• L'AME DE L'INDIEN

    Enfant, je savais donner,

    J’ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé.

    J'avais un mode de vie naturel, alors qu'aujourd'hui, il est artificiel.

    Tout joli caillou avait une valeur à mes yeux, chaque arbre qui poussait était un objet de respect.

    Maintenant, je m'incline avec l'homme blanc, devant un paysage peint dont on estime la valeur en dollars.


    Extrait de 'L'âme de l'indien'
    Ohiyesa, écrivain indien contemporain




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    LE SILENCE  EST L'ÉQUILIBRE  ........

     

    Le silence est l'équilibre absolu du corps, de l'esprit et de l'âme.

     
    L'homme qui préserve l'unité de son être reste à jamais calme et inébranlable

     
    Devant les tempêtes de l'existence - pas une 
feuille qui bouge sur l'arbre, pas une ride à la surface étincelante du lac - voilà aux yeux 
du sage illettré, l'attitude idéale et la meilleure conduite de vie.

     
    
Quels sont les fruits du silence ?

     
    Il dira : C'est la maîtrise de soi,  le courage vrai ou l'endurance , la patience, la dignité et le respect.

    
Le silence est la pierre d'angle du caractère.

     
    Ohiyesa, écrivain indien contemporain

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  • COULEURS AUTOMNALES

     

     

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    Couleurs Automnales

     

     


    Une légende raconte qu'il fut un temps, il y a d'innombrables lunes, ou la paix régnait entre tous les animaux et tous les hommes de la terre.


     À cette époque, on empruntait le pont de toutes les couleurs, surnommé depuis «arc-en-ciel», pour se balader entre la Grande Île et la Terre d'en Haut.


    Or, à l'issue d'une compétition sportive amicale visant à déterminer quel était l'animal le plus rapide sur la terre, un désaccord survint entre Cerf, qui perdit la course, et Ours, qui avait jugé l'épreuve.

     Cerf, digérant très mal sa défaite, tourna le dos aux autres animaux et emprunta le pont de toutes les couleurs vers la Terre d'en Haut.


     Ours, fort mécontent de l'attitude de ce mauvais perdant, lui emboîta le pas pour lui faire des remontrances. Mais là-haut, la situation se gâta. Cerf chargea violemment l'animal et le blessa à plusieurs endroits.


    Loup, arrivé sur ces entrefaites, sauva Ours d'une mort certaine.


     Cerf s'enfuit alors sans demander son reste


     Dans sa fuite, on raconte que le sang d'Ours sur ses bois dégoulina sur les feuilles des arbres à sucre.


     Depuis, chaque automne, les feuilles se teintent de la couleur du premier sang versé sur la terre afin que jamais les animaux n'oublient comment leurs ancêtres ont mis fin à la paix.


    Afin  que jamais les animaux n'oublient comment leurs ancêtres ont mis fin à la paix. Afin aussi que l'épisode serve de leçon à tous les humains de la race.


     Quant à Cerf, le Grand Esprit l'a sévèrement puni en lui faisant perdre ses bois tous les ans, deux lunes après que la dernière feuille rouge touche le sol, le laissant ainsi sans défense devant Loup, devenu depuis son plus dangereux ennemi.

     

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  • LA LÉGENDE DES ENFANTS ABANDONNÉS

     

    Les sept cercles des oreillettes de nos tipis sont des étoiles qui représentent la Grande Casserole.


     Notre légende ancestrale parle d'enfants abandonnés qui sont partis vivre dans le ciel.


     Lorsque nous voyons ce motif sur les tipis, nous nous souvenons de toujours prendre soin de nos enfants.


    
Selon les Pieds-Noirs des Prairies de l'Amérique du Nord, il était une fois un camp de dix cabanes. Dans l'une d'elles vivait une famille de neuf enfants, sept garçons et deux filles.


     Pendant que les six aînés des garçons étaient partis à la guerre, l'aînée des filles, la Femme à la peau d'ours, épousa un ours grizzly.


     Son père était en colère, au point où, avec d'autres, il encercla la tanière de l'ours grizzly et le tua.


     Lorsque la Femme à la peau d'ours se rendit compte que son mari était mort, elle se transforma en un énorme ours grizzly et devint la Femme à la peau d'ours.


     Elle attaqua le camp, tuant tout le monde, y compris sa mère et son père.


     Elle épargna toutefois son plus jeune frère ainsi que sa soeur.


     Les deux furent très effrayés lorsqu'ils la surprirent se parlant toute seule et préparant la manière dont elle pourrait les tuer.


     Un jour, en allant chercher de l'eau à la rivière, la plus jeune des deux sœurs rencontra ses six frères de retour du sentier de la guerre.


     Elle leur expliqua quel danger ils couraient, et ils firent des plans pour la sauver.


     Elle cueilla de nombreuses figues de Barbarie (" poires-cactus ") et reçut l'ordre de les mettre devant la cabane de manière à ce qu'ils puissent s'enfuir en sécurité.


     Les enfants quittèrent la cabane à minuit. L'aînée des deux sœurs les entendit partir et voulut les suivre.


     Mais elle marcha sur les figues de Barbarie. Hurlant de douleur, elle se transforma à nouveau en ours et courut après ses frères.


     Le plus jeune des frères possédait des pouvoirs magiques impressionnants.


    
Lorsque la Femme à la peau d'ours les rattrapa, le plus jeune des frères tira une flèche en l'air.

    Immédiatement, les enfants eurent autant d'avance sur leur soeur que la flèche.


     Alors que la Femme à la peau d'ours se rapprochait de nouveau, le jeune frère agita sa plume magique, qui mit d'épaisses broussailles en travers du chemin de la poursuivante.


     Ensuite, il mit un lac entre elle et les autres enfants.


     Enfin, dans un dernier effort pour faciliter leur fuite, il fit apparaître un grand arbre, dans lequel les sept frères et leur petite soeur grimpèrent.


     Mais la Femme grizzly fit tomber les quatre enfants qui étaient le plus bas.


     Elle allait les tuer lorsque le plus jeune frère agita sa plume magique et, tout en chantant, tira une flèche en l'air.


     Immédiatement, la petite soeur monta dans le ciel.


     Il tira six autres flèches, et chaque fois l'un des frères monta dans le ciel.


    Enfin, le plus jeune frère suivit, et tous formèrent la famille des Sept Frères.


    Ils adoptèrent dans le ciel la même position qu'ils avaient dans l'arbre.


     La petite étoile à une extrémité de la poignée représente la petite soeur, et les quatre du bas sont les frères qui avaient été jetés en bas de l'arbre par leur soeur grizzly.

     

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  • L'ORIGNAL - ANIMAL TOTEM

    L'orignal, aussi appelé élan d'Amérique, est le plus grand de tous les cervidés. Ses bois sont larges et en partie plats. De longues pattes et un long cou lui permettent de brouter même sous l'eau et de bien nager. Sans s'enfoncer, il peut marcher sur des sols mous comme la vase, la neige et les tourbières à sphaignes.

    Le son de l'orignal mâle en rut est très impressionnant. C'est pourquoi le mot-clef de la médecine de l'orignal est celui de l'estime de soi.

    Par ce son, il proclame la fierté de sa masculinité, son désir de partager sa semence avec la femelle orignal, et fait la démonstration de son sens de la confiance et de l'estime de soi. Il est prêt à dire au monde son désir et à proclamer sa force. C'est le seul moment où l'orignal peut être agressif, lui qui est en général très doux, solitaire et parfois curieux lorsqu'il est dans des environnements calmes.

    Il y a beaucoup de joie dans la capacité que nous avons d'exprimer nos forces et la satisfaction que nous éprouvons devant un travail bien fait. Ce partage spontané de notre joie est une marque de confiance en nous qui vient des profondeurs de l'être.

    Les gens qui ont la médecine de l'orignal savent donc exprimer leurs talents, leurs capacités, et, par cette expression, promouvoir la création continue toujours revivifiée de nouvelles idées et de nouvelles inventions.
    La médecine de l'orignal consiste donc à avoir confiance en soi, à ne pas craindre de marcher sur son chemin même s'il est différent de celui des autres, à exprimer avec fierté nos accomplissements, ainsi qu'à savoir encourager les autres. Les personnes âgées ont souvent la médecine de l'orignal. Elles sont prêtes, ayant marché longtemps sur leur sentier terrestre, à encourager les jeunes à marcher avec confiance sur le leur.

    Il n'y a rien de péjoratif ou de mauvais à être fier de ce que nous avons accompli. Il est très important de faire la différence entre l'orgueil de l'ego et la fierté de l'être accomplie. Les deux choses sont très différentes. Il ne faut pas avoir peur de s'exprimer, car de l'expression de notre fierté et de notre joie vient l'énergie permettant de créer toujours davantage de bonnes choses pour nos communautés.

     Il s'agit aussi de connaître la loi du silence : savoir quand marcher avec les pas feutrés de la biche, et quand charger avec la force du bison.

    Savoir reconnaître ses forces et ses faiblesses permet à l'être sage d'encourager le bon dans la nouvelle génération et d'être tolérant envers les erreurs de ceux qui apprennent. Il y a une sagesse dans l'erreur, car c'est souvent par nos erreurs que nous apprenons le plus.

    Celui qui a la médecine de l'orignal sait reconnaître ça et ne pas rentrer dans le jugement lorsqu'il accompagne ceux qui apprennent.


    Sans la confiance en soi peu de choses peuvent être accomplies. Avoir de l'estime pour soi donne une grande force et nous permet de marcher paisiblement sur notre chemin de vie, sans crainte, sans peur, en affirmant nos forces et nos désirs afin de les obtenir rapidement dans la joie et le calme.

     

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  • LA LÉGENDE DE L'ÉTÉ INDIEN

    LA FILLE AU CHEVEUX D’OR OU LA LEGENDE DE
    L’ETE INDIEN

    Mudjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l’ours géant. Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant.

    Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu’échut le pouvoir de gouverner les vents d’Ouest.
    On l’appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils.

    A Wabun, il donna l’Est; à Shawondasee, le Sud et à Kabiboonoka, le Nord. Seul Manabozho n’eut rien de cet héritage car sa naissance avait été illégitime.

    C’est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu’à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souveraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de régner sur les vents du Nord-Ouest.

    Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence. C’était, bien avant l’âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui.

    Souvent il soupirait lorsque venait l’automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays.

    Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d’or.

    Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux.
    Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son cœur.

    Cependant sa paresse naturelle l’emporta sur sa passion et, à l’aube du matin, il la surprit enveloppée d’une nuée blanche comme neige.

    Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s’était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l’une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l’hiver.

    Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, leciel fut invahi de fils d’argent.

    Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie!
    Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d’or.

    En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n’avait fait que précipiter sa fuite.

    Depuis, croyant chaque automne revoir l’objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d’un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l’hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l’été indien.

     

    LA LÉGENDE DE L'ÉTÉ INDIEN

     

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  • Respecter Mère Nature


    RESPECTEZ MÈRE  NATURE

    RESPECTEZ MÈRE  NATURE

    La terre n'appartient pas aux hommes, l'homme appartient à la terre.

    RESPECTEZ MÈRE  NATURE

      LE RESPECT

    Le respect est un des enseignements les plus fondamentaux de la culture des Indiens.  Chaque chose, chaque animal sur cette terre est digne d'un respect qui nait d'un amour pour la création.


    Honorer et respecter signifie penser à la terre, l'eau, les plantes et les animaux qui vivent ici et qui ont le même droit que nous de s'y trouver. Nous ne sommes pas les êtres suprêmes ; en fait, nous faisons 
partie du lien sacré de la vie, au même titre que les arbres et les roches, les coyotes, les aigles, les poissons et les crapauds qui , chacun à leur manière,  remplissent leur mission.  Chacun d'entre eux accomplit la tâche qui lui est donnée dans le lien sacré et nous aussi, nous avons la nôtre

    RESPECTEZ MÈRE  NATURE

     

    L'importance de la faune dans la vie de tous les jours des Indiens, En effet, 
l'aigle hautement admirés et honoré pour l'Indien, pour sa force, son courage et sa beauté, ainsi que son pouvoir de s'élever dans les airs par delà les nuages jusqu'au royaume du grand Wakan-Tanka, ou le(Grand Esprit). 
Chaque plume d'aigle qu'il porte sur sa coiffe lui rappelle un exploit qu'il a réalisé.  
Le loup s'apprivoise facilement, il part à la chasse avec l'homme, l'Indien suit son compagnon et l'observe.

     

    RESPECTEZ MÈRE  NATURE

     

     

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  • TRÈS BEAU CADEAU DE MON AMIE COLI

    CHERS AMIS
     
    ABSENTE QUELQUES JOURS

    POUR UNE BALADE

    DANS LE SUD OUEST
     
    JE SERAI DE RETOUR

    LE LUNDI 29 SEPTEMBRE
     
    A TRÈS BIENTÔT.

    AMITIÉ

    ET BISOUS

    A TOUS

     


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  • COMMENT LES PAPILLONS APPRIRENT À VOLER

    Comment les papillons apprirent à voler...
    (Légende Amérindienne )

    Quand la Terre était jeune, aucun papillon ne volait ça et là dans les airs et n'illuminait les jours de printemps et d'été de leurs ailes portant les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre. Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu'ils se déplaçaient, ne ...baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté.

     

    COMMENT LES PAPILLONS APPRIRENT À VOLER





     
    En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s'appelait Fleur de Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps. Quand elle atteignit l'âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu'elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d'étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l'arc-en-ciel qu'ils portaient avec eux. Chaque couleur de l'arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu'au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes. Dans sa vision, il lui fut donné un nom : Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel.


     Tandis qu'elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu'elle rencontrait. Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu'ils soient forts, sains et heureux. Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants. Tandis qu'elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d'essayer de les guérir. Elle aidait ceux qu'elle pouvait aider. Mais l'effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l'épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d'elle quand elle s'asseyait par terre. Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. Parfois l'un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille.

     

    COMMENT LES PAPILLONS APPRIRENT À VOLER



     Un jour qu'elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu'à son oreille. Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et soeurs lui avaient toujours rendu service. "Ma soeur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t'assistant grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel que nous portons sur le corps.

     A présent que tu vas passer au
    monde de l'esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs. Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu'ils verraient. Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d'être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu'ils peuvent accepter. Peux-tu nous aider à voler ?" Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel promit d'essayer.
     Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves.

     

    COMMENT LES PAPILLONS APPRIRENT À VOLER



    Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu'il avait fait. Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. Il s'assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des esprits pendant la nuit. Pendant qu'il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu'il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l'attendant, se trouvait le reptile qu'il pensait y trouver. Il le ramassa avec précaution et l'emporta.

    Tandis que l'on mettait le corps de sa femme en terre et qu'on s'apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : "Mets-moi sur son épaule à présent. Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l'esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. Elle m'attend. Pose-moi à présent." L'homme fit ce que le reptile lui avait dit et l'enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l'homme resta en arrière quelques instants. Il regarda la tombe, se souvenant de l'amour qu'il avait vécu. Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule. "Ne sois pas triste, mon époux. A présent ma vision s'est totalement réalisée, et ceux que j'aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du coeur, la guérison et le bonheur. Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t'attendrai et te rejoindrai."

    Quand l'homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s'en furent allés. Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu'ils appelaient papillons, voletant près de la tombe. En quelques minutes un autre papillon d'égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau. Depuis ce temps-là les papillons sont toujours avec les hommes, éclairant l'air et leur vie de leur beauté.

     

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    Si vous voulez que votre souhait se réalise,
    vous n'avez qu'à le souffler au papillon.
    N'ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel
    jusqu'au grand Manitou, où il sera exaucé...

     

     

     

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