• LA LÉGNDE DE YEUX PERÇANTS 

     

    LA LÉGENDE DE "  YEUX PERÇANTS"

    L'histoire commence dans les hautes montagnes du pays des indiens.

    il y a un aire, "nid d'aigle" et dans ce nid fait de branches, de brindilles, d'herbes et de mousse, deux aigles magnifiques. le père s'appelle "bec tranchant"  , la mère s'appelle " longue plume" et dans le nid, trois oeufs.

     

    Le temps venu, trois aiglons vont naître. Parmi les trois, un va nous intéresser, il s'appelle "yeux perçants". Il faut savoir que l'aigle est l'animal TOTEM, c'est a dire sacré pour les indiens. Il parle avec le vent et le vent, pour les indiens, c'est l'esprit du PERE.

     

    Mais revenons à notre ami "yeux perçant", plus il grandit, plus il est fier de son père "bec tranchant" et ébloui par la beauté de sa mère "longue plume". Mais, ce qui le fascine le plus, c'est le vent, l'air sur lequel son père et sa mère s'appuient pour aller chercher la nourriture qui le fait grandir et devenir un jeune aigle plein de forces et de fierté. Enfin, il y a ses plumes, lisses et longues, il est fort et se dit que le jour de fendre l'air va arriver.

     

    Et puis, ça y est, il plonge dans le vide, la terre, la "Mère". Des indiens fonce vers lui, son coeur frappe dans sa poitrine à tout rompre ; et soudain, il vole, fend l'air, dévie dans le vent, tourne et file vers le soleil "Le Grand Père" des indiens.

     

    Pendant des jours, avec "bec tranchant" et ses frères, il va apprendre à perfectionner son vol, apprendre à chasser pour se nourrir. Il est devenu un grand aigle.

     

    Les semaines passent et il devient de plus en plus fort, de plus en plus rapide, aussi fort et rapide que "bec tranchant" et pourtant "bec tranchant" continue de lui donner des conseils. "yeux perçants" est sur que les conseils, il n'en a plus besoin.

     

    Alors il s'éloigne sans écouter "bec tranchant" qui lui dit dans le lointain : "Attention "yeux perçants" ! Père Vent est en colère, il va souffler trop fort, cache toi et attend".

     

    Mais "yeux perçants" est très sur de pouvoir lutter, rien ne peut l'arrêter, il continu et "Père Vent" souffle, il continu et "Père Vent" tourne, il continu et l'effort devient trop grand, il lutte encore, mais c'est épuisant, ses ailes commencent à lui faire mal et soudain une rafale terrible le cloue au sol.

     

    Sur la "Terre Mère", il est tombé presqu'insconcient, il est fragile et pense que peut-être, il va mourir. Le désespoir l'envahit quand soudain "Grand-Mère l'Eau" lui parle :

     

    -"Pourquoi t'es tu battu contre le "Père Vent" yeux perçants"?

    -Je suis un grand aigle et je doit dominer le vent répondit "yeux perçants".

    -Pourquoi es-tu tombé sur mon ventre dit "Mère Terre" ?

    -Je suis épuisé et n'arrive plus à voler dit "yeux perçants".

    -Il te reste quoi ? lui demande "Grand-Père Soleil"

    -Je crois que je je vais mourir, car je n'ai pas écouté les conseils prodigués par "bec tranchant", j'ai été trop fier et je mérite d'avoir été vaincu.

     

    Le "GRAND ESPRIT" lui dit alors :

     

    -Ne te bas pas contre tes amis, ils sont là pour t'aider.

    -Bois de l'eau,

    -Reprend des forces de la Terre,

    -Réchauffe-toi des rayons du soleil.

     

    "yeux perçants" sentit ses forces revenir et dans un effort s'envola et le "Père Vent" qui l'avait jeté à Terre le laissa s'appuyer sur lui.

    Le souffle entra dans ses plumes et l'aida à monter, monter très haut, très très haut et là "yeux perçants" vit "bec tranchant" qui souriait.

     

    "yeux perçants" avait comprit et il partit, accompagné de "bec tranchant" dans un vol magnifique qui le fit passer au-dessus des montagnes, des rivières et des grandes plaines.

     

     

    IL AVAIT COMPRIT, IL AVAIT COMPRIT...

     

    LA LÉGENDE DE "  YEUX PERÇANTS"


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  • UN PEU DE MES NOUVELLES

     

    VOICI UN MOIS QUE J'AI SUBIT MON OPÉRATION, JE ME REMET TOUT DOUCEMENT , PAS LA GRANDE FORME ENCORE, SURTOUT QUE J'AI EU LA MALCHANCE D'ATTRAPPER UNE BRONCHITE, MAIS AVEC LES BEAUX JOURS, J'ESPÈRE SINCÈREMENT QU'AVEC " DE LA PATIENCE"  JE PARVIENDRAI A RETROUVER UNE MEILLEURE SANTÉ.

     

    JE REMERCIE TOUS ME AMIES ET AMIS DE LEUR FIDÉLITÉ  DE LEUR AMITIÉ QUI ME TOUCHENT PROFONDÉMENT ET M'AIDENT DANS DES JOURS QUI ME SEMBLENT TERRIBLEMENT LONGS

    VOUS ME MANQUEZ TOUTES ET TOUS

     

    JE VAIS ESSAYER DE REVENIR EN DOUCEUR PARMI VOUS

    PLEIN DE BONNES CHOSES POUR VOUS ET PROFITEZ DE CE BEAU SOLEIL

     

    AMITIÉ ET TENDRESSE

    REBECCA


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  • BLOG EN PAUSE

     

     Quelques nouvelles de rebecca !!!Elle a subit une opération

    et très affaiblie ,elle vous retrouveras quand elle sera en forme..

    Elle ne vous oublie pas ...

    Tissia

    Une amicale pensée de rebecca a vous toutes...


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  • POÈME  DE L'ÉVEIL

     

    La nature n’est pas un simple décor joli au regard. Si tu fermes les yeux, tu ressens mille présences. On ne vient pas écouter le silence dans la nature. On écoute le vent, la terre, la vie qui résonne et fourmille à nos oreilles.

    Si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, trouve une forêt, cherche un tapis d’herbe ou de mousse, allonge-toi dessus, ferme les yeux, vide tes pensées, respire l’odeur de la terre, écoute la vie, adapte ta respiration aux battements de ton cœur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et les nerfs raidis par le temps.


      

    POÈME  DE L'ÉVEIL

     

    Deviens oiseau au son du vent, deviens arbres parmi les arbres, deviens le vent qui bruisse dans le feuillage, deviens le cerf qui t’observe et que tu n’avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres.

     

    POÈME  DE L'ÉVEIL

     

     

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  • LA FILLE AU CHEVEUX D'OR OU LA LEGENDE DE L'ETE INDIEN

     

    LA FILLE AUX CHEVEUX D'OR

    Mudjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l'ours géant. Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant.

    Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu'échut le pouvoir de gouverner les vents d'Ouest.

    On l'appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils.

    LA FILLE AUX CHEVEUX D'OR

     
    A Wabun, il donna l'Est; à Shawondasee, le Sud et à Kabiboonoka, le Nord. Seul Manabozho n'eut rien de cet héritage car sa naissance avait été illégitime.


    C'est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu'à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souveraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de régner sur les vents du Nord-Ouest.

     

    LA FILLE AUX CHEVEUX D'OR



    Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence. C'était, bien avant l'âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui.
     

    Souvent il soupirait lorsque venait l'automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays.
     

    Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d'or.


    Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux.

    Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son coeœur.

     
    Cependant sa paresse naturelle l'emporta sur sa passion et, à l'aube du matin, il la surprit enveloppée d'une nuée blanche comme neige.


    Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s'était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l'une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l'hiver.


    Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut envahi de fils d'argent.

     
    Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie!

    LA FILLE AUX CHEVEUX D'OR

    Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d'or.


    En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n'avait fait que précipiter sa fuite.

    Depuis, croyant chaque automne revoir l'objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d'un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l'hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l'été indien.

     

    LA FILLE AUX CHEVEUX D'OR



     
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  • LE   GLOUTON

    Le Glouton

    Qu’on l’appelle le glouton ou le carcajou, voilà une bête peu sympathique qu’on n’aime pas voir rôder près de nous. Le glouton est un animal charognard en voie de disparition aujourd’hui, mais il n’en a pas toujours été ainsi. 

     

    Les Micmacs appellent cette bête Kek-oua-gou. Selon eux, le principal plaisir du glouton n’est pas de manger, mais plutôt de jouer des tours. Il y a plusieurs années, deux vieilles femmes l’ont appris à leurs dépens. Elles étaient parties faire de la cueillette en forêt. À la nuit tombée, elles s’installèrent près d’un abri qu’elles avaient construit, dans une clairière. L’automne était déjà bien avancé, il faisait froid, et les vieilles décidèrent de faire un feu pour se réchauffer. Elles s’endormirent rapidement, blotties l’une près de l’autre, au bord du feu, toutes vêtues et leurs mocassins aux pieds. 

     

    Le glouton ne tarda pas à surgir près d’elles… En ricanant, il prit une branche et poussa la braise vers le mocassin de l’une des dormeuses. Un tison s’enflamma. La vieille se réveilla en hurlant de douleur. Elle plongea son pied dans une marmite d’eau posée près du feu et se mit à crier contre sa compagne. « Tu devrais avoir honte! Tu ne sais donc pas dormir? Tu as failli causer ma mort! » Pendant que son amie, mal éveillée, tentait en vain de se défendre, le glouton ricanait dans son coin… 

     

    Après une longue dispute, les deux femmes finirent par se rendormir. Le glouton bondit sur l’occasion! Il revint près du feu, joua de nouveau dans la braise et poussa cette fois un gros tison vers le pied de la deuxième femme. Tout comme son amie peu de temps avant, celle-ci se réveilla sous le coup de la douleur et se mit à hurler! Elle plongea son pied dans l’eau de la marmite et manifesta sa colère contre sa compagne :

     

    « C’est bien la peine de m’insulter! C’est toi qui ne sais pas dormir! Tu m’as blessée… Tu aurais pu me tuer! » L’autre vieille, encore ensommeillée, protesta mollement d’abord, puis plus férocement. Dans la forêt, on n’entendait plus que les cris des vieilles femmes. Elles étaient si fâchées qu’elles en vinrent même aux coups, l’une frappant l’épaule de l’autre, l’autre ripostant en lui tirant les cheveux.

     

    Le glouton regardait la scène, enchanté, et il riait, il riait… Il était si fier de son coup qu’il n’arrivait plus à arrêter de rire. Et il rit tant et si bien que la peau recouvrant ses côtes se déchira soudain. La bête se mit à crier de douleur à son tour.

     

    Les deux vieilles femmes cessèrent leur dispute et aperçurent le glouton… Elles comprirent rapidement quel vilain tour on leur avait joué. Elles se précipitèrent sur lui et le frappèrent si fort qu’il tomba à leurs pieds. Le croyant mort, elles décidèrent de le faire cuire pour le manger et de l’écorcher pour suspendre sa peau dans leur campement. La peau leur rappellerait toujours qu’on doit avoir des preuves avant d’accuser qui que ce soit. 

     

    La chaleur de l’eau bouillante ranima le glouton, qui recouvra ses forces maléfiques et réussit à sortir de la marmite. Il se précipita sur sa peau, qu’il décrocha à toute vitesse, et s’enfuit dans la forêt en courant le plus longtemps possible.

     

    Quand il s’arrêta enfin, il voulut enfiler sa peau. Il s’aperçut que sa chair était devenue plus foncée, à cause de la chaleur du feu, et aussi que son corps avait rétréci. La peau ne lui allait plus tout à fait. Elle formait ici et là des plis hideux. 

     

    Depuis ce jour, l’homme n’a cessé de persécuter cette redoutable bête et les Micmacs demeurent méfiants quand d’étranges événements se produisent en forêt… Leurs soupçons vont toujours d’abord vers le glouton.

     

     

    LE   GLOUTON

     

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  • LES BAIES D'AMOUR

    Un conte très émouvant... Hummm ! Les Fraises !

     

     

     

    Il y a de cela longtemps, très, très longtemps, vivaient un homme et une femme…

     

    Ils s'aimaient tendrement et partageaient chaque instant de la vie.

     

    Ils passaient leurs journées à découvrir les merveilles de la Terre et ils passaient leurs nuits à découvrir le plaisir d'être ensemble.

     

    LES BAIES D'AMOUR

     

     

    Mais un jour, cet homme et cette femme se disputent violemment à propos de rien ou de pas grand-chose.

     

     D'ailleurs ils ne se rappellent même plus le sujet de leur dispute !

     

     Mais ils se disent des mots durs, se mettent en colère, se lancent des mots de plus en plus violents... Et finalement, la femme tourne le dos, quitte la maison et s'en va vers l'est, vers le soleil levant.

     

     

    LES BAIES D'AMOUR

     

     

     L'homme reste seul dans sa maison. Alors sa solitude devient lourde et sa colère le quitte pour faire place à un terrible désespoir et à un grand chagrin.

     

     Un esprit qui passait par là, voit cet homme pleurer et il a pitié de lui. Il se transforme alors de manière à ce que l'homme puisse le voir et lui demande : Homme, pourquoi pleures-tu ?

     

     - Ma femme m'a quitté.

     

     - Pourquoi est-elle partie ?

     

     L'homme soupire et ne dit rien.

     

     - Tu t'es querellé avec elle ?

     

     - Oui !

     

     

     

    - Est-ce que tu te disputeras encore avec elle ?

     

     - Non, ma colère est tombée ... Et je voudrais tant qu'elle revienne pour vivre à nouveau heureux ensemble !

     

     - C'est bien, dit l'esprit, j'ai vu ta femme, elle marche vers le soleil levant.

     

    LES BAIES D'AMOUR

     

     

     

     

     Alors l'homme se lève et se met en chemin pour rejoindre sa femme, mais il ne peut la rattraper…

     

     Car tout le monde sait qu'une femme en colère marche très vite !!

     

     Alors l'esprit lui vient en aide : je vais aller au-devant de ta femme et je vais voir si je peux ralentir un peu sa course.

     

     L'esprit va au-devant de la femme, la trouve qui chemine d'un pas rapide et contrarié, le regard fixe, droit devant elle, et souffrant dans son cœur.L'esprit regarde autour de lui. Le long du chemin pousse des broussailles. D'un geste de la main sur les buissons, il fait éclore des fleurs, puis il les fait s'épanouir et fait mûrir des fruits.

     

     

     

     

    LES BAIES D'AMOUR

     

    Mais la femme ne peut rien voir d'autre que sa colère, elle a le regard fixé droit devant elle. Ne regardant ni à droite, ni à gauche, et ses pas n'en sont pas ralentis.

     

     L'esprit fait alors appel aux arbres. Des pêches, des poires, des pommes et des cerises sauvages surgissent tout autour de la femme.

     

     La forêt toute entière éclate en fleurs et mûrit en fruits.Mais la femme ne peut toujours rien voir d'autre que sa colère, elle a les yeux fixés droit devant elle.

     

     

     

    Ne regardant ni à droite, ni à gauche, elle ne voit pas ces fleurs et ces fruits.

     

     

     

    Finalement, l'esprit se dit : Je vais créer une espèce de fruit entièrement nouvelle. Une espèce qui pousse vraiment au ras du sol. La femme devra se baisser un instant pendant lequel elle oubliera sa colère.Il fait alors un mouvement de la main et un épais tapis vert commence à pousser sur le chemin.Ensuite le tapis se couvre de toutes petites fleurs blanches et chaque fleur s'ouvre et mûrit, jusqu'à devenir un fruit de la couleur et de la forme du cœur humain.

     

     

    LES BAIES D'AMOUR

    En marchant dessus, la femme écrase un de ces fruits et un délicieux parfum arrive jusqu'à ses narines.

     

     Elle s'arrête pour examiner d'où provient cette odeur si suave et si nouvelle. Elle baisse les yeux et voit ces fruits rouges et mûrs, en forme de petits cœurs.

     

     Elle en ramasse un, le goûte et la saveur en est aussi douce que l'amour lui-même.

     

     C'est le meilleur fruit de la terre, se dit-elle en le mangeant, je vais en ramasser de quoi remplir un bol.Elle cueille alors une large feuille, en fait un bol qu'elle commence à remplir des plus beaux fruits ramassés alors qu'elle marche de droite et de gauche.Or ces fruits poussent de plus en plus nombreux, la ramenant vers l'ouest, vers son mari...

     

     

     

     

    LES BAIES D'AMOUR

     

    Quand son bol est rempli, elle se relève et... Voit son mari qui arrive sur le chemin. La colère n'est plus dans son cœur et tout ce qui reste là, c'est l'amour qu'elle a toujours connu. 

     

    Elle se dépêche d'aller à sa rencontre et lui tend le bol.

     

     - Regarde les délicieux fruits que j'ai ramassés pour toi, ce sont les meilleurs qui poussent par ici !

     

     Ils les mangèrent ensemble, ensemble aussi ils retournèrent à leur maison et là ils vécurent en paix, dans le bonheur et l'amour.

     

     

     

    Voilà comment les toutes premières fraises du monde apportèrent la paix entre l'homme et la femme, et voilà aussi pourquoi certains appellent ces fruits : des baies d'amour !

     

     

    LES BAIES D'AMOUR

     

     

     

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  • LA JEUNE MÈRE INDIENNE

    LA JEUNE MERE INDIENNE

     

    Un rêve étrange avait réveillé Douce Fleur, cette nuit. Un de ces rêves que l'on ne peut chasser.

    Elle s'était éveillée, la gorge serrée, le cœur lourd. Voilà bien des lunes que son désir de bercer un enfant la tourmentait mais il semblait inaccessible, son ventre était comme un fruit desséché.

    Elle s'était vue en songe, désespérée devant une couche vide, inondant de ses larmes ses beaux vêtements de mariage.

     

     

    LA JEUNE MERE INDIENNE

    Quand elle eut confié ses craintes au shaman, son visage soucieux fut son unique réponse.Douce Fleur comprit que jamais elle ne serait mère, jamais elle ne serait une vraie femme ! Poussée par le désespoir et la honte, elle s'enfuit à cheval, le plus loin possible du campement.

    Elle erra ainsi longtemps, au hasard, sans prêter attention au paysage rougeoyant qu'elle traversait.

     

     

     

     

    C'était la saison où les érables se parent de pourpre et flambent, sous un ciel pur. Puis, le corps meurtri par sa longue chevauchée, elle s'arrêta enfin, près d'un lac. Elle attacha son cheval à un arbre et prit la décision de se reposer un peu. Quel serait son avenir, à présent ?

    Elle l'ignorait.

    C'est à cet instant, dans ce lieu de paix, qu'elle se souvint des traditions ancestrales.
    Autrefois, les femmes partaient quatre soleils et quatre nuits, dans la forêt pour créer des liens avec la nature, avant de donner naissance à leur enfant. Elle se sentit alors plus calme. Elle devait se laisser guider par l'intuition de toutes ces femmes qui l'avaient précédée, mettre ses pas dans les leurs avec confiance.
    Le Grand Manitou ferait le reste !

     

     

    " Allume un feu. Il ne doit pas s'éteindre... " Disaient des voix féminines. C'est donc ce qu'elle fit, obéissante, avec des branches mortes éparses. Puis une fois que ce fut fait, elle s'assit. La flamme montait très haut dans l'obscurité, rouge, jaune, vaillante. Et comme Douce Fleur lui offrait ses mains, elle parla : " Petite, ne perds pas espoir. Regarde ma force vive, je te la donne. "La flamme s'élança, grimpa en une immense gerbe crépitante, libre, et son chant était un long et interminable cri d'allégresse." Apprivoise le vent... "

     

    LA JEUNE MERE INDIENNE

     


    Douce Fleur laissa alors le vent caresser son visage. Elle ferma les yeux pour mieux l'écouter...Ne sois pas triste, je suis ton ami. Je marcherai à tes côtés, sans jamais te quitter. Je te caresserai si tendrement que tu oublieras tes souffrances. Je te consolerai si bien de mon souffle parfumé de fleurs fraîches que je sécherai tes pleurs.

     

     Les yeux de la jeune indienne brillaient maintenant d'espoir retrouvé. Elle n'était plus seulement une femme mais était le vent enjôleur, l'arbre pourpre, la flamme jaillissante. Elle était la terre, elle était le ciel. Elle était tout cela et encore plus. Elle était grande et forte.
    Elle était vivante et portait en elle la mémoire de ses ancêtres. Et comme elle était toute à sa prière avec Mère Nature, elle eut la sensation d'être observée.

     

    LA JEUNE MERE INDIENNE

     Elle aperçut alors, par-delà le feu, le regard d'un loup. Douce Fleur, cependant, n'eut pas peur." Invite le loup et s'il apparaît, il sera source de richesses et de fertilité... "Le grand Loup Blanc à l'épaisse fourrure la regardait paisiblement. Ses yeux magnifiques rayonnaient de bienveillance, de grands yeux couleur d'ambre clair, piquetés d'étoiles. Ils semblaient si compréhensifs que Douce Fleur sentit une paix extraordinaire l'envahir. A
    présent, elle ne serait plus seule avec ses chagrins !

     

    LA JEUNE MERE INDIENNE

     

    Le loup blanc vint s'asseoir près d'elle sans un bruit, tranquille, comme un ami fidèle. Elle sentit son odeur. C'était le parfum familier de son enfance, sucré et coloré, un parfum de lait maternel qui lui rappelait celui du tipi familial tanné et peint par sa mère, autrefois.
    Douce Fleur s'endormit, les yeux du loup rivés aux siens. Elle rêva de l'amour que lui avait donné ses parents et leur tendresse s'unit à celle de Loup Gris, son mari.

     

     

    LA JEUNE MERE INDIENNE

     

     

    Au matin, quand elle se réveilla, Loup Blanc s'en était allé mais son odeur flottait encore autour d'elle. Douce Fleur savait que ses pensées et son cœur en seraient désormais imprégnés à jamais.
    Elle se leva et s'étira. Le ciel était lumineux et le lac scintillait derrière les arbres. Et comme elle caressait son cheval, elle sentit un frémissement joyeux dans son ventre. Elle comprit alors avec ravissement qu'un enfant s'était niché en secret au plus profond d'elle-même
    et réclamait son attention. C'était le cadeau de Loup Blanc.

     

    JOCELYNE MARQUE

    LA JEUNE MERE INDIENNE

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  • LE JARDIN MERVEILLEUX

     

    Le jardin merveilleux -Le mont Tremblant abritait des Amérindiens qui ne vieillissaient pas »

    De loin aux alentours, on apercevait cette montagne qui abritait un jardin merveilleux au milieu des grands bois. Sous les rayons du midi mûrissai...ent du maïs, des fèves et des citrouilles. Des rosiers de toutes couleurs s'étendaient sous des arbres chargés de fruits.

     

     

    /Users/yvetteconrady/Desktop/e1659f53.jpgLE JARDIN MERVEILLEUX

     

    Plusieurs fois par jour, le manitou Ewitchi-Saga qui régnait sur les lieux parlait aux ours, aux chevreuils et aux autres animaux qui venaient boire dans un lac d'où les nuages tiraient la rosée. L'air y était si pur que les êtres vivants qui fréquentaient ces bois n'avaient pas d'âge.

     

     

    LE JARDIN MERVEILLEUX

     

    Mais un jour, un windigo qui passait par là pensa qu'il était bien bête de ne pas monter sur la montagne pour se charger de fruits et de gibier.

    Une fois arrivé dans le jardin merveilleux, il commença à remplir son panier d'herbes de vie et à choisir les plus beaux pieds d'ail des bois. Puis, comme le vent se fit entendre et que le soleil disparut, il se dit qu'il fallait faire vite et descendre avant que le mauvais temps se lève.

     

     

    LE JARDIN MERVEILLEUX

    Mais le sol tremblait déjà sous ses pieds et il se produisit alors une chose encore plus surprenante. Une rafale de pluie chaude poussée par le souffle du manitou coucha le windigo par terre. Une barre de feu en zigzag s'enfonça dans le roc et traça le lit d'une rivière qui se mit aussitôt à dévaler vers le bas de la montagne.

    Le windigo fut projeté dans ces eaux bouillonnantes tandis que l'écho reprenait les bruits de la montagne qui grondait.

    Une fois entraîné à toute allure dans la prairie où l'eau se répandit, le mauvais esprit fut transformé en une île et condamné à admirer le mont Tremblant pendant toute l'éternité.

    Depuis, il n'est pas rare d'entendre gronder le mont Tremblant.

     

    Légende extraite d'un recueil

    « Loups-garous, diables et fantômes »

     

     

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