• LA  LÉGENDE  DU  CÈDRE

    LA LÉGENDE DU CÈDRE


        Il y a très longtemps, lorsque les Indiens cherokee arrivèrent sur la terre, ils se dirent que tout serait beaucoup mieux s’il n’y avait pas de nuit. Ils prièrent le Créateur de les exaucer. C’est ce qu’Il fit.


    La chaleur devint torride, les gens ne dormaient plus, ils devenaient irrités les uns vis-à-vis des autres. Alors, ils demandèrent au Créateur de supprimer les jours pour n’avoir que des nuits. C’est ce qu’Il fit.

    Très vite, les plantes cessèrent de grandir, les chasseurs ne pouvaient plus chasser, il faisait très froid et beaucoup moururent. Alors, les Cherokee implorèrent le créateur:

    «Nous avons fait une terrible erreur, nous t’en prions, rétablis le rythme des jours et des nuits!» C’est ce qu’Il fit.

    Les habitants des plaines le louèrent pour sa bonté. Alors le Créateur eut pitié de tous ceux qui étaient morts, il mit leur esprit dans un arbre qu’Il créa spécialement pour cela, c’était le cèdre.

    Depuis ce jour, le cèdre est un arbre protecteur pour les Cherokee. Nombre d’entre eux mettent un petit morceau de bois de cèdre dans leur « sac de médecine » qu’ils portent autour du cou.

    On place une poutre de cèdre au-dessus des portes d’entrée pour protéger la maison, les flûtes et les tambours traditionnels sont en bois de cèdre.

    Pour soigner les maux de tête les Amérindiens plaçait des brindilles de cèdre sur des pierres chaudes dans la tente de sudation afin de purifier l’air.

    Le cèdre symbolise l’équilibre. Il est un excellent purificateur qui prédispose à la prière, au calme et à la sérénité. Il attire les énergies bénéfiques, sert à soigner les infections très variées et éloigne les mauvaises rêves. Il est surtout utilisé lors de cérémonies où la pureté, l’harmonie et la sérénité  sont essentielles.

    Saviez-vous que Jacques Cartier et ses hommes, lors de leur premier voyage au Canada, ont été sauvés du scorbut en buvant des tisanes de feuilles de cèdres que les Amérindiens leur avaient préparées… Aujourd’hui encore, nous produisons de l’huile essentielle de cèdres que nous utilisons pour son odeur, ses propriétés désinfectantes et curatives.

     

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  • L'APPEL DU LOUP

    L'APPEL  DU  LOUP

     

    Le feu danse ce soir et les vents deviennent les voix
    Des danseurs du temps passé qui forment le rond
    M’entraînant avec eux à travers leur histoire dans la joie
    L’esprit cherche le sens quand l’énergie devient passion



    Les tambours rythment les battements du cœur
    Les souvenirs anciens façonnent les futurs souhaités
    J’entends les vents murmurer mes rêves de bonheur
    Je vois dans la faible lueur, le loup, mon guide aimé



    Il me présente des ancêtres que je fais miens
    Ils sont Lakota, Santee ou Iroquois
    Ils sont de toutes les Nations sur le même chemin
    Parlant avec sagesse pour partager la même foi



    Hier façonne la réalité d’aujourd’hui et les rêves de demain
    Les mensonges finiront par mourir avec la fumée
    Et les vents souffleront pour éclairer le destin
    Nous reverrons bientôt les bisons se rassembler



    Traduction et Adaptation de The Calling by Gerald Fisher

     



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  • LA LÉGENDE DE MALOBIANNAH

    Une nuit, des centaines de guerriers iroquois envahirent le territoire malécite. Ils brûlèrent toutes les maisons du village de Petit Sault et tuèrent à plusieurs hommes et femmes. Ils capturèrent d'autres pour en faire leurs esclaves.
     
    Les Iroquois obligèrent une jeune prisonnière du nom de Malobiannah, à leur servir de guide en aval vers Médotec, oû vivaient d'autres Malécites. Ils sont arrivés vers le fleuve Woolastook et à la nuit tombée, une flottille de canots d'écorce de bouleau liés ensemble s'est laissée emporter par le courant du Woolastook ou Bonne Rivière.
     
    Fatigués, les guerriers s'endorment, à une cinquantaine de kilomètre du Petit Sault. Un bruit sourd éveille les guerriers, mais la jeune fille Malobiannah leur fait accroire qu'il s'agit de l'Aroostook, un autre cours qui se jette dans le fleuve avec un grand bruit.
     
    Les guerriers se calment, oh, malheureux! Le grondement s'approche et s'amplifie. Finalement, ils s'aperçoivent avec l'horreur indescriptible des chutes Chickuenicgapiok ou Géant destructeur (aujourd'hui connues comme le Grand Sault). Les guerriers pagayent pour s'éloigner des chutes, mais, hélas, c’est trop tard!
     
    Un puissant courant entraîne tous les canots et tous les guerriers dans un gouffre insondable. Semblables à d'immenses plumes d'aigles, les eaux tumultueuses du Grand Sault se fracassent sur les macabres rochers de granite et dévorent l'armée ennemie.
     
    Tous ont péri, mais Malobriannah s'est transformé en un oiseau qui s'envola. Aujourd'hui, le peuple malécite se souvent de l'héroïne qui a donné sa vie pour la liberté et la survie des siens.

     

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  • LÉGENDE DE L'ÉTÉ INDIEN

     

    LÉGENDE DE L’ÉTÉ INDIEN


    Ouvrez grand vos yeux pour admirer encore un peu ses couleurs flamboyantes et dorées, ouvrez grand vos oreilles et peut être, vous percevrez encore les soupirs du Maître du Sud…


    Mudjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l’ours géant. Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant. Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu’échut le pouvoir de gouverner les vents d’Ouest.


     On l’appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils. A Wabun, il donna l’Est; à Shawondasee, le Sud, et à Kabiboonoka, le Nord. Seul Manabozho n’eut rien de cet héritage, car sa naissance avait été illégitime. C’est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu’à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souveraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de règner sur les vents du Nord-Ouest.


    Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence. C’était, bien avant l’âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui. Souvent il soupirait lorsque venait l’automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays.


    Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d’or. Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux. Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son coeur. Cependant sa paresse naturelle l’emporta sur sa passion et, à l’aube du matin, il la surprit enveloppée d’une nuée blanche comme neige. Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s’était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l’une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l’hiver.


    Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut envahi de fils d’argent. Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie!


    Il  est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d’or. En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n’avait fait que précipiter sa fuite. Depuis, croyant chaque automne revoir l’objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d’un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l’hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l’été indien.

     

     

     

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  • MANITOU CRÉE LE LAPIN ET LE HIBOU

     

    MANITOU CRÉE LE LAPIN ET LE HIBOU

    Manitou, le Créateur, était en train de donner forme à tous les animaux, et comme il était de bonne humeur, il leur accordait l’apparence qu’ils demandaient.

    MANITOU CRÉE LE LAPIN ET LE HIBOU


    - Moi, dit le lapin, je voudrais de longues pattes, de grandes oreilles comme celles du cerf et les griffes pointues de la panthère. Manitou se mit donc au travail. Il lui étira les pattes arrière comme le lapin le désirait. Mais alors qu’il fignolait avec application son travail,

    Hibou qui attendait son tour l’interpella.


    - A moi, tu me feras un long cou gracieux comme celui du cygne et puis de belles plumes de couleurs, pareilles à celles du martin-pêcheur…


    - Chut, cria Manitou. Je n’aime pas qu’on me dérange pendant que je travaille. D’ailleurs, tourne-toi, je ne veux pas, non plus, qu’on me regarde…


    - Mais je n’ai pas terminé, répliqua le hibou. Je voudrais aussi un long bec pointu et une belle couronne de plumes comme celle du héron. Je veux être le plus beau des oiseaux.

    Manitou était en train de faire les oreilles, bien longues. Il était appliqué à sa tâche et l’impudence du hibou le mit très en colère.
    - Tais-toi, je te dis, et tourne-toi de l’autre côté. Je t’interdis de me regarder travailler.


    - Hé là, cria le hibou, j’ai tout de même le droit de regarder où bon me semble. Si ça me plait à moi de te regarder faire…


    Alors Manitou devint fou de rage devant tant d’insolence. Il attrapa Hibou et lui tapa sur la tête jusqu’à la lui enfoncer dans le cou. Puis il le secoua très fort, si fort que les yeux du hibou sortirent de ses orbites, et pour finir, il lui pinça les oreilles et les tira jusqu’à ce qu’elles dépassent de son crâne.


    - Voilà, dit Manitou, ça t’apprendra à me mettre en colère. Maintenant, avec tes nouvelles oreilles, j’espère que tu écouteras ce qu’on te dit. Mais tu ne pourras plus étirer ton cou pour regarder là où on t’a demandé de ne pas regarder. File d’ici, je ne veux plus te voir dans la journée. Tu ne sortiras que la nuit. Ce sera ta punition pour m’avoir désobéi.

    MANITOU CRÉE LE LAPIN ET LE HIBOU


    Alors Hibou s’envola en faisant une drôle de moue…
    - Hou hou hou


    Afin de se calmer, Manitou prit une longue respiration et voulut retourner à son travail.

    Mais il ne trouva plus Monsieur Lapin. Celui-ci avait eu si peur en entendant crier Manitou qu’il s’était enfui avant même d’être terminé. C’est pour cela que ses pattes arrière sont deux fois plus longues que celles de devant, et qu’il est obligé de sauter afin de pouvoir avancer. Pour cela aussi qu’il n’a pas de griffes pour se défendre. Et il a eu si peur ce jour-là qu’il en est resté éternellement craintif. Une feuille qui tombe le fait détaler.


    Quant à Hibou , il a gardé la drôle d’apparence que Manitou lui a donnée… une tête sans cou, de gros yeux hors des orbites et de petites oreilles pincées.


    Et comme il a peur que Manitou le punisse encore, il ne sort plus désormais que la nuit.

     


    - Hou hou hou
    D’après un Conte Iroquois

     

     

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  • PRINCESS  OBJIBWAY

    PRINCESS   OBJIBWAY


    Au cours de mes voyages dans les tribus du Nord


    J’ai rencontré une femme qui a bouleversé ma vie

    
Elle a une beauté sans pareille, au milieu de cette flore

     

    
Sauvage et hostile que pourtant elle a su rendre jolie


    D’une de ces tribus lointaines, elle est la Princesse

    
Dés que je l’ai vue, elle est devenue gardienne de mon coeur

    
De mon âme et de mes pensées elle est la Déesse

    
Qui m’ a fait aimer ces territoires sans chaleur


    Je suis désormais en paix avec toutes les créatures de Dieu


    Qui survivent ici dans la foi et m’ont appris le sens de la destinée

    
Me faisant oublier la peur de la solitude, les regards ennuyeux

    
Car seul celui de ma Princesse est porteur de l’amour vrai


    Ma Princesse Objibway m’a montré la vérité


    Comment faire sortir l’amour qui est caché à l’intérieur

    
Elle a enfermé mon cœur pour le libérer

    
Et a fait de moi un homme nouveau et meilleur


    Poème inspiré de l’oeuvre de Gary Salte

     

     

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  • SUNDANCER
     
    "Artiste Note: Cette chanson rend hommage à la plus belle et sacrée cérémonie: La Danse du Soleil.
    Cette cérémonie est l'expression spirituelle la plus élevée du peuple Lakota. Avec un grand respect

     

    Sundancer, fixez votre esprit à la lumière
    Danse pour les gens ... sundancer
    Sundancer, comme un aigle vous prendre la fuite
    Votre cœur est fort ... vous chantez votre chanson
    Tambours comme Thunder
    Comme vous danser dans le ciel
    Nous sommes dans l'émerveillement
    À ce cadeau que vous donnez
     
    Sundancer, fixez votre esprit à cet arbre de vie
    Prière pour la paix ... prier pour la paix
    Sundancer, priez pour les petits que nous apportons dans ce
    monde d'aujourd'hui
    Puissent-ils trouver leur chemin
    Tambours comme Thunder
    Comme vous danser dans le ciel
    Nous sommes dans l'émerveillement
    À ce cadeau que vous donnez ... sundancer
     
    Lakota:
    Wankatakiya etunwan was'agya waciyo!
    (Regardant vers le haut, danser avec force!)
    Tunkasila cekiyayo iyuskinyan!
    (Dans la joie, priez pour Tunkasila!)
    Mitakuwe ob Yanin kte lo!
    (Vous et mes relations vivrez!)
     
    Sundancer, fixez votre esprit au soleil
    Danse pour ton peuple maintenant
    Danse pour notre peuple trop
    Sundancer, peut tous les cœurs de devenir l'un que nous dansons
    avec vous
    Comme nous dansons avec vous
    Puissions-nous danser avec vous
    Danser avec vous
    Sundancer ... Sundancer ... Sundancer Sundancer ...
     
    Musique / Paroles écrites par Denean
    Verset mélodie: adaptation de "Rio Grande"

     

     

     

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  • CÉLÉBRATIONS DU RENOUVEAU CHEZ LES AMÉRNDIENS

    Les cérémonies basées sur le cycle lunaire sont célébrées par tous les autochtones de la Terre...
L'église catholique a instauré les grandes fêtes chrétiennes pour détruire ces coutumes :


    
Noêl : Au solstice d'hiver

    
Pâques : À l'équinoxe du printemps

    
Saint Jean-Baptiste : Au solstice d'été


    L'Action de Grâce : À l'équinoxe d'automne


    Ces cérémonies sont un Équilibre lorsqu'elles soulignent le changement des saisons.


     

    Il y a une histoire à ce sujet concernant la force des célébrations aux saisons :

Les Hopis (qui sont des descendants aztéques que l'on retrouve au Mexique et en Arizona), célèbrent la majeure partie de l'année, ils ont des rituels destinés à faire pleuvoir et ont plusieurs sociétés sécrètes spirituelles...

    
Hopi veut dire : Peuple pacifique, lorsque les conquistadors se sont imposés lors de la conquète espagnole, ils les ont menacés de leur armes pour les convertir au catholisisme et ont interdit les cérémonies.

    
Les Hopis respectent chaque personne et peuple dans leurs différentes croyances, mais que la relation avec le Créateur est direct et qu'il n'y a pas d'intermédiaire.

     

    
Donc pendant trois ans ils ont abandonné leurs cérémonies, pendant trois ans le ciel était désespérement bleu et la terre sèche.
La terre a cessé de produire et le peuple s'est retrouvé dans la famine.

    
Les hopis se sont rencontrés en secret pour recommencer les cérémonies et trois jours plus tard la pluie se mit à tomber

    .
Ils ont revêtu leurs habits cérémoniels et tués tous les espagnols.

    
C'était pour eux un geste à la fois sacré et spirituel.

    
Ayant été induit en erreur, plus de possibilité de vivre en harmonie et d'accomplir la volonté du Créateur

    ,
il fallait donc agir à la mesure des torts spirituels et physiques subits.

    Cette histoire pour montrer que les cérémonies cycliques sont très importantes pour la communication avec MèreNature.

    
Les traditions amérindiennes prévoient des moments dans l'année pour purifier les relations humaines.

    
Tous les êtres humains ont des conflits, querelles, ect... et conservent parfois longtemps l'amertume dans leur coeur.
Ces cérémonies sont pratiquer au printemps, une bonne saison pour la purification.

    
Purifier notre corps, esprit et amitié...

    
Le peuple Cherokee l'appelle '' La fête du renouveau des amitiés ''
En compagnie de ceux envers qui il y a eu des gestes ou paroles brusques, une rencontre se fait au bord d'un ruisseau ou d'une rivière.


    Là, on exprime les difficultés éprouvées et la compréhension de ne pas avoir été toujours parfaits, nous aussi, dans nos relations.

     

    
On reconnait ces difficultés devant la personne en affirmant notre volonté de mettre ces erreurs derriére nous, parce que
nous choisissons de retenir les aspects positifs de notre relation

     

    .
Nous désirons pardonner et nettoyer ces mauvaises énergies.

    
Après avoir exprimé nos sentiments, on ouvre le Coeur pour recevoir cette personne et fait de même pour nous.

    
On se penche au-dessus de l'eau, on en prend dans les mains et sept fois on la jette au-dessus des épaules

    .
Ou bien, on s'immerge dans l'eau pour laver toutes impuretés qui ont pu ternir cette amitié.



    Pendant toute la durée des cérémonie le Feu Sacré brûle et les danses sacrées éveillent le sol.

    
Un chant s'élève à la terre...

    
'' Réveilles-toi le beau temps s'en vient, le temps des semences vient''

    '
C'est là notre plus grande richesse...Le Renouveau de notre Mère-terre et de notre Coeur...

    Nord et Sud

    
Est et Ouest

    
Notre pére le ciel

    
Notre mère la terre


    Merci pour
Cette récolte...


    Wantaqo'ti aaq apigsitualt wijt kamulamun
    Musigisgisit, Ugs'tqamu
    Wélalin...
    Ne'multes...

    CÉLÉBRATIONS DU RENOUVEAU CHEZ LES AMÉRNDIENS

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  • LA CHASSE A L'OURS

    Pourquoi la Grande Ourse tourne-t-elle sans fin, se dressant
    parfois sur ses pattes de derrière ?
    Pourquoi les feuilles des arbres sont-elles rouges à l’automne ? Et
    pourquoi le rouge-gorge a-t-il la gorge rouge ?

     

    LA CHASSE A L'OURS




    Comme il y a de nombreuses tribus indiennes différentes en Amérique du Nord, il y a aussi beaucoup de légendes différentes sur la Grande Ourse. Comme la légende grecque de Callisto, beaucoup d'entre elles parlent d'un ours.  Mais contrairement au "nôtre", l'ours amérindien n'a en général pas la queue allongée.

    Par exemple, pour les indiens Musquakie, si les quatre étoiles de la Casserole (le rectangle Phecda Merak Dubhe et Megrez) représentent l'ours, les trois étoiles du manche (Alioth Mizar et Alkaïd) ne représentent pas sa queue, mais trois chasseurs qui le suivent pour le tuer... et bien sûr l'Ours s'enfuit devant eux, comme on le voit dans le ciel, où il tourne autour de la Polaire, précédant les trois chasseurs.

    L'un des chasseurs, celui du milieu, - qui correspond à l'étoile Mizar - est même accompagné de son chien, une étoile beaucoup plus petite, que nous appelons Alcor.
     
    Une autre légende amérindienne fait d'Alcor le chaudron que transportent les trois chasseurs, dans lequel ils projettent de faire cuire l'ours quand ils l'auront attrapé...
    La légende la plus complète est celle des indiens Iroquois, et des micmacs de Nouvelle-Écosse. Dans cette histoire, l'Ours est le rectangle de la Casserole, mais les chasseurs sont cette fois au nombre de sept, et incluent certaines des étoiles de la constellation du Bouvier, toute proche.  Ils portent des noms d'oiseaux : Alioth est Rouge-Gorge, Mizar
    est Poule d’Eau (Chickadee), Alkaid est l'oiseau qui accompagne les élans, Seginus (γ Bouvier) est Pigeon, ε Bouvier est Geai Bleu, Arcturus (α Bouvier) est Hibou, et Muphrid (η Bouvier) est Aiguiseur de Scie... C'est bien sûr Poule d'Eau qui transporte le chaudron pour faire cuire l'ours (Alcor).

    L'ours, qui hibernait, sort de sa caverne au moment du printemps. Celle-ci est représentée par la Couronne Boréale.  C'est à ce moment que la chasse commence ; mais au fur et à mesure qu'elle dure, les chasseurs abandonnent la poursuite les uns après les autres : en effet, depuis le territoire habité par ces Indiens, en automne, les étoiles du Bouvier ne sont plus visibles après minuit lorsque la Grande Ourse est le plus près du sol.
    Alors Rouge-Gorge décoche une flèche à l'ours, qui se dresse, furieux, sur ses pattes de derrière : voilà pourquoi la Grande Ourse se tient debout en cette saison ! Rouge-Gorge, éclaboussé du sang de l'ours, se secoue et asperge de sang les feuilles des arbres autour de lui : elles sont en effet colorées de rouge sang en automne.  Mais il garde sur la
    gorge une goutte de sang de l'ours : c'est pourquoi le rouge-gorge a maintenant la gorge rouge...


    À la fin de l'automne, les chasseurs ont réussi à attraper l'ours et à le manger. Il ne reste plus de lui que son squelette, qui reste posé durant tout l'hiver les quatre fers en l'air, comme la Grande Ourse est au plus haut dans le ciel.
    Au printemps suivant, la chasse recommencera lorsqu'un nouvel ours sortira de sa grotte couronne Boréale..

     

    LA CHASSE A L'OURS

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