• EN JANVIER CHEZ LES AMÉRINDIENS

     

    Pipon : l’hiver

     Pipon, qui veut dire l’hiver. Pipon s’installe pour de bon avec la neige, le vent et la poudrerie. Janvier est considéré comme étant le mois le plus long et février est le mois de la marmotte.

    Durant l’hiver, on pêche sous la glace avec un filet. Des hommes creusent des trous pour faire glisser sous la glace une perche à laquelle est attachée une corde suivie d’un filet. On enterre les trous, on tend le filet et on revient plus tard ramasser les poissons. Au campement, on confectionne des paires de raquettes. Les femmes enlèvent le poil d’une peau d’orignal, puis la peau est lavée, grattée, tannée et découpée en babiches et utilisée pour tresser le tapis de la raquette dont le cadrage a été fabriqué par les hommes.


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  • ME VOICI DE RETOUR PARMI VOUS....J 'AI PASSE UN AGREABLE SEJOUR PRÈS DE MES ENFANTS, AVEC UN TEMPS SENSIBLEMENT LE MÊME QU'EN PAYS DE LOIRE, DOUX ET SOUVENT GRIS, QUELQUES JOURS ENSOLEILLÉS MALGRÉ TOUT, OU NOUS AVONS FAIT QUELQUES BELLES BALADES, NOTAMMENT CE BEAU PALAIS DE HAMPTON QUI SE TROUVE AVEC LE PARC DE BUSHY À 500 MÈTRES DE LA RÉSIDENCE DE MES ENFANTS

    MERCI A TOUS POUR VOS KIFS COMS ET MESSAGES ........

    JE PASSERAI AUSSI RAPIDEMENT QUE POSSIBLE, VISITER CHACUN D'ENTRE VOUS
    POUR VOUS REMERCIER ET RENOUVELER MES VŒUX POUR 2018

     

    DE RETOUR PRÈS DE VOUS

    DE RETOUR PRÈS DE VOUS

    DE RETOUR PRÈS DE VOUS

    DE RETOUR PRÈS DE VOUS

    DE RETOUR PRÈS DE VOUS


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    A TOUS MES AMIS (IES)

     .

    Une Année s est écoulée, une autre frappe a la  porte avec ses lendemains a découvrir ensemble , 

    Profitons de ce jour d espoir pour souhaiter a ceux que l on aime le plus de bonheur possible 

    Que cette Nouvelle Année 2018 soit pleine de sérénité, de Paix, de Santé, de Petits Plaisirs, de Grandes Joies ...... et que votre Bonheur soit durable.

     

     

     PROMENADE JOURNALIERE DE ''  CASSIS ''

     

     

    PROMENADE DANS BUSHY PARK

     

     

     

    PROMENADE DANS BUCHY PARK

     

    PROMENADE DANS BUCHY PARK

     

    PROMENADE DANS BUCHY PARK

     

    PROMENADE DANS BUCHY PARK


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    JOYEUX NOEL A TOUS MES AMIS


    TRES BON VOYAGE . BIEN ARRIVEE CHEZ LES ENFANTS

    MEME TEMPS QUE CHEZ NOUS. CIEL COUVERT MAIS DOUCEUR

    ESPERONS LE SOLEIL DANS LES JOURS A VENIR

    PASSEZ DE DOUX MOMENTS PRES DE CEUX QUI VOUS SONT CHERS

    UNE PENSEE PARTICULIERE POUR CHACUN D ENTRE VOUS

    AMITIE ET BISOUS. REBECCA

     


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  • BLOG EN PAUSE

     

    ABSENTE JUSQU'AU 8 JANVIER - PASSONS LES FÊTES CHEZ NOS ENFANTS A LONDRES

    MAIS MES PENSÉES SERONT SOUVENT TOURNÉES VERS VOUS MES AMIS A QUI JE DOIS CHAQUE JOUR TANT D'INSTANTS DE BONHEUR

    J'ESSAIERAI DE VOUS FAIRE UN PETIT COUCOU POUR VOUS SOUHAITER UN JOYEUX NOÊL ET UNE TRÈS BONNE ANNÉE 2018

    AMITIÉ SINCÈRE ET BISOUS AMICAUX. REBECCA

     


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    NOËL CHEZ LES AMERINDIENS

    Chrétiens, prenez courage,
    Jésus Sauveur est né!
    Du malin les ouvrages
    A jamais sont ruinés.
    Quand il chante merveille,
    A ces troublants appas
    No pretez plus l'oreille:
    Jésus est né, In excelsis gloria

    Au troisième vers, les chefs s’avancaient  solennellement vers la petite chapelle, portant des cadeaux pour le l’enfant Jésus :

    Voici que trois Rois Mages,
    Perdus en Orient,
    Déchiffrent ce message
    Ecrit au firmament:
    l’'Astre nouveau les hante
    Ils le suivront lá-bas,
    Cette étoile marchante:
    Jésus est né: In excelsis gloria

    Creche De Noël D'Amerindienne

    Beaucoup de belles creches  ont été faites par  les Amerindiens Americains. Les creches de Keena au Canada sont  merveilleusement peinte à la main ,  creche d'argile avec les chefs des plaines,  la forêt et les tribus d'Inuit apportant des cadeaux. Les animaux  sont le renard,  le Buffle et l'ours. Le Hurons font  une tente traditionnelle en peaux et  leurs figurines  sont  habillés en tant qu'Américains indigènes. J'ai dans ma propre collection  une nativité en laine coloré fait par la tribu  Hopi, avec le Thunderbird apportant les heureux tidings, que j'ai achetés au marché de Noël  de Wallys au Michigan, il y a quelques années. Un des plus belles scènes que j'ai jamais vues est une peinture par les  Yellowman. Elle est apparu dans un calendrier de Noël d'Augsbourg il y a quelques années. Je suis sûr qu'il y a en beaucoup plus si seulement je pouvais les trouver! Si des  lescteurs indiens américains lisent cet  artcile , qu'ils me contact , j'essayerai d'en inclure  d’autres dans cette  page.
    maria@christmasarchives.com

    De jolies décorations de Noêl Cherokee faites en paier et créees par Connie Guthrie

    NOËL CHEZ LES AMERINDIENS

     

     


     

    Selon la tradition des Huron, le premier chant de noël a été écrit par un prêtre missionnaire  Jesuite, Fr Jean de Brebeuf, autour 1640-41. Les Hurons ont  eu une dévotion particulière  pour Noël.  Brebeuf a écrit a ce  sujet « ils ont construit une petite chapelle  de sapin et d'écorce en l'honneur de la creche  de Bethlehem. Ceci est devenue l''écurie 'où Jésus est né. Certains ont voyagé pas moins de deux jours pour être là pour la célébration de Noël.
    Le cantique Huron est   très  connu et beaucoup aiment  ce cantique  aujourd'hui. L'original a été écrit dans la langue Huron, avec un symbole figure '8 'pour représenter un bruit de voyelle non commun dans la langue anglaise. Ce bruit était 'ou '.
    Ahatonhia d'Estennialon de tson8e Jes8s
    D'oki n'onåndaskåentak d'Onnaåteå
    Ennonchien skåtrihotat n'onåndilonrachatha
    Ahatonhia de Jes8s

    Les mots originaux ont été écrits en français et Huronien. Le cantique  que nous tous chantons  aujourd'hui est une   interprétation de l'original, et pas une traduction.

     

    NOËL CHEZ LES AMERINDIENS

    TEXTE ET IMAGES PRIS SUR LE NET
     


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  • L'ENSEIGNEMENT DE LA FEMME BISON BLANC AU PEUPLE LAKOTA

     

    La Pipe sacrée fut apportée et offerte par Ptesan Win, Femme Bison Blanc, qui apprit aux peuples amérindiens comment il devait vivre; fumer la Pipe est une cérémonie solennelle. Elle est le lien entre l'homme et le Grand-Esprit. La fumée qui s'en élève nous relie à ce qui est plus qu'humain. Il émane de la Pipe un grand pouvoir, loin d'être un simple objet de bois et de pierre.

    L'ENSEIGNEMENT DE LA FEMME BISON BLANC AU PEUPLE LAKOTA



     


    La Pipe est le cœur de l'Indien. Le fourneau, en pierre rouge, est la chair et le sang. Le tuyau est la colonne vertébrale, ou le corps, et la chanshasha, le tabac indien, a également un caractère sacré. C'est l'usage de la Pipe et les prières qui sont récitées qui lui donne ce caractère Sacré.



     Quand Femme Bison Blanc vint aux tribus Lakotas, elle apporta la Pipe. Les tribus Lakotas se rassemblèrent pour leur grande fête d'été comme chaque année. Cette année-là (il y a très très longtemps), le gibier était introuvable et le peuple avait faim.

     

    Parmi les sept tribus rassemblées se trouvaient les Itazipchos, les "Sans-Arcs". Ils étaient affamés et cherchaient désespérément des bisons. Le chef Standing Hollow Horn (Corne-creuse-dressée), choisit deux jeunes guerriers qui furent chargés de partir en éclaireurs à la recherche de gibier. Ils poussèrent leur exploration bien loin mais en vain. Pourtant, au moment où le découragement s'était emparé d'eux, et où ils se préparaient à renoncer et à rentrer au camp, l'un d'eux dit : "Mon frère, je vois un bison au loin, qui vient vers nous." Ils l'observèrent qui se rapprochait et l'autre jeune guerrier s'exclama : "Ce n'est pas un bison qui vient là mais une femme !"

     

    C'était une femme très belle. Elle avait un visage radieux et elle semblait flotter plutôt que marcher. Elle était vêtue d'une peau de cerf blanche, bordée de franges mais sans aucun ornement qui l'enveloppait comme une robe longue. Ses cheveux dénoués flottaient doucement au vent ; du côté gauche y était accrochée une touffe de poil de bison.


    Quand cette étrange femme fut proche à la toucher, un des deux éclaireurs déclara : "Cette fille est toute seule. Sa beauté dépasse l'imagination. Je vais m'allonger avec elle".

     

    -Mon frère, ne fais pas ça. Ce n'est pas une femme ordinaire. Tu ne vois donc pas qu'elle marche au-dessus du sol, sans que ses pieds touchent la Terre.


    Mais l'autre refusa de l'écouter et il tendit la main pour la toucher. Alors un nuage s'abattit sur lui et quand il se dissipa, il ne restait du guerrier qu'un tas d'os.

     
    Cette étrange femme s'adressa alors à l'autre éclaireur : "Ton ami avait des pensées impures et il a été puni de son manque d'humilité. Je suis envoyée par la nation du Bison et j'apporte un message pour ton peuple, un message d'une extrême importance. Retourne dans ta tribu et raconte-leur ce qui s'est passé. Demain, au lever du soleil, je viendrai jusqu'à votre camp. Dis au peuple que tout doit être prêt pour la visite. Dis-leur de dresser un tipi spécial, dont la porte soit orientée dans la direction où le soleil disparaît le soir. Que le sol en soit parsemé de sauge. Avec trois bâtons, deux dressés, un couché, que l'on fabrique un râtelier, devant lequel on posera un crâne de bison. Veuillez aussi à préparer un carré de terre soigneusement aplani. Que tout soit sanctifié. A présent, repars vers ton camp sans te retourner."

     

    Pipe sacréeLe jeune guerrier suivit ses instructions. Il rapporta au chef Standing Hollow Horn ce qui était arrivé à son ami et les exigences de cette étrange femme. Avec l'aide de l'ensemble du peuple, le chef fit tous les préparatifs pour cette visite. L'eyapaha (le héraut) sillonna le camp pour demander à tous les hommes, femmes et enfants de se rassembler au lever du soleil pour souhaiter la bienvenue à cette femme wakan. Aux premières lueurs de l'aube, la Jeune Femme Sacrée apparut, dans la même tenue que la veille. Elle tenait au creux des mains la Ptechinchala Huhu Chanunpa, la Pipe Sacrée Entre Toutes, taillée dans l'os du jarret d'un jeune bison. Cette pipe n'était pas de fabrication humaine mais c'est Wakan Tanka, le Créateur, qui l'avait façonnée. Ptsan Win, Femme Bison Blanc, car tel fut son nom désormais, marcha sur les brins de sauge répandus sur le sol en chantant :


                Niya taninyan                               On voit mon souffle monter

                Mawani ye.                                              Et je marche

                Oyate le                                     Vers cette nation (du bison)

                Imawani,                                           Je suis en marche,

                Na                                                              Et

                Hotaninyan.                                          On entend ma voix.

                Mawani ye.                                               Je marche.

                Niya taninyan                               On voit mon souffle monter

                Mawani ye.                                             Et je marche.

                Maluta le                                        Cette chose rouge, sacrée,

                Imawai ye.                                   C'est pour elle que je marche.

     

    L'ENSEIGNEMENT DE LA FEMME BISON BLANC AU PEUPLE LAKOTA



    Ptsan Win pénétra dans la hutte préparée à son intention où elle s'assit à la place d'honneur. Puis elle entama un chant : "Mettez cette Pipe sacrée au centre. Adressez vos prières à Wakan Tanka, le Créateur. Cette Pipe, c'est lui qui vous l'a offerte." Elle se tourna vers l'ouest et leva la Pipe. Puis elle se tourna vers la droite, en direction du nord et leva la Pipe. Elle se tourna vers l'est pour présenter la Pipe. Elle se tourna vers le sud en priant.
     

    Quand elle eut bouclé le cercle, elle leva la Pipe bien vers le ciel, pour prier et instruire le peuple : "Je suis vos coeurs. Nous ne formons qu'un, un peuple, un esprit. Nous sommes la nation du Bison." Puis elle chanta :


    Je vous donne cette Terre,

    Vous y marcherez d'un pas sacré.

    Vous marcherez, en parfait équilibre avec Unchi,

    Notre Grand-Mère la Terre.

    Je vous donne cette pipe sacrée.

    Avec elle vous prierez pour tout ce qui vit,

    Pour les créatures qui marchent, qui volent, qui nagent et qui rampent.


    S'adressant au peuple, elle ajouta : "Un jour, je reviendrai et ce sera pour toujours. Alors commencera une nouvelle vie et une nouvelle intelligence."

     

    Le chef Standing Hollow Horn s'adressa à la Jeune Femme bison : "Ma soeur, tu es venue pour nous en temps de détresse. Nous avons coutume d'offrir à manger à nos hôtes mais nous sommes pauvres et nous ne pouvons t'offrir que de l'eau." Sur ces paroles, il plongea une tresse de wachanga, de la glycérie odorante, dans une corne de bison remplie d'eau de pluie qu'il offrir à la jeune femme. Elle le remercia : "Tu n'aurais pu m'offrir de festin plus agréable".


    Puis elle lui apprit à bourer la Pipe de tabac sacré, à l'allumer à l'aide d'un morceau de bouse de bison rougie au feu et à la fumer de la manière approprié à une cérémonie.


    Au peuple Lakoka, elle donna les sept rituels sacrés :

    l'Inipi ou Purification dans la lodge à sudation,

    la Quête de vision,

    la Danse du Soleil,

    la Garde de l'Esprit,

    l'Ishnati Alonwampi ou rite de la Puberté des jeunes filles,

    l'Apparentement

    et le Lancer de Balle.


    Aux hommes, elle déclara : "Vous possédez la force. Vous devez protéger et agir avec bienveillance envers ceux qui sont sans défense, les femmes et les enfants. Vous devez partager votre nourriture avec ceux dont la faiblesse physique ou l'âge les empêche de subvenir à leurs propres besoins. Vous devez prier avec cette Pipe. Vous, les Sans-Arcs, vous avez été choisis pour recevoir ce présent mais il appartient à toutes les nations rouges."


    Guerrier de la LumièreAux femmes, Ptsan Win déclara : "Vous n'avez pas la force mais vous êtes fortes. C'est votre force qui maintient l'unité de la famille. Vous qui donnez la vie, vous êtes le ventre de la nation. Vous aimez les enfants. Vous montrez de la bienveillance envers tout ce qui vit. Wakan Tankan vous aime."


    Aux petits enfants, elle dit : "Vous encore petits mais vous allez grandir pour devenir des hommes et des femmes qui marcheront sur la voie de Pipe et transmettront cette étincelle à la génération suivante. Vous êtes bénis."


    Quatre jours durant, Ptsan Win enseigna à tous à se comporter en êtres humains. Elle leur apprit tout ce qu'ils devaient savoir. Quand elle eut achevé sa tâche, elle dit au peuple : "Je dois vous quitter à présent mais si vous me suivez jusqu'au sommet de cette colline, là-bas, vous n'aurez plus faim." Et elle se mit en route vers l'est, suivie, à une distance respectueuse par l'ensemble du peuple, qui était à la fois très impressionné et reconnaissant envers cette sainte femme. Quand elle fut sur la colline, elle se changea en jeune bison blanc, avant de lentement disparaître. Alors le peuple eut la certitude qu'elle était envoyée par Wakan Tanka. Quand ils atteignirent le sommet de la colline, ils virent de l'autre côté, un troupeau de bisons prêts à offrir leur chair afin que la nation puisse vivre.

     

    L'ENSEIGNEMENT DE LA FEMME BISON BLANC AU PEUPLE LAKOTA


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  • LA LEGENDE DU MAIS

    Il y a bien longtemps, la famine régnait sur les tribus.

    Une pauvre vieille et son petit-fils allaient de campement en campement, cherchant une tribu qui voudrait bien les accueillir car ils n'avaient plus de famille. Mais partout, ils étaient repoussés.


    Un jour, ils arrivèrent enfin chez des Indiens qui les invitèrent à s'asseoir près du feu et à manger avec eux.

    Le chef de la tribu dit à la vieille femme :
    "- Vous pouvez rester avec nous, si vous ne craignez pas la faim. Il n'y a pas beaucoup de gibier sur nos terres, mais nous serons heureux de partager le peu que nous avons avec vous.


    - Nous n'avons pas besoin de grand-chose, répondit la grand-mère, et je travaillerai pour vous. Je m'occuperai des enfants pendant que les parents iront chercher à manger."

    Le lendemain, comme d'habitude, les hommes partirent à la chasse, les femmes s'en allèrent cueillir des fruits, des plantes, et chercher de l'eau. Les enfants restèrent seuls, à jouer entre eux. Mais la faim se faisant sentir, ils trouvaient la journée bien longue en attendant que leurs parents rentrent au campement en rapportant de la nourriture.

    Quand ils commencèrent à être fatigués, la vieille femme les appela. Ils s'approchèrent d'elle, très étonnés.

     

    LA LEGENDE DU MAIS


    "- Mais qu'est-ce que tu fais, grand-mère ? demanda l'un d'eux.


    - Je vous prépare de la bouillie de maïs, répondit-elle, en remuant une épaisse purée dans une grande marmite."


    Mais d’où venait donc ce maïs que d’ailleurs ils ne connaissaient pas?

    Les enfants n'en avaient jamais vu, mais c’était très bon et dès qu'ils furent tous rassasiés, ils s'assirent autour de la vieille, comme des poussins blottis près de leur maman poule, et s’endormirent

    jusqu’à l’arrivée de leurs parents qui furent bien surpris!

    Et désormais, ce fut pareil tous les jours. Grâce au maïs de la vieille femme, les enfants ne connaissaient plus la faim. Naturellement les adultes aussi bénéficièrent de cette nourriture comme tombée du ciel et ne regrettaient pas d’avoir accueilli cette vieille femme étrange qui refusait de leur dire l’origine du maïs.

    Les semaines passèrent et, de jour en jour, la vieille femme paraissait plus fatiguée, plus maigre, elle semblait perdre toutes ses forces. Pourtant, elle préparait comme d'habitude le repas des enfants et en gardait pour le retour des adultes.

    Un jour, elle n'eut pas la force de se lever, mais à midi, son petit-fils trouva près d'elle la marmite pleine de bouillie. Elle lui dit :

    "Rappelle toi bien, j'ai semé du maïs et il commence à pousser. Mais il doit encore être arrosé et sarclé. Il faudra absolument que tu t'en occupes, avec les autres enfants, moi je n‘ai plus la force."


    Ce furent ses dernières paroles, mais elle continua à donner la bouillie jusqu'à ce que les épis soient mûrs.

    Ce jour-là, quand son petit-fils entra dans sa tente, il ne la trouva pas.

    Personne ne la revit jamais.
    Ils comprirent alors que c’était la déesse du Maïs qui s’était sacrifiée pour les sauver.


    Aujourd'hui encore, si vous regardez un épi enveloppé de ses feuilles, vous verrez des fils d'argent: ce sont les cheveux de la bonne vieille qui a apporté le maïs pour que les petits Indiens ne souffrent plus de la faim.


    LA LEGENDE DU MAIS

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  • SAGESSE AMERINDIENNE

     

     

    Sitting Bull, chef sioux Hunkpapa. 1875

     

     

    'Voyez, mes frères, le printemps est venu; la Terre a reçu l'étreinte de Soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour.

     

    Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons aussi notre existence; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre. Plus bas!

     

    Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race - petite et faible quand nos pères l'ont rencontré pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.

     

    Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la Terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.'

     

     

     Publié dans Amérindien .

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