholisisme et ont interdit les cérémonies.
Les Hopis respectent chaque personne et peuple dans leurs différentes croyances, mais que la relation avec le Créateur est direct et qu'il n'y a pas d'intermédiaire.
Donc pendant trois ans ils ont abandonné leurs cérémonies, pendant trois ans le ciel était désespérement bleu et la terre sèche. La terre a cessé de produire et le peuple s'est retrouvé dans la famine.
Les hopis se sont rencontrés en secret pour recommencer les cérémonies et trois jours plus tard la pluie se mit à tomber
. Ils ont revêtu leurs habits cérémoniels et tués tous les espagnols.
C'était pour eux un geste à la fois sacré et spirituel.
Ayant été induit en erreur, plus de possibilité de vivre en harmonie et d'accomplir la volonté du Créateur
, il fallait donc agir à la mesure des torts spirituels et physiques subits.
Cette histoire pour montrer que les cérémonies cycliques sont très importantes pour la communication avec MèreNature.
Les traditions amérindiennes prévoient des moments dans l'année pour purifier les relations humaines.
Tous les êtres humains ont des conflits, querelles, ect... et conservent parfois longtemps l'amertume dans leur coeur. Ces cérémonies sont pratiquer au printemps, une bonne saison pour la purification.
Purifier notre corps, esprit et amitié...
Le peuple Cherokee l'appelle '' La fête du renouveau des amitiés '' En compagnie de ceux envers qui il y a eu des gestes ou paroles brusques, une rencontre se fait au bord d'un ruisseau ou d'une rivière.
Là, on exprime les difficultés éprouvées et la compréhension de ne pas avoir été toujours parfaits, nous aussi, dans nos relations.
On reconnait ces difficultés devant la personne en affirmant notre volonté de mettre ces erreurs derriére nous, parce que nous choisissons de retenir les aspects positifs de notre relation
. Nous désirons pardonner et nettoyer ces mauvaises énergies.
Après avoir exprimé nos sentiments, on ouvre le Coeur pour recevoir cette personne et fait de même pour nous.
On se penche au-dessus de l'eau, on en prend dans les mains et sept fois on la jette au-dessus des épaules
. Ou bien, on s'immerge dans l'eau pour laver toutes impuretés qui ont pu ternir cette amitié.
Pendant toute la durée des cérémonie le Feu Sacré brûle et les danses sacrées éveillent le sol.
Un chant s'élève à la terre...
'' Réveilles-toi le beau temps s'en vient, le temps des semences vient''
' C'est là notre plus grande richesse...Le Renouveau de notre Mère-terre et de notre Coeur...
Nord et SudEst et Ouest
Notre pére le ciel
Notre mère la terre
Merci pour Cette récolte...
Wantaqo'ti aaq apigsitualt wijt kamulamun
Musigisgisit, Ugs'tqamu
Wélalin...
Ne'multes...TEXTE ET IMAGES PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 17 Juin 2014 à 17:44
LA CHASSE A L'OURS
Pourquoi la Grande Ourse tourne-t-elle sans fin, se dressant
parfois sur ses pattes de derrière ?
Pourquoi les feuilles des arbres sont-elles rouges à l’automne ? Et
pourquoi le rouge-gorge a-t-il la gorge rouge ?
Comme il y a de nombreuses tribus indiennes différentes en Amérique du Nord, il y a aussi beaucoup de légendes différentes sur la Grande Ourse. Comme la légende grecque de Callisto, beaucoup d'entre elles parlent d'un ours. Mais contrairement au "nôtre", l'ours amérindien n'a en général pas la queue allongée.
Par exemple, pour les indiens Musquakie, si les quatre étoiles de la Casserole (le rectangle Phecda Merak Dubhe et Megrez) représentent l'ours, les trois étoiles du manche (Alioth Mizar et Alkaïd) ne représentent pas sa queue, mais trois chasseurs qui le suivent pour le tuer... et bien sûr l'Ours s'enfuit devant eux, comme on le voit dans le ciel, où il tourne autour de la Polaire, précédant les trois chasseurs.
L'un des chasseurs, celui du milieu, - qui correspond à l'étoile Mizar - est même accompagné de son chien, une étoile beaucoup plus petite, que nous appelons Alcor.
Une autre légende amérindienne fait d'Alcor le chaudron que transportent les trois chasseurs, dans lequel ils projettent de faire cuire l'ours quand ils l'auront attrapé...
La légende la plus complète est celle des indiens Iroquois, et des micmacs de Nouvelle-Écosse. Dans cette histoire, l'Ours est le rectangle de la Casserole, mais les chasseurs sont cette fois au nombre de sept, et incluent certaines des étoiles de la constellation du Bouvier, toute proche. Ils portent des noms d'oiseaux : Alioth est Rouge-Gorge, Mizar
est Poule d’Eau (Chickadee), Alkaid est l'oiseau qui accompagne les élans, Seginus (γ Bouvier) est Pigeon, ε Bouvier est Geai Bleu, Arcturus (α Bouvier) est Hibou, et Muphrid (η Bouvier) est Aiguiseur de Scie... C'est bien sûr Poule d'Eau qui transporte le chaudron pour faire cuire l'ours (Alcor).
L'ours, qui hibernait, sort de sa caverne au moment du printemps. Celle-ci est représentée par la Couronne Boréale. C'est à ce moment que la chasse commence ; mais au fur et à mesure qu'elle dure, les chasseurs abandonnent la poursuite les uns après les autres : en effet, depuis le territoire habité par ces Indiens, en automne, les étoiles du Bouvier ne sont plus visibles après minuit lorsque la Grande Ourse est le plus près du sol.
Alors Rouge-Gorge décoche une flèche à l'ours, qui se dresse, furieux, sur ses pattes de derrière : voilà pourquoi la Grande Ourse se tient debout en cette saison ! Rouge-Gorge, éclaboussé du sang de l'ours, se secoue et asperge de sang les feuilles des arbres autour de lui : elles sont en effet colorées de rouge sang en automne. Mais il garde sur la
gorge une goutte de sang de l'ours : c'est pourquoi le rouge-gorge a maintenant la gorge rouge...
À la fin de l'automne, les chasseurs ont réussi à attraper l'ours et à le manger. Il ne reste plus de lui que son squelette, qui reste posé durant tout l'hiver les quatre fers en l'air, comme la Grande Ourse est au plus haut dans le ciel.
Au printemps suivant, la chasse recommencera lorsqu'un nouvel ours sortira de sa grotte couronne Boréale...
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Par REBECCADIX le 12 Juin 2014 à 13:41
Il était une fois un vieil homme qui adorait la viande de castor, il chassait et tuait les castors si souvent que son fils un jour le gronda. Il lui dit que le malheur le frapperait surement et qu’il serait puni pour la persécution de ces animaux très intelligents, qui selon les « Medecine Men » apaches étaient dotés de pouvoirs magiques.
Le vieil homme ne prêta aucune attention à cet avertissement, et continua à tuer des castors tous les jours. A nouveau son fils le mit en garde :
« Si tu les tues, ils vont bientôt t’attraper et te tuer ».
Peu de temps après, le vieil qui poursuivait un castor le vit entrer dans un trou au bord d’une rivière.N’écoutant que son avidité, il s’engouffra la tête la première dans le terrier.
Le fils qui épiait son père, l’attrapa par les pieds dés que son père fut enfoui dans le trou à la poursuite du castor.
Pensant qu’un castor l’attaquait par derrière,
le vieil homme pétrifié s’écria :
« Laisse moi partir, Castor, et je te donnerai mon couteau »
Il jeta alors son couteau en arrière mais ne reçu aucune réponse en retour.
« Laisse moi partir, Castor, et je te donnerai ma hachette »
A nouveau aucune réponse…
« Laisse moi partir et je te donnerai mes flèches ! »
Alors le fils pris les ustensiles et s’enfuit rapidement sans un mot vers le village.Quand le vieil homme rentra au tipi, il ne parla pas de ses aventures et son fils ne lui posa aucune question.
« Où est ton couteau? » demanda le fils au vieil homme prostré dans un coin.
« Je l’ai donné aux castors pour les persuader de me laisser partir et d’épargner ma vie ! »
« Je t’avait bien dit qu’un jour ils t’attraperaient » rétorqua le fils.
Depuis ce jour, le vieil homme ne chasse plus le castor…IMAGES ET TEXTE PRIS SUR LE NET
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Par REBECCADIX le 9 Juin 2014 à 15:39
L’homme croit quelquefois qu’il a été crée pour dominer, pour diriger.
Mais il se trompe, il fait partie seulement d’un tout.
Sa fonction ne consiste pas à exploiter, mais à surveiller, à être régisseur.
L’homme n’a ni pouvoir ni privilèges, seulement des responsabilités.
(Oren Lyons, Iroquois Onondaga)
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